Lorsque tu revins à toi, tu étais allongée dans une chambre blanche, emmitouflée dans une couverture. Tu tentas alors de bouger mais, à par tes pieds, tes jambes restèrent paralysée
- Bordel de merde
- Tiens... t'es réveillé
Tu tournas la tête vers Sanzu qui était installé sur une chaise à côté de ton lit
- Comment va Koko ?
- Toi tu vas bien, tes jambes devraient remarcher comme avant dans maximum un mois si tu pratiques et le reste des blessures sont-
- Koko !
-... Superficiel...
- SANZU !
- Son état est stable mais le risque de rechute est quand même là
Ta tête s'enfonça un peu plus dans l'oreiller alors qu'un soupire de soulagement s'échappait de tes lèvres
- Qu'est-ce qui c'est passé ? Demandas-tu finalement
- Ton kidnappeur a réussi à planter Koko alors qu'il allait remonter dans la voiture, il est passé à pas grand-chose de lui perforer le poumon
-...
- T'en fait pas, Rindo te l'a dit non ? Koko s'en sort toujours, à croire que ce type est immortel. Et toi qui couches avec lui, tu n'as jamais remarqué le nombre de cicatrices qu'il a
- J'essaye de pas y penser... ça me rappellerai que son boulot peut le tuer à tout moment
- Techniquement, c'est pas le boulot qui le tuerai...
- Ne joue pas avec les mots Sanzu
Un ricanement quitta ses lèvres alors qu'il passait sa main dans ses cheveux
- Qu'est-ce qui te fait rire ?
- J'viens de me rappeler comment t'étais y'a deux ans, pendant ton premier entretien pour le club, t'étais vraiment casse couille... t'as bien changé... même si t'es toujours casse couille mais c'est plus modéré et puis t'as l'air bien plus épanouie... en même temps c'est sur que quand l'argent n'est plus un problème ça aide... le seul problème c'est que t'as jamais accepté de coucher avec moi
- T'as presque dit un truc gentil tu te rends compte
- Ferme-là
Cette fois, c'est toi qui éclatas de rire avant de souffler
- Tu m'amènerais voir Koko ?
- Si tu veux
Il approcha un fauteuil roulant de ton lit et t'aida à t'installer dedans avant de te pousser à travers plusieurs couloirs aussi blanc que ta chambre, te faisant facilement deviné que vous étiez à l'hopital
- C'est là
Avec une douceur que tu ne lui connaissais pas, il ouvrit la porte et te poussa, t'installant près du lit de Koko avant de sortir.
Ton amant était allongé là, le visage paisiblement endormi, sa respiration était faible, mais toujours présente, c'était la seule chose qui te prouvait vraiment qu'il était encore en vie malgré toutes les machines auquel il était relié
- J't'en supplie réveille-toi...
Tu entendis soudain la porte s'ouvrir et un homme au courts cheveux blanc vint s'installer à côté de toi
- Sanzu m'avait prévenu que tu étais réveillé mais je pensais pas que tu serais déjà la, les médecins sont au courant ?
- Non...