Le journal de waïty
~16/10/21~
(Mademoiselle Jessica)
C'était un mardi, trois semaines après mon arrivé dans ma nouvelle famille d'acceuille. À propos, j'étais à ma troisième famille. Au départ j'étais chez mon oncle mais celui-ci après sa retraite, a rejoint Daloa, où il a construit sa maison de retraite. Après son départ je suis allé à bingerville chez mes tantes mais là-bas, leur situation n'était pas stable. Je ne vais pas rentrer dans les détailles. En tout cas là-bas c'était un véritable champs de bataille. J'ai vite fait appelle à mon père à qui j'ai exposé la situation. En fait, les tantes en questions, étaient les soeurs à ma mère. Mon père a demandé de l'aide à un viel ami qui à séjourné à toutepleu, ma ville natale. Ce monsieur a passé tellement de temps avec nous qu'il connaît presque tous les membres de la famille. Parmis nous il m'a beaucoup admiré. D'ailleurs j'étais toujours le préféré de tous ces gens qui ont eu a courtoié notre famille. Donc le feeling est vite passé. Il a accepté que je m'installe chez lui. Vite fait j'ai prit mes bagages, direction encore à yopougon. Mon oncle qui a rejoint Daloa habitait yopougon, donc je connaissais un peu cette commune. Que me réserve cette nouvelle famille ? Je craignais assez mais il le fallait.
En route, sur l'autoroute du nord, notre voiture a été percuté deux fois. J'ai eu encore plus peur. Qu'est-ce qui m'attendais là-bas. Ce n'était pas bon signe.
Je suis arrivé là-bas au environ de dix sept heures. Le monsieur m'attendais depuis un moment. Arrivé à la coopec annanerie, il m'a fait savoir que l'étage etait en bordure de route, donc je n'ai pas fourni assez d'effort pour la repérer. Il m'a fait un signe à la main étant au balcon.C'était une étage tout comme chez mon oncle. Nous étions au troisième pareillement comme chez mon oncle. Mais là-bas c'était une grande chambre et un salon contrairement chez mon oncle où il y avait trois chambres puis deux salons. Lorsque je suis arrivé chez mon nouveau tuteur, sa femme était absente. Il y avait sa fille, environ 19 ans, son fils 16 ans et la fils de sa femme absente. Lui avait environ 21 ans. Comme je m'étais pas mis à l'écart à mon arrivé, ils m'ont donc briefer et j'avais quelques infos comme, la dispute qu'il a eu avec sa femme. J'ai vite su pourquoi elle était absente. Ce monsieur était un marin's. Et comme les corps habillés ont tendance à avoir des relations amoureuses surtout où ils passent, il y avait chez lui des enfants de mères différentes. Ils m'ont même dit que d'autres viendront à la rentrée. Pas de souci. Moi ce qui m'importe c'est un toit. Il faut rappeler que là bas, on mangeait à notre faim. Comme le monsieur n'est jamais là, on faisait toujours des festivals de riz à la maison. Ce monsieur achetait toujours deux sacs de riz. Il y avait toujours de la nourriture.
Bref, Ce jour-là, je ne me suis pas réveillé tôt comme d'habitude c'est-à-dire à 4h30. Lorsque je me réveillais à cette heure, j'avais le temps de m'apprêter pour chopper le premier bus qui prenait départ à 5h10, ou 15 par-là. Car après cette heure il fallait attendre à 7h ou à 8h parfois pour que le 39 ne vienne à mon niveau. Et à ces heures, lorsqu'il arrive où je l'attendais, il virait les arrêts parce qu'il était déjà bourré.
Lorsque je suis arrivé à l'arrêt, le premier bus était déjà parti. Je le voyait mais il était déjà loin. Alors j'ai décidé d'attendre le prochain. 30 minutes après, j'aperçois un autre qui venait. Un miracle je dirai. J'ai quitté ma cachette pour l'arrêter en balançant ma main car à défaut de ce geste, il virait parfois. J'avais encore d'espoir même nonobstant que je sois en retard de 25 minutes. Arrivé à mon niveau, il vira. Le bus était extrêmement bourré. Ouf ! J'ai encore manqué mon cours. J'ai voulu rentrer à maison parce-que je n'avais pas de l'argent pour emprunter. Mon espoir c'est ma carte de bus. Je suis bizarrement celui qui se sent bien dans le bus que dans le '' gbaka''.
Lorsque je pense que le prochain bus ne viendra pas tout de suite j'ai envie de cogner le crâne au sol. Le 39 est une ligne qui a moins de bus et pourtant le trajet est vraiment long. La sotra nous aide avec son coût de transport moins chers mais elle brûle le coeur lorsque l'on a vite besoin d'elle. J'étais en colère. Surtout lorsque je vois certains enfants qu'on dépose au cours dans les véhicules personnels. Pendant que je brûlais de colère, une dame a suivi la scène. Elle a fait un demi tour, puis est venue à mon niveau. Ceux qui attendaient le bus avec moi, en ont eu marre puis sont allés emprunter ailleurs bien avant que la dame ne vienne. Donc j'étais tout seul. La dame a baissé les vitres.
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Le journal de waïty
AdventureL'ouvrage est une autobiographie du personnage de waïty auteur de ses écrits.