Jorge est hors paire

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C'était un samedi et après le cours je devais prendre mon week-end. D'ailleurs j'ai même oublié de vous parler de mes études tellement que je bavarde sur Sophie. J'étais en deuxième année au lycée autrement dit en classe première. Je n'étais pas toujours le premier de ma classe mais je faisais la fierté de mon père. Il chantait toujours mes qualités. Ne dites pas que je me vente trop, oui s'il vous plaît. C'est juste que je vous cite mes qualités.
Le soir j'appelle Sophie. Elle était surprise de voir mon numéro sur son écran. Elle avait mis du temps mais a finit par décrocher.
-Salut bb!
Elle n'y croyais pas
- Mais b répond moi !
- Et toi qui n'aimait pas qu'on t'appelle bb !
- Tout coule, tout bouge
- Tu n'arrêtera jamais de me surprendre Jorge.
- Bref, il faut que je te vois aujourd'hui !
- Un peu exigeant là !
- Fais ce que je te dis !
Et j'ai raccroché.
Il fallait que je la vois pour deux raisons. D'abord la première était l'histoire de Mbirane et ensuite la seconde était sa dispute avec Mamita. Je dois gérer comme un majeur car je suis un mineur mais mineur émancipé. Oui je le sais car j'entendais les juristes de mon quartier en parler. Le Droit était une de mes passions.
Sophie venait d'arriver au moment je m'apprêtais à prendre une douche.

Soyez des leaders comme Jorge. Ainsi face à la découverte de l'infidélité, il n'y a pas de bonnes réactions : on fait ce qu'on peut. Cependant, il existe quelques prises auxquelles s'accrocher pour avancer. Jusqu'à l'éventuelle reconstruction de son couple. Et c'est ce que je vais essayer de faire. La première étape est donc de laisser les larmes venir et d’accueillir sa tristesse sans chercher à aller plus loin. L’heure n’est pas encore à la mise au point. Chacun réagit à sa façon, le plus important est d’attendre. Et moi Jorge j'ai beau attendu.
Sophie se dirige vers Maman et elles échangent quelques phrases de salutations.
Ensuite j'avançais vers la douche.
Sophie m'appella. Rapidement je l'ai demandé de m'attendre car la discussion sera longue.
J'ai pris un bon bain. J'ai pris le temps de bien m'habiller. Depuis que je suis jeune, j’ai toujours pris beaucoup de plaisir à m’habiller et à choisir mes vêtements. J’aime le fait qu’une tenue puisse nous donner de l’assurance, de la confiance en soi ou nous fasse nous sentir beau ou belle. Pour moi les choix vestimentaires sont une vraie forme d’expression ! Après avoir fini j'ai voulu sortir de ma chambre et d'un coup, Sophie entre et commence à crier sur moi.
- Tu me prends pour qui Jorge. Comment peux tu me faire venir jusqu'ici et se permettre de me saboter. Une chose, je t'aime ne veux pas dire que je suis faible. Ne me prend pas pour cette gamine qui te dit toujours oui, qui t'embrasse sans cesse, qui te court toujours d'après. Jorge je... Je... Je... Et elle ne pouvait plus continuer.
S'il vous plaît peu importe comment ou à quel point vous êtes aimer par votre partenaire, ne la faites pas souffrir. Même si je sais qu'un amour sans souffrance n'est pas un amour, je sais aussi que l'amour fait bien souffrir mais l'amour récompense.

- T'as fini !
- S'il te plaît Jorge.
- Je sais que tu te sens manipuler mais je t'assures que c'est pour une bonne cause. Prends place et reprend toi. Pense à moi, pense à toi, oui pense à nous. Nous avons construit quelques choses de merveilleux ensemble. Serait-ce une solution de tout fouttre en l'air. Et moi qui envisage de demander ta main. Qu'en penses-tu de tous ça ? Sophie, je t'ai fait venir pour tout soigner. Soigner ce mystère qui traverse nos relations. Je juge non nécessaire de se taire quand on a quelque chose à se dire. Dis moi tout, et je te dirai tout à mon tour. Sophie s'aimer s'avère facile, mais maintenir ce lien demeure compliqué. Beaucoup de relations aujourd'hui sont des passe-temps. Veux tu que la notre soit pareille. La confiance doit être la base fondamentale de tout ce qu'on fait ensemble. Beaucoup de jeunes se disputent aujourd'hui pour des questions très élémentaires et le regrettent après mais ne peuvent revenir en arrière. Je t'assures que si on les donnais cette chance, ils l'arracheraient à grande vitesse. Ils se considèrent comme des ex mais à l'intérieur ils s'aiment toujours. Veux-tu que ça soit pareil entre toi et ton Jorge. J'espère que non Sophie.
Sophie sans le vouloir versa de larmes et me serra fort.
- Maintenant est-ce qu'on peut parler chérie ?
- Oui Jorge en souriant.
- Pour la première, parlons de ta relation avec Mbirane.
- Il ne restait plus que çà. Je savais que ça allait arriver.
- Comment ça ?
- Je savais que Mbirane s'intéresse à moi. Cause pour laquelle je m'en suis méfiée. Je te jure que...
- Pas la peine chérie, t'as pas à jurer. Je te crois. Je te fais confiance.
- Jorge ce qui m'étonne c'est comment tu as su pour Mbirane et d'ailleurs à mon tour de te poser une question.
- Laquelle je t'écoute !
- Je vais citer Mamita, quoi de precieux entre vous ?
- A mon tour d'être sincère avec toi. Je sais que Mamita ressent pour moi. Oui j'en ai des doutes. Elle ne m'en a pas parlé mais je t'avoue qu'elle me fixe. Hamid en doute aussi. Mais il n'y a rien entre nous, je t'assure.
- Il y a quelque chose que je t'ai pas dit Jorge..
- N'hésite pas, dis moi tout.
- Excuse moi, c'était moi qui t'envoyais ces messages. Je voulais savoir si tu m'aimais mais crois moi c'était pour une bonne cause. Je m'apprêtais à te parler d'un projet de mariage. Et pour ça il fallait que je m'en assure.
Chers lecteurs, doutez vous de mon talent en matière de jeunes filles. Je vous avais dit que c'était soit Mamita, soit Sophie qui voulait me tendre un piège. Waouh sacré Jorge. J'en étais sûr.
- J'y ai pensé Sophie.
- Et pourquoi tu m'en a pas parlé ?
- Juste parce que ce n'était pas nécessaire.
Les réconciliations terminées, chacun eu ce désir d'embrasser son partenaire. Soudain Sophie bougea la tête de 8 cm vers moi. Je me repousse de 4 cm en arrière et elle souria. Elle s'approche de nouveau. Et on s'embrassa. Elle a voulu qu'on aille un peu plus loin mais pensant au projet de mariage j'ai dû la stopper pour ne pas s'y habituer. Et elle m'a compris. Je la raccompagna.
De retour dans ma chambre je pensais à comment faire pour gérer le cas de Mamita.
Hamid m'envoie un message et m'invite à venir danser chez lui.
J'ai cru qu'il était fou. Voir Hamid danser, chose que je ne me suis jamais imaginé. Je sentais que tout a changé. Et je me suis dépêché pour le rejoindre. Tanty Mariza était contente de nous voir enfin ensemble. On avait passé une excellente soirée entre potes.
Le dimanche je proposa à Mamita de la voir vers 10h30. A ma grande surprise elle était venue accompagnée de Angi.
- Salut Jorge disait Angélique en premier lieu.
- Oui comment allez vous.
Ça se passait sur le bord de cette belle plage. Le vent était bon pour aborder une discussion. Je demande à Mami d'écarter un peu pour priver Angi de la discussion. D'un ton je l'entend dire à son amie "saisie ta chance".
- Mami, je vais devoir te reposer la même question. Aimes tu Hamid ?
- Quelle question ! Comment vas-tu Jorge ?
- Répond, je plaisante pas !
- D'accord., je l'aime.
- Pourquoi donc s'en débarrasser. Nos partenaires sont parfois différents de nous. On n'a pas les mêmes goûts et d'ailleurs et il peut y arriver qu'on n'ai pas le même style. Un amour, c'est une lutte perpétuelle. Si tu l'aimes mets de côté ton ego qui ressent pour moi une pochette de sentiments. Pense à lui. Résiste moi. Je sais que je suis beau et que je fais un bon séducteur, mais l'important c'est pas ça. L'important c'est ton mec. Tu sais bien que je suis attaché à ta cousine Sophie. Et parfois je t'y envoyais. Serait-il beau de construire quelque chose toi et moi ? Je trouve que t'as la réponse à cette question. Bas toi pour ton mec. Une chose est sûre, j'entends les filles dirent que '' djiguene dou beug, dey mine... alors c'est valable dans tous les deux sens."  Fais de ton mieux pour qu'il sente ton absence. J'ai fini chérie.
Mami a coulé de larmes. Je ne savais pas quoi faire de plus. Elle avait honte et voulait parler mais c'était difficile.
- Jorge je...
- Ne dit rien s'il te plaît ! Je te comprends.
Elle a su à quel point son mec le manquait. Et elle m'a serré dans ses bras.
- T'inquiètes nous serons de très bons amis.
Et ensemble nous rentrons.
Le soir on proposa un dîner à quatre.
On s'est régalé. Ça été génial.

Waouh je n'arrivais pas à croire que j'avais tout réglé.
Comment j'ai procédé, je ne savais même pas.
Papa me disait toujours, fais toi d'amis et non d'ennemis.

Mon ami, mes ennemis

Fin de l'histoire.

A ma prochaine histoire

Titre : Elle n'est pas à toi.

Petit philosophe ❤️remercie tout ceux qui l'ont lu.

Mon ami, mes ennemisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant