POÈME : CHANTS BLESSER D'EMILIE

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Jouirrais- je un jour du bonheur extrême?
Verrais- je sa couleur enivrante ?
Voilà que les chants des oiseaux me sont devenus comme des cris.
Sottise,sottise, qui a dit que la vie était belle!

Mes remords ne sont plus que veines!
Car j'entends mon cœur battre tel l'impétueuse tempête.
Tu le savais oui tu le savais. 
Car tel était ton intention de fête!

Me blesser jusqu'à ce que  l'espoir, mon espoir  prennent la poudre d'escampette!
Car comme Satan trismégiste tu voulais me voir tombé.
Maintenant je cris toute ma haine aux vicieux!
Moi fille au cœur joyeux, devenue qu'une ombre qui passe!

Voilà mon destin parsemé de souffrance!
Les épines des roses m'ont assiégées!
Car j'ai vue l'une des douleurs les plus blessantes!
Faire confiance pour en être déshonoré.

Que des ritournelles de regrets au jour de cette nuit!
Où je n'entendais plus ma voix, cause du doux plaisir.
Enfin il prit sa gloire dans toute ma splendeur.
Et le voici d'un ton orgueilleux qui se proclame puissant.

Aujourd'hui, voici mes larmes plus fluides encore.
Et ventripotente plus que jamais,je pleure les jours de ma naïveté.
Toute ma joie ma tournée le dos avec une rage hostile.
Et Tous me jettent des pierres en me ternisant du regard.

Des paroles me disent ceci: elle est impure! et moi je vous le demande?
Pourquoi me rejetez-vous?car moi je suis vous et comme vous.
Maintenant las il faut que je dorme. pour oublier tous ces chants blessants.

Bindé Charles dans ORAGE

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