驯服

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 (Romance entre hommes!) 

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(Romance entre hommes!)
 

 
PDV Lan Zhan

  

    Son impertinence m'exaspère. Son sourire provocateur me pique. Sa désinvolture insulte tout ce en quoi je crois. Son arrogance légère heurte mon égo. Sa nature elle-même est une offense.

    Et pourtant...

    Son impertinence m'enflamme. Son sourire enjôleur m'envoûte. Sa désinvolture peint d'autres horizons. Son arrogance est le piment de ma douceur. Sa nature elle-même me captive.

    Sorcelleur. Tes mains de velours ont capturé mon cœur.
  

    Tu me réponds, m'insulte par tes prétentions, me bouscule par une familiarité qui m'est étrangère et m'insupporte. Personne avant toi ne m'avait ainsi bravé, bousculé. Mais surtout, mis en émoi. Tu es l'énigme à laquelle je ne veux répondre. La peur de comprendre est trop grande.

    Ta chaleur fissure la glace de ma forteresse.
  

    Ce soir, tu bois ton énième insolence sur l'un des toits. L'envie de te corriger me démange. Je devrais t'asséner moi-même un millier de coups. Mais quelle en serait la véritable excuse ? La justice intransigeante est-elle vraiment à l'origine de cette rage qui m'habite lorsque je te vois si effronté ? Ou serait-ce la naissance de ces couleurs nouvelles que tu fardes en moi ?

    Tu bouleverses ma raison.

    Ton vice coule sur tes lèvres tendres. Tes doigts s'en imprègnent. Ta fine pomme d'Adam ondule à chaque gorgée brûlante, dessin de ta masculinité, alléchante. Le vent frais s'engouffre doucement dans ta chevelure, vagues soyeuses à la clarté de la lune. Ta taille étroite est mise en valeur à la perfection dans tes vêtements blancs cintrés.

    Si mes doigts prenaient leur place...

    Je te surprendrais par mon souffle chaud dans ta nuque, glisserais mes mains sur ta ceinture jusqu'à remonter le long de tes flancs. J'oserais l'impensable en m'aventurant vers ta poitrine. Après la stupeur, tu te retournerais et me lancerais un rire nerveux. Débiterais-tu un flot infini de paroles maladroites ? ou réussirais-je à clore cette bouche qui me nargue sans cesse ?

    J'aime à croire que je t'ôterais les mots d'une autre façon, en te dérobant un baiser qui durerait jusqu'à t'embraser. Tes magnifiques yeux gris s'agrandiraient, ébahis par mon audace. Je voudrais te montrer que je ne suis pas cet incapable silencieux que tu imagines. Serais-je pourvu d'assez de cran pour te châtier à la manière dont la luxure de mes rêves me le murmure ? Vois, le chaos que tu infliges à mon âme. Ta voix suave est la seule que je désire entendre, épurée de toute arrogance, s'élevant au rythme de tes soupirs alanguis, de tes respirations frémissantes.

Dompté (𝑤𝑎𝑛𝑔𝑥𝑖𝑎𝑛)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant