Premier frayeur

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Je fini par ressortir de la grande salle et aperçus une petite porte contenant un petit écriteau ocre, légèrement abîmé par le temps. Dessus était orthographié calligraphiquement le mot "Cachot" d'un noir brillant, peut être écrit à l'encre de Chine. Je pris alors le risque de pousser cette porte et m'engouffra alors dans un escalier en colimaçon très étroits qui me semblait infini. Je débouchas enfin dans un long couloir sombre, bordé de grilles rouillées. Soudain, je sentis derrière moi la présence d'un homme. Je me retourna brusquement mais... Personne ! "Je tombe fou" me suis-je dis. Je remonta l'escalier quatre à quatre, aussi vite que possible, sans prendre en considération le point de côté qui me cisaillait les côtes. Je retourna alors dans le vestibule des gardes de granite. Je vis alors une autre porte, sans panonceau. Mon courage en main, je poussa la porte avec détermination et me retrouva, à nouveau, face à un escalier en pierre. Je le monta. Marche après marche, la sensation d'être suivit s'empara de mon esprit. Quand la tension me parut palpable, je me retourna, brusquement et sans prévenir, et faillit glisser de trois marches. Personne ! Je sens quelqu'un derrière moi et à chaque fois que je me retourne, personne ! Quand jeu fini de gravir les marches, je deboucha sur le chemin de ronde. Respirer l'air frais de la nuit ! La pluie avait laissée place à une légère bise fraîche qui me carressait les épaules. Mais une chose me parut étrange. Je regardas hors du château. Mes pire craintes de confirmaient ! Le château était perdu au beau milieux de cette fichue forêt. La où mes yeux pouvaient aller, je ne voyais qu'une mer noire d'arbres de toutes espèces : je pus reconnaître des chênes, des sapins ou encore des pins, tous entrelacés, formant comme un epais maillage d'un pull dont le château aurait été un trou au milieux de celui-ci. Pendant que je marchais le long des mâchicoulis et des merlans noirs, l'idée d'envoyer un SOS germait alors dans ma tête. Je pris donc mon téléphone, mais plus de réseaux ! "Me voilà dans de beau draps" me suis je écrié. Soudain, pour la troisième fois je sentis une silhouette derrière moi. Pour la troisième fois je le retournais et pour la troisième fois je ne vis rien. Ma colère commençait à monter ! Je continua mon chemin, en tentant de me calmer, et tomba devant une porte de bois, renforcée avec de gros renforts de d'airain. Je poussa la porte et entra. Je commençai à avoir froid et l'idée de rentrer dans le château me réchauffait l'esprit.

Par une nuit de lune Rouge Où les histoires vivent. Découvrez maintenant