Il devait être cinq heures du soir, je suivais la piste d'un vampire qui passait régulièrement par ici. J'avançais d'un pas léger mais rapide, pour ne pas perdre sa trace. Il ne m'avait pas encore remarqué. Je sentais toujours son odeur dans les airs, il devait être à approximativement 150 mètres de moi. Et il sentait le sang encore frais. Je le traquais en silence, mon arc avec une flèche en fer à la main je me dirigeais rapidement vers l'odeur. Mes flèches étant doter d'un compartiment seringue à la pointe de la flèche, ces petits compartiments étaient remplis de méthanol, produits inflammables et toxiques. Elles me permettaient d'empoisonner ces créatures et de les faire brûler, ce qui les tuaient. D'un coup j'ai senti l'odeur plus proche, j'ai donc ralenti le pas jusqu'à ce que je voit cette chose avec du sang sur la lèvre inférieure. Il était juste là, il ne m'avait pas vu. Je tiras rapidement ma flèche, après avoir paré. Comme à mon habitude, quand la créature ne m'avait toujours pas remarqué, je sifflais pour qu'il regarde dans ma direction, pour voir son visage s'assombrir en ayant la flèche qui se plante dans son corps. Il n'eut donc pas le temps de faire un pas, qu'il s'écroulât au sol, le méthanol étant toxique cela l'affaiblissait. Je m'avanças d'un pas sûr et le regardas droit dans les yeux. Je dit d'une voix confiante: «Toi! Tu as fini de t'en prendre aux autres pour de bon!». Je pris mon briquet et lui allumas devant le visages. Je contemplas son visage effrayé par sa mort évidente et passas la flamme dansante sous sa mâchoire. Il prit immédiatement feu et se mit à crier mais je savais qu'on était seuls dans les 300 mètres à la ronde. Il était fini, quand il devena poussière, je mis un petit crucifix sur ses cendres et je me retourna, repartant vers la ville qui était à 4 kilomètres d'où j'étais. Je regardas ma montre et vu qu'il était sept heures mais comme nous étions en été il faisait encore soleil. Je marchais en direction de la ville d'un pas rapide, j'avais décidé de faire un détour pour passer proche de la rivière. Parce que le ruissellement de la rivière m'appaisait.
Pendant vingt minutes je marchais en direction de la rivière, quand j'arriva enfin. Mais je sentais maintenant une odeur... Une odeur de feu et de volaille grillé, je m'approchas donc rapidement de l'odeur quand je l'ai vu. Elle était seule, assise sur un tronc avec un feu et un poulet en cuisson. Je posa un genoux sur le sol pour l'observer, elle était belle, elle avait l'air fragile. Mais je savais qu'elle n'était pas comme moi. Je le sentais, cette odeur que tous ont, cette odeur imprégné en eux, les différenciant de nous. Elle en était une. Je le savais, j'avais mon arc en main avec mes flèches dans mon carquois. J'aurais dû tirer! Je m'étais entraîné à ça depuis tout jeune! Mais je ne sais pas, c'est comme si on me retenait. Je ne faisais que la fixer du regard. Elle ne me donnait pas cette réaction de dégoût, que les autres vampires me donnaient, elle me fascinait plutôt. Les vampires se nourrissent principalement que de sang humain, mais elle... Elle mangeait de la viande, elle avait un bocal de sang mais ce n'était visiblement pas du sang humain. C'était du sang de poulet. Elle était donc pas comme ses semblables. Elle était belle, belle comme les roses rouges avec des gouttes de rosé du matin. Elle était la rose épanouie parmi les autres roses fanées et épineuses. Elle n'était pas sauvage, elle était pacifique. Elle s'isolait elle-même de la ville pourtant elle n'as pas la même exacte odeur qu'eux. Peut-être, avait-t-elle peur de me croiser? Ma réputation est connue même des vampires. Elle a sûrement entendu parler de moi et a eu peur de me croiser et de trouver la mort. Mais je devrais la tuer! Mais j'en suis incapable! Je regarda brièvement mon arc, que j'étais incapable de paré. Je n'osais même pas m'approcher, de peur qu'elle s'enfuie. Je me contentais de la regarder. Soudain, je me rappela d'avoir déjà vu un visage comme le sien... Oui, je l'ai déjà croisée! Je l'avais vu en sortant de la boulangerie, elle sortait de la petite épicerie du coin. Mais je n'avais pas distingué son odeur à cause du pain chaud. Brusquement , on entendit un craquement de branches, elle sursauta et se retourna vers le son, c'était un chevreuil qui se promenait tranquillement dans la forêt. Je la regarda pour voir si elle allait regarder aux alentours. Elle regarda rapidement, et stoppa d'un coup en ma direction. Elle m'avait repairer! Elle se cacha en arrière du tronc et dit d'une voix douce mais apeurée: «Ne me faite pas de mal... Je vous en supplie...». Elle avait l'air si fragile, je me levas doucement et dis doucement: «Ne t'inquiète pas, je sais que tu n'es pas comme eux». Elle leva doucement la tête.
—V-vous êtes le chasseur de vampires... N'est-ce pas?
—Oui mais ne fuie pas. Ok? Je sais que tu ne t'en prends pas aux humains.
—Comment le savez-vous?
—De 1, les vampires, qui se nourrissent de sang, ne mangent que rarement de la nourriture dites "humaine". Et toi tu as manger plus qu'un poulet et tu as manger du pain, parce que tu as un sac vide de pain en tranche. De 2, ton bocal ne contient pas de sang humain, c'est du sang de poulet, mais à ce que je crois ce n'est pas très bon. Et de 3, les vampires qui s'en prennent aux humains ont toujours les crocs sortis quand ils sont en présence d'un humain, alors que toi non.
—Votre réputation que j'ai entendu est vraiment qu'une petite partie de ce que vous êtes capables.
—Appelle moi Logan. Et je sais, ma réputation n'est pas complète. Les habitants ne savent pas tout ce que je suis capable.
—L-Logan... Moi c'est Delilah...
Je mis mon arc dans mon dos et m'approchas doucement
—Enchanté Delilah, ton nom est vraiment beau.
Elle sourit timidement. Elle était tellement belle, un visage doux, une voix chaleureuse et tendre. Je m'approchas un peu plus pour être proche du tronc. Elle se releva doucement et me regarda d'un air confus.
—Pourquoi tu ne me tue pas?
—Je sais que tu n'es pas comme eux, ça se voit. Tu essaie de trouver un moyen de boire du sang qui n'est pas humain. Je suis peut-être pas très vieux mais, j'en connais beaucoup plus qu'on pense sur les vampires.
—Tu as quel âge?
—J'ai 23 ans.. Et toi tu doit avoir entre 21 et 23 ans, je me trompe?
Elle ouvrit grand les yeux, surprise.—J'ai 22 ans. Comment as-tu estimé mon age? J'ai l'air d'une fille de 16-18 ans.
—Juste avec ma déduction et quelques indices que j'ai décelé.
Elle était surprise. Cela me faisait rire de la voir surprise comme ça. Je la regarda et m'assis sur le tronc d'arbre. Elle s'assit sur le tronc, mais garda un peu de distance, c'est normal, je suis un chasseur de vampires. Elle avait de sublimes cheveux châtains pâles, des yeux verts forêt, des tâches de rousseurs et sa marques de morsure dans le cou. Je regarda ma montre, il était 8 heures, je la regarda et dit: «Veut-tu venir avec moi?».
—Moi?
—Oui toi.
—Aller où?
—Chez moi, je n'aime pas trop l'idée que tu reste seule, alors qu'il y a d'autres vampires qui se promène dans la forêt. Et je sais que les autres n'aiment pas ceux qui ne boivent pas du sang humains.
—O-ok...
Elle paraissait hésitante, je savais qu'elle se méfiait encore un peu de moi. Je me levas et lui tandis la main pour l'aider à se lever. Elle regarda ma main et finit par la prendre. Elle était douce mais glaciale et elle tremblait légèrement. Elle se leva et me regarda en silence.
—Tu as la peau extrêmement froide, ça fait plusieurs jours que tu dors à l'extérieur, n'est-ce pas?
—Oui...
—Quand nous serons chez moi, je te donnerais une couverture chaude.
Je repris mon arc dans ma main et elle me regarda avec inquiétude.
—Ne t'inquiète pas, j'ai l'habitude de garder mon arc dans ma main au cas ou un vampire essayerait de m'attaquer.
—Ok, je comprend.
Je la regarda et lui fit signe de me suivre et on se dirigea vers la ville.
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Amoureux d'une vampire Vraiment?
RomanceUn jeune homme d'environ 23ans, s'appelant Logan Cooper, est chasseur de vampires. Mais il ne s'attendait pas à tomber amoureux d'une rose épanouie parmi les roses fanées et épineuses. Cette fleur unique qui se cachait des autres mais pourtant pas c...