Chapitre 9 - Le pire de tout ça...

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Il pénétra la pièce sans prendre la peine de frapper. Évidement.

À sa grande surprise, cette pièce était relativement bien éclairée et assez large d'espace. Et en son centre se trouvait un lit avec des sangles, des fouets, des combinaisons en cuir, enfin bref, tous les objets qui avaient bien leurs places ici. Mais aussi deux hommes... assez imposants. Mais rien à foutre.

" T'es qui toi ? "

Guillaume ne répondit pas. Il s'avança lentement vers eux.

" Eh. Je t'ai posé une ques... "

" C'est à toi ça ? " - lui montrant sa carte membre.

L'homme loucha sur la carte. Probablement se demandant comment et surtout OÙ est-ce qu'il l'avait trouvé.

" C'est toi Lucien ? "

" ...putain t'es qui toi ? "

" Est-ce.Que.C'est.Toi.Lucien ? "

" ...Oui. C'est moi, qu'est-ce que tu me veux ? "

" Ça. "

Il lui planta la dague en plein dans son ventre. Le faisant cracher son sang sur le visage.

" OH PUTAIN ! " - s'écria l'autre homme. Il tenta de s'enfuit vers la porte de sortie mais Guillaume l'arrêta en lui tirant sur sa jambe.

" Toi tu reste là. "

Il ne mourra pas sur le coup. Guillaume continua de le poignarder à plusieurs reprise, tirant une énorme satisfaction à chaque cris qu'il poussa.

" Je vais te donner le coup de grâce maintenant. " - il planta la dague une dernière fois... dans son entre-jambes - " T'en auras plus besoin de toute façon. "

Il se leva, le voyant agoniser dans son propre sang.

" Ça, c'est pour Orel

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" Ça, c'est pour Orel. "

*PAM*

Il l'avait tué. Manquait plus que l'autre maintenant.

" Non, non... attends ! Me fait pas de mal ! "

" Je suis sûre que c'est exactement ce qu'il vous a dit quand vous vous êtes pris à lui... "

" Qu-quoi ? "

" Oh... tu ne t'en rappelle pas ? Je vais te rafraîchir la mémoire. " - il posa sa lame délicatement contre sa trachée - " Le rapport à dit que des traces de lames ont étaient trouvé sur son cou... ses bras et ses jambes... je vais prendre le même schéma... "

" Non, attends ! AAAAAAH ! "

" Je parie que même ça vous ne l'avez pas laissé faire...crier. Tu devrais te sentir privilégié... Tu peux crier autant que tu voudras... personne ne viendras pour toi... "


*13 minutes plus tard*

Un bain de sang. Voilà ce que la chambre 65 était devenue. Deux corps gisant dans une marée rouge et visqueuse qui colla à la peau de son auteur. L'odeur ne dérangea même plus Guillaume. C'était devenu... satisfaisant. Rien que d'imaginer que ces ordures étaient enfin morts et qu'il n'y avait pas de témoins. Vraiment aucun... c'était impensable...mais convenable. De toute façon, tous les autres membres de la boîte étaient trop occupés à baiser comme des singes.

Il sorti de la boîte avec un large sourire aux lèvres. Il ne s'était jamais senti aussi bien après un tel massacre. Si bien qu'il n'avait jamais fait une chose pareille...

Il arriva chez lui quelques heures plus tard et pris une douche, nettoyant toutes les tâches de sang de son corps. L'eau du pommeau qui s'abattait sur sa tête nettoya aussi ses pensées. Désormais il n'avait qu'une chose en tête: Aurélien. Après cette douche il irai à l'hôpital pour lui. Pour le voir et lui dire qu'il s'en était occupé. Qu'il n'aurai plus rien à craindre une fois réveillé...


* 1 heure plus tard *

Guillaume arriva à l'hôpital et se dirigea vers la chambre d'Aurélien. Il fut surpris de voir Ablaye et Skread ici, assis sur les chaises à l'extérieur de la chambre. En se rapprochant, il vit que les deux étaient en larmes.

" Les gars ? "

Les deux se levèrent précipitamment de leurs chaises, toujours avec des larmes coulants sur leurs joues.

" Où t'étais passé ?! On a essayé de t'appeler ! "

" Je n'avais plus de batterie. Laissez-moi passer, je veux voir Orel... "

Il alla pour entrer dans la salle mais...une main attrapa la sienne, l'empêchant de toucher la poignée de la porte.

" Qu'est-ce qui te prends, Ablaye ? "

" ... "

" Ablaye... dis-moi ce qui se passe... "

Ledit lança un regard à Skread qui lui secoua sa tête frénétiquement avant d'éclater en sanglots.

" ...Gringe... tu ferais mieux de t'asseoir... "

" Non, je ne veux pas m'asseoir ! Dites-moi ce que vous avez ! "

" OREL EST MORT ! " - explosa Skread.

" ...quoi... ? "

" Orel est...il est mort ! On a essayé de t'appeler ! Mais tu ne répondais pas ! On ne savait pas où tu étais ! "

Guillaume venait de recevoir les millions de poings en plein cœur. Cette phrase sonnait tellement fort dans sa tête qu'elle manqua de le rendre sourd...

Orel est mort... Orel est mort... Orel est mort...

Guillaume poussa Ablaye, le faisant tomber au sol et força la porte de la chambre d'Aurélien. Il poussa le médecin aussi qui tenta de l'empêcher de s'approcher de son fiancé.

" Gringe ! Arrête ! " - cria Skread. Mais Guillaume n'entendit plus rien. Juste les battements de son propre cœur qui résonnaient de plus en plus fort dans ses tympans.

" OREL ?! NON ! NON ! OREL, TU NE PEUX PAS ME FAIRE ÇA ! TU NE PEUX PAS ME LAISSER ! PAS MAINTENANT ! JAMAIS ! JE T'EN PRIE ! REVIENS VERS MOI ! JE SUIS DÉSOLÉ ! JE...je suis désolé... pardonnes-moi... " - il tenait la tête de son amant, collant son front au sien, laissant ses joues humides toucher les siennes. Il osa déposer un baiser rempli de tristesse sur ses lèvres... comme si il espérait quelque chose...une réaction...une réponse de sa part... Mais non. Rien. Rien du tout. Juste le silence atroce de la part du jeune rappeur qui laissa son fiancé et ses amis seuls avec eux-mêmes.

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En rentrant à l'appartement, Guillaume n'arriva même plus à pleurer. Comme si il s'était entièrement vidé de toutes les émotions possibles. Il était complètement perdu et insensible. Il entra dans sa chambre, posant ses yeux sur la table basse où il avait posé son revolver.

Il attrapa l'arme et vérifia le contenu... 7 balles.

" Il y en a assez... "

Il le rechargea en s'asseyant sur son lit. Ce lit qui gardait tellement de moments de bonheurs de sa vie...

Il posa le canon du revolver contre sa tempe. En relevant la tête il pu voir son propre reflet dans la glace.

" Je viens te rejoindre, Orel... "

*PAM*

Les Ailes Maculées - OrelXGringe - FanfictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant