Mon ami, mes ennemis

Liens Parental

Petit philosophe 🇸🇳🔥

*Ma première chronique *♥️✍🏾

*Mon ami, mes ennemis 🌹*✍🏾✍🏾✍🏾

*Chapitre 1*
*Le lien parental*✍🏾

Dans un pays où la solidarité demeure le quotidien des citoyens, y vivait mon grand père Mando Sarr. Très généreux et très respecté, il fut le président de la localité de Wéliya pendant 15 ans. Pas président comme celui de la république mais celui de l'association des habitants de wéliya.

Il était un jeune footballeur très talentueux à l'époque. La majeure partie des filles du quartier l'appréciaient, certaines d'entre elles l'aimaient. De plus il était parfois un peu vantard et profitait de cette célébrité comme bon le semblait.
Mando par ci, Mando par là. Son nom fut la chanson des belles et mignonnes jeunes filles du quartier.
Il avait une personne avec qui il passait la majeure partie de son temps, avec qui il partageait les bonnes et mauvaises nouvelles. C'était son frère Kaba Sarr. Lui n'était pas comme grand père. C'était une personne très calme. Une personne pour qui le bonheur de son prochain était sa quiétude principale. Tous les deux ils ont en tout cas écrit une belle et longue histoire ensemble. Ils avaient ce sentiment réciproque d'affection ou de sympathie qui ne se fondait ni sur la parenté ni sur l'intérêt.
Tout le monde presque parlait d'eux tellement qu'ils étaient beaux ensemble. Ils étaient des amis de longue date, aux liens très forts, unies par des histoires, des anecdotes, des malheurs et des joies intenses.

Mando Sarr mon grand père et Kaba Sarr son ami s'étaient mariés et avaient eu d'enfants.
La femme de Mando s'appelait Dado Diouf. J'ose dire qu'elle était identique à son mari côté comportement. Très généreuse et très ouverte, elle attira beaucoup de jeunes vers elle dès son arrivée dans le quartier. Elle devint par la suite l'amie de Coumba Kane, femme de Kaba Sarr.
Mando Sarr et Dado Diouf formaient un très beau couple. De cette alliance nait Mansaly, mon père. Un homme très brillant durant son cursus scolaire. Un homme connu par sa maîtrise de la langue de Molière. Celui qui modérait toutes réunions et tranchait quelques litiges dans le quartier.
Notre famille fut une famille très respectée grâce aux œuvres de grand père et l'immense intelligence de Papa.

De l'autre côté Kaba le vieux avait quatre enfants, trois filles et un garçon. Ce dernier s'appelait Zanoune. Les deux fils ont respecté la coutume en étant à leur tour de très bon ami.
Mamam s'appelait Fané Ka et la femme de  tonton Zanoune s'appelait Mariza Konté.
Moi à mon tour je m'appelle Jorge Sarr et l'enfant né du couple de Tonton Zanoune et et tata Mariza s'appelait Hamid Sarr.
Comme tout ce qui dure, une amitié a son histoire, une histoire singulière que seuls des procédés d’investigation de caractère clinique peuvent tenter de restituer.
Moi et Hamid avons grandi ensemble. Mais ce qui me tracasse est que les amitiés actuelles sont plus ou moins étroitement liées au déroulement de la vie quotidienne ; aussi avons-nous consacré plusieurs questions à l’inventaire des manifestations les plus fréquentes de l’amitié, aux formes pratiques que prennent les rapports entre les amis, et à leur retentissement. Moi j'ai hérité du talent magique que possédait grand père (football) et Hamid lui était surtout très rusé.

*Serons nous des amis à notre tour ?*

(Suite)👇👇✍🏾✍🏾