Chapitre 7.

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-Alors dis-moi qui était cet homme dans notre appartement quand je suis arrivée. Dis-je, malgré moi.

Les mots sont sortis tout seuls. Mon coeur bat la chamade et je me retiens de partir en courant.

Il soupire, puis se dégage de moi pour s'asseoir en face de moi.

-C'était un décorateur. Je l'avais contacté pour nos fiançailles. Explique-t-il.

La honte s'abattue sur moi comme une pluie d'averses. Je me sens tellement sotte d'avoir pu pensé autre chose venant de lui.

-Désolée, je croyais que...

-Tu me demande de te faire confiance, mais toi tu n'as aucune confiance en moi. Me coupe-t-il, en élevant le ton et en se levant d'un bond.

-J'ai confiance en toi. Dis-je, d'un ton calme.

Je me lève à mon tour, fais quelques pas hésitants vers lui, mais il recule aussitôt.

-Laisse-moi, Élie. Dit-il, en détournant le regard et d'une voix plus calme mais sèche.

J'entreprends de lui prendre la main, mais celui-ci se retire et pars de la pièce. Me laissant, avec mes pensées.

Je remarque après quelques instants, que les draps sont trempés, eux aussi. Je change les draps, et fais quelques pas vers la porte. Je passe ma tête dans le couloir et vois la fenêtre du balcon ouverte. Je m'approche de celle-ci, aussi silencieusement que possible. Il est là, en train de fumer pour se vider l'esprit. Je souris à cette attitude. Je m'avance, et me place timidement à ses côtés, craignant qu'il me disent de partir. Je n'ose pas lui jeter un regard, et décide d'admirer la vue qui s'offre à moi. La fin du couché de soleil, les immeubles, les oiseaux chantant, et la brise fraîche faisant virevolter mes cheveux dans le vent. Je ferme les yeux, et sans m'en rendre compte, souris.

-Écoute, je sais que j'aurais dû te le dire pour le décorateur.. Seulement, je voulais te faire une surprise, en quelque sorte. Désolé. déclare-t-il, sur un ton d'excuses.

J'ouvre les yeux et me tourne vers lui.

-Quoi ?

-Continue, tu commençais très bien. dis-je, en rigolant.

Il est d'abord en colère, puis se mit à rire avec moi.

-Je n'aime pas que l'on se querelle tout les deux. m'avoue-t-il, au bout d'un moment.

-Je déteste ça. dis-je, en l'enlaçant de mes bras.

Il me resserre contre son corps par les hanches et m'embrasse avec passion, comme si nous ne nous étions pas vu depuis un mois. Je plonge mes mains dans ses cheveux, tandis qu'il continue à m'embrasser. Ensuite, il me soulève par les jambes et nous conduit à l'intérieure.  Je le dévisage, un petit sourire erre sur mes lèvres, tandis que lui, dort à point fermer. Je laisse se promener mes doigts sur son torse musclé, et peux ressentir la fermentée de chacun de ses muscles. Je dépose un long et doux baiser sur son front, et m'assoupie, à mon tour.



Perfect Bad Boy. TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant