chapitre 3

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VANESSA :

J'aperçois sur mon bureau, un papier qui ne me sera d'aucune utilité et décide alors de le jeter.

Merci à ma secrétaire Selina, il n'y a pas de poubelle dans mon bureau mais seulement au rez de chaussée, je vais devoir régler ce problème et vite.

Je vous vois venir, je ne suis pas méchante, seulement stricte et autoritaire, ce qui est tout à fait légitime :je suis la boss.

Je sors de mon bureau et commence à descendre les escaliers, le bruit de mes talons raisonnant dans l'intégralité de l'immeuble.

J'entends soudain une voix familiaire m'appeler : ma secrétaire, Selina n'a pas le temps de terminer sa phrase que je me fais violemment bousculer par une silhouette noire, un homme tenant une valise à la main et vêtu soigneusement dun costume noir.

Je peux sentir son parfum, de l'eau de Cologne.

Sans même relever la tête ou prononcer un mot d'excuse, la personne s'en va sans se retourner et me laissant plantée par terre, la cheville foulée et les vêtements poussiéreux, mais quel gentleman celui ci.

Vous comprenez maintenant pourquoi je n'apprécie pas la genre masculine ?

Je lui hurle : '' va te faire foutre connard'' et me relève, avec l'aide de kimberley.

Dans ce genre de situation, je ne reste pas professionnelle, pourquoi devrais-je me laisser faire ?

Cependant, je dois avouer, même si cela ne me plaît pas, que cet inconnu m'a troublée, ce doit être normal, ne le seriez vous pas ? je suis certaine que si. La chute était assez soudaine, j'en ai encore quelques vertiges.

Je reviens à la réalité soudainement avec kimberley qui me demande si je vais bien ou si il faut appeler un médecin . Je lui dis que ce n'est pas nécessaire puis je jette un coup d'œil à ma montre : 12h30, il est l'heure de déjeuner, je meurs de faim et cela permettra de me changer les idées par la même occasion.

Je repasse à la main mes vêtements froissés par l'enculé vêtu de noir, me munie de mon sac fendi et me rends à mon restaurant préféré, sans oublier de remercier kimberley et lui dire de retourner à ses occupations.

Je marche environ 2km et arrive devant la porte de mon fast food. Je pousse la porte et vais m'installer à une table.

Un serveur s'approche de moi et passe ma commande, il me dit qu'il y aura de l'attente puisqu'une personne importante y est venue manger, bien évidemment cela ne me pose aucun problème, j'attendrai.

Plusieurs minutes sont passées et en regardant autour de moi, j'aperçois a la table 12, un individu aux lunettes teintées parfaitement coiffé mais qui sort de l'ordinaire.

Je réalise que j'ai raison en observant la tonne de nourriture à sa table ainsi que la queue engendrée par les nanas qui viennent le draguer toutes les 5 secondes.

Contre toute attente, il tourne son regard vers moi, j'avoue que sur le moment, un frisson de panique m'envahit, je ne veux pas que cet homme pense qu'il me plaît ou que je le connaîs. Je décide donc de faire une pause toilette pour faire diversion, de plus mon plat n'est pas prêt d'arriver, je n'y vois donc aucun inconvénient.

Mais à ma revenue des toilettes, une surprise m'attend à ma table : l'homme en question, assis à ma table, le regard vers moi.

Connaissant mon comportement envers les hommes, je ne vais sûrement pas fuir, je marche donc à une allure normale et de façon tout à fait naturelle vers ma table attendant de voir ce que cet inconnu peut bien vouloir de moi, une information ?, un verre ?, je suis sur le point de le découvrir puisqu'à peine ai-je eu le temps de poser mes fesses sur la chaise que l'individu ouvre la bouche pour me dire :

... : '' une beauté comme toi ne devrait pas se promener toute seule, elle pourrait s'attirer des ennuis... ''

j'avoue être déçue, je m'attendais à quelque-chose de croustillant et je me retrouve avec un gros lourd banal. Je décide donc de répliquer tout simplement pour mettre fin à cette conversation sans sens et qui ne mènera à rien.

Vanessa : '' et les personnes éclatées au sol comme toi ne devraient pas tomber du ciel ''.

Je me munie de ma pochette channel sur la table, la pose sur mon epaule puis descends de la chaise, décidée à m'en aller sans le laisser répliquer.

Arrivée à la porte d'entrée, je prends la droite et jette un coup d'œil derrière moi, voyant l'inconnu me regarder, le sourire en coin, un cure dent à la bouche.

Je fais abstraction de l'effet étrange qu'il me procure pour continuer ma route.

Mais cette histoire m'a rendue en retard, je prends donc la mauvaise décision de prendre une rue étroite en guise de raccourci, mais arrivee vers des poubelles, quelqu'un me met un mouchoir sur la bouche, et je ne sais pas ce que c'est, mais je vous garantis que c'est efficace à en juger par la courte durée que ça a pris pour me faire plonger dans les bras de morphee...

J'ai à peine le temps de murmurer '' lâchez moi.. ''...

l'ange noir et la déesse sanglante Où les histoires vivent. Découvrez maintenant