La dernière fois que Maxine Martin avait pris des vacances, c'était il y a une éternité. Tellement longtemps qu'elle ne se souvient pas de sa dernière réelle pause. Elle travaille à son compte en tant que designer et les entreprises font appel à elle pour ses services d'une qualité incomparable.
Il est 19 heures et Maxine n'a même pas pris le temps de manger ce midi. Elle décide alors, à contre-cœur, de quitter son travail, épuisée par cette journée intense et de passer se prendre à manger dans un petit restaurant sur la route. Le doux soleil de Juin tape encore, et quelques rayons vinrent se poser sur son visage au teint hâlé et une légère brise fait flotter ses longues boucles brunes dans l'air. Nourriture à la main, elle se dirigea vers un parc et s'assoit sur un banc au bord du chemin au calme et à l'ombre des arbres. Elle contempla un moment le paysage et le calme de cet endroit, elle respira doucement et son cœur est apaisé. Elle songe à prendre des vacances qui lui manquent tant, peut être à la montagne ou à la plage.
Marchant le long d'une rivière, Maxine aperçoit au loin une place, des enfants y jouent, des hommes et femmes en uniforme se hâtent avec des valises dans les mains, et des personnes âgées donnent du pain aux oiseaux qui se regroupent à leurs pieds. Elle est heureuse d'être arrivée ici sous ce soleil, ainsi elle pourra visiter les longues rues commerçantes et tous les sites touristiques populaires pendant ses 2 semaines de vacances qu'elle s'est accordée à Cannes. Cela faisait une éternité qu'elle n'avait pas pris de réelle pause, son travail d'artiste lui prend la plupart de son temps, les grandes entreprises sont satisfaites de son travail et s'arrachent ses créations. Son travail est l'accomplissement de toute sa vie.
Le léger vent fait onduler ses longs cheveux bruns et sa courte robe à fleurs rouges. Sereinement elle déambule entre les arbres et profite de ce moment en vidant son esprit de toutes pensées.
Soudain, un coup de téléphone vint interrompre sa tranquillité." - Mademoiselle Martin, excusez-moi de vous déranger mais nous avons besoin de vous impérativement. Je ne comprend pas une partie de votre présentation que vous m'avez envoyée il y a quelques jours, je l'ai relu et certains chiffres sont incohérents, vos tarifs ne vont pas et nous n'avons pas une partie du matériel que vous nous demandez.
- Bonjour Monsieur Odobey mais je n'ai pas le temps pour ça, je suis censée être en vacances la. On en parlera quand je rentrerai dans 2 semaines, d'ici la je vous donne ma permission pour modifier ce qui vous dérange dans un dossier que vous déposerez dans mon bureau et trouvez le matériel que j'ai demandé. Merci, bonne journée. Dit-elle en raccrochant sans lui laisser le temps de répondre.
Ce n'est pas vrai, pas une journée tranquille. Dit-elle en marmonnant, agacée par la situation."Après environ 6 heures de train depuis Dijon, elle se sentait épuisée et l'appel de son patron n'a fait qu'accentuer la chose.
Au loin, elle aperçoit un café. La devanture du café est très conviviale, une façade rouge, les lettres manuscrites de l'enseigne sont dorées et une douce odeur de café et de viennoiseries s'y dégage. Elle s'installe à la terrasse du café, sur une table grise très moderne. En attendant une serveuse, elle prend son téléphone et vérifie certaines commandes et ses rendez vous pour la semaine de son retour." - Un café s'il vous plaît. dit-elle soulagée
- Maxine ?"
