Hurt me, heal me, love me

Epilogue 1/3

PDV CLARA

1 an plus tard...

La sonnerie de notre appartement me tire de mes pensées. Avec le peu d'énergie que j'ai, je me lève du canapé en laissant le plaid tomber à mes pieds. Arrivée devant la porte, je prend une profonde inspiration et ouvre celle-ci. Mes épaules s'affaissent une fois de plus par la tristesse et la déception que ce ne soit pas lui de l'autre côté de mon entrée.

- Bonjour, j'ai un colis pour vous. Il me faudrait une signature s'il vous plaît.

Je regarde le paquet qu'il tient dans les mains et reporte mon attention sur le facteur en face de moi. Je signe son petit carnet et prend le colis dans les mains en disant au revoir à cet homme qui, inconsciemment, m'a déprimé encore plus que je ne l'étais. En m'asseyant sur une des chaises de notre table, je remarque immédiatement son écriture sur la petite boite en carton. La sienne. Mon cœur rate un battement et les larmes me monte immédiatement aux yeux, faisant ressurgir ce que j'essayais d'enfouir en moi depuis 6 mois.

Il avait menti.

Sur le fait que peu importe ce qu'il se passerait, on resterait ensemble... c'était faux.

J'ai étais prise dans la même fac que Lucie à Chicago, et on a décidé de faire une coloc ensemble. Jusque la, tout allait bien et on arrivait à se voir avec Cameron qui venait sur Chicago ou moi qui redescendait le voir puisqu'il était resté à Los Angeles. La distance était douloureuse pour nous deux et on en souffrait beaucoup. Mais lui, au lieu de nous soutenir et s'aider à surmonter ce manque, à préféré tout arrêter dans ce message que j'ai reçu en début novembre. Je lui en veux terriblement pour m'avoir détruite, brisée. Pour avoir brisé notre lien au lieu de le renforcer. Parce qu'il m'avait promis qu'on y arriverait et m'a abandonné.

Mais surtout parce que malgré tout ca,  je l'aime encore et n'arrive pas à me remettre. La fin de l'année approche et je n'ai pu retourner en cours qu'en fin février...

Il m'a éradiqué de sa vie pour seule motif: je lui manquais trop.  Je n'ai pas eu mon mot à dire sur cette décision, plus aucune nouvelle, messages rien.

Jusqu'à ce colis.

Je reconnaîtrais son écriture permis mille autres. C'est lui j'en suis persuadé et le colis m'est destiné.

Une vague d'angoisse et tristesse m'envahit d'un coup. Je recule tout en cherchant en vain de l'air pour remplir mes poumons. Le bord du canapé me fait trébucher et mes fesses viennent heurter le parquet de notre appartement. Mon dos trouve appuis contre le mur et je me met automatiquement en boule contre celui-ci, essayant de maîtriser ma crise d'angoisse qui est déjà bien trop installé.

Est si il veut renouer contact ? Si il vient pout me refaire du mal ? Si il m'annonce qu'il a trouvé quelqu'un ? Non. Je peux pas. Je peux pas le laisser détruire le peu de vie qu'il me reste.

De nouvelles larmes viennent s'écraser contre le sol et le son de ma voix vient briser celui de es respirations irrégulières. Chanter la berceuse que ma mère reciter pour m'endormir et m'apaiser petite. Voilà un remède que j'ai trouvé pour rentrer dans une bulle sans tout ce qui me chamboule en ce moment.

Je finis par m'endormir en pls sur le sol, dans le coins de notre salon sans même que je m'en rende compte.

-Clara ma puce ca va ?

La main de Lucie vient doucement caresser ma joue et j'ouvre les yeux.

Qu'est ce que je fou la ? Mes yeux me brulent...

Puis tout me revient en tête. Le colis.

Je regarde Lucie sonné puis porte mon attention sur la petite boîte, toujours posé au même endroit.