𝗟𝗢𝗩𝗘𝗥𝗦 𝗜𝗡 𝗧𝗛𝗘 𝗡𝗜𝗚𝗛𝗧

𝗌𝗍𝗋𝖺𝗇𝗀𝖾𝗋𝗌 𝗂𝗇 𝗍𝗁𝖾 𝗅𝗂𝗀𝗁𝗍

1er décembre, la neige tombait mais tout le monde savait qu'elle ne tiendrai pas au sol tellement elle était fine. La fin de l'automne et le début de l'hiver, la hantise des amoureux des saisons chaudes. Les romanciers et poètes commençaient à sortir leur plumes, inspirés par le paysage extérieur. La période des chocolats chauds, des grosses couvertures sur le lit, des soirées Netflix posé sur le canapé et de la romantisation de l'hiver à la télé.

La nuit était déjà tombée depuis dix-sept heures. Les journées paraissaient si courtes et épuisantes, la neige tambourinait aux fenêtres. Les flocons essayaient de recouvrir le sol en vain, le béton restait de la même couleur.

Jeongin venait à peine de terminer sa journée, il marchait lentement à pied jusqu'à chez lui. Il appréciait la fin de l'automne, il était amoureux du froid, du paysage qu'on lui offrait. Pour lui c'était une chance de pourvoir se balader et avoir quelques flocons de neiges sur soi. Il avait rarement de la chance mais ce soir-là il se sentait chanceux et bizarrement il avait envie de découvrir une autre facette de sa chance.

Son regard se posa sur un grand chien qui n'avait pas terminé sa croissance au vu de ses grosses pattes et de son petit corps. Le chien s'amusait à courir sous la neige, à essayer d'attraper les flocons qui tombait sur lui. Il regarda le maitre qui avait un long manteau noir, on le confondait avec la nuit. Il s'en foutait pas mal de son chien, il était trop occupé à être sur son téléphone. Ses yeux presque vides témoignaient de sa longue journée, peut-être un coup du premier jour de décembre. En tout cas Jeongin savait que ce soir il ne voulait pas être aussi avide que lui.

Sans trop savoir pourquoi il avait besoin ce soir de s'éclater comme il n'avait jamais eu le temps de le faire. Depuis qu'il était rentré dans la vie active, il ne c'était pratiquement jamais reposé si ce n'est les moments passés au près de sa famille. Il aimait le changement et il en avait besoin. Histoire de casser la routine habituelle du métro, boulot, dodo.

Une fois chez lui, il se posa sur son canapé et chercha sur la carte de son téléphone les bars sympas du coin. Il pensait pas en trouver autant, il avait un large choix qui s'offrait à lui comme les repas d'un restaurant. Il sélectionna celui qui était le mieux noté et par chance la boîte de nuit se trouvait à quelques centaines de mètres de chez lui. Alors il décida de se changer pour une tenue plus confortable qui correspondait au lieu. Il ne savait pas réellement comment il fallait s'habiller dans ce genre de lieu mais il avait dans tout les cas envie d'être à l'aise.

Dans son armoire, il attrapa un col roulé blanc ainsi qu'une veste zippé noir qu'il assorti avec un cargo blanc. Il rejoignait son entrée, qui était le seul endroit de sa maison, disposant d'un large miroir. Il chercha pendant quelques minutes les chaussures parfaites qui complétait sa tenue. Des chaussures noires ça faisait trop dalmatiens et des chaussures toutes blanches ça ne lui irait pas. Alors il prit la dernière paire qu'il c'était acheté qui était des Nike Drunk High Retro noir et blanche, un mélange parfait avec sa tenue.

Il marchait assurément jusqu'à la discothèque, avec cet esprit de liberté il avait l'impression que ce soir-là rien ne pouvait l'atteindre. Ce soir il avait envie de s'éclater comme jamais, comme s'il n'y avait pas de lendemain, l'ivresse du danger l'accueillait les bras grand ouverts et il n'allait pas reculer mais continuer d'avancer. Cet âme d'adolescent ne l'avait pas encore lâché, il manquait terriblement d'aventure et sa raison n'allait pas interrompre ses envies.

Vu de l'extérieur la boîte de nuit ressemblait à un dépotoir. L'ambiance était lugubre, il n'y avait aucun passant, les magasins d'à côtés étaient tous fermés et paraissaient abandonnés. Le néon qui indiquait le nom de la discothèque clignotait, et un agent de sécurité était positionné devant la porte. Il regardait droit devant lui, la file d'attente était vide, alors Jeongin qui ne voulait pas paraître débile commença à accélérer le pas vers l'agent.