Depuis que tu es là

02/ Il y a 3 ans

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Leila

Je fixe un timbre sur la lettre puis la poste en direction de la maison d'arrêt de Strasbourg, en espérant qu'il me réponde enfin. Puis continue ma route en direction de la pharmacie pour prendre des médicaments pour ma mère.

A 18 ans j'ai dû assister à l'arrestation d'Anis. Il en avait 20.
{ Flashback :

- J'espère que tout ça te plaît.

- Emmène moi n'importe où et ça me plairas t'en que je suis avec toi.

Il m'avais forcer la main pour que je viennent au restaurant avec lui ce jour là pour fêter mon anniversaire même si ce n'était que le lendemain.

- Pourquoi on a pas attendue demain pour faire ça ? Je m'empressai de lui poser cette question qui était sur le bout de ma langue depuis le début de la soirée.

- Écoute, c'est difficile à dire. À partir de demain on ne pourras plus se voir. Je pars en voyages pour des affaires. Je t'en parlerais une fois que je serais de retour.

- Tu vas où ?

- On en parlera plus tard.

- Et tu reviens quand ?

- Je sais pas

- Comment ça tu sais pas ? Dans quelques jours, mois ?

- Arrête de me poser 40 questions je te dis que je sais pas. Vaudrais mieux qu'on parle d'autres choses et qu'on profite ensemble.

Je voyais de sa main jusqu'à ses épaules qu'il était contracté, signe qu'il était tendue même si il essayait d'afficher un sourire sur son visage. Nous avons fini le dîner mais au lieu de venir avec la notes, le serveur arrive avec un gâteau d'anniversaire et tout le monde commence à chanter dans la salle, dont Anis.
Je souffle mes bougies en faisant un vœux et en espérant de toutes mes forces que lui et moi allons nous retrouver bientôt. Il me manquais déjà alors qu'il était encore tout proches.

- Alors qu'est-ce que t'a souhaité ? Demande-t'il avec son beau sourire dessiner sur tête.

- Un souhait ça ne se dit pas sinon il ne se réalise pas.

- Bon pas besoin que tu me le dises pour que je puisse te le réaliser.

Je n'ai même pas eu le temps de réagir qu'il se lève de sa chaise puis se mets à genoux en face de moi. Sans même contrôler mes membres je me mets machinalement debout et c'est à ce moment là qu'il m'annonce ces phrases.

- Je sais qu'on est encore jeune mais, je sais que c'est toi... je sais que c'est toi que je veux. Je veux que tu sois la mère de mes enfants. Je veux qu'on continue à faire tout ensemble comme on le fait déjà, je veux passer ma vie avec toi. Je veux allez voir ton père. W'Allah Leila je t'aime. Annonce-t'il tout stresser mais pour autant sans bafouiller. Est-ce que tu veux être ma femme pour le restant de ma vie ?

À l'écoute de ses mots, aucun son de sors de ma bouche je me limite à acquiescer de la tête pleine de joie et de bonheur sans pensée au conséquences ni au lendemain. Je sais aussi que c'est lui aussi que je veux. Tout le monde filme et applaudis pendant qu'il me passe l'anneau.

A la fin de la soirée certains viennent encore nous exprimer leurs félicitations pendant qu'on se dirige vers le parking pour prendre la voiture.
Je commence a constater qu'il regarde de plus en plus sont téléphone jusqu'au moment où il reçois un appelle.
Il me fait signe de monter dans la Mercedes en attendant qu'il arrive. Je mets ma ceinture pour ensuite n'avoir même pas le temps de checker mon téléphone qu'il s'empresse de monter dans la voiture très vite.

- Leila je te ramène chez toi j'aurais pas le temps de rester un peu plus.

- C'est à cause de quoi ?

Je ne suis pas dupe et je sais approximativement ce qui l'empêche de passer plus de temps à mes côtés. La journée il avait un travail plutôt banal mais une fois la nuit tombée tout son quartier le connaissait comme le gérant. Il vie dans une spirale mélangée au tour des stupéfiants et de la drogue où il n'arrive pas en sortir, bien qu'il en consomme qu'exceptionnellement, il en vend.
On en parle que très rarement. Il sait que je n'aime pas ça et ça nous gêne tout les deux de toutes façons. Sauf que là je sentais un feeling bizarre.

- Rien t'inquiète.

Il avance de plus en plus vite alors que les limitations de vitesse s'arrête à 50km/h.

- Mais à quoi tu joues là ?

- Je peux pas t'expliquer maintenant laisse moi faire.

Il reçoit de nouveau un appel où il répond et c'est son bras droit, Samy à l'appareil.

- Je croyais qu'ils devaient arriver que demain ! Cri Anis.

- Moi aussi mais apparemment c'est plus le cas. J'ai pas d'autre option c'est mort. Si j'envoie une équipe on va tous se faire cramé.

-Laisse tombée ils sont trop. Je te laisse les clefs de la chambre avec Leila. Tu viendras la chercher dans 30min pour la ramener chez elle, je t'envoie notre localisation. Je t'appellerais quand je pourrais, pour l'instant ne fais rien à part ce que je t'ai demandé.

- Pas de soucis mon frère.

Il raccroche.
Il se gare dans une ruelle peu éclairée.
Le sons de la radio et bientôt surpassé par le bruit assourdissant de la police, je constate dans le rétroviseur les phares bleu et rouge qui se rapproche de plus en plus de notre voiture.

- Leila écoute descends de la voiture et cache toi dans l'allée jusqu'à qu'on parte je suis désolé de pas te l'avoir dis plutôt je voulais pas te mettre dans la merde. Tien ça.

Il me donne des clefs, une enveloppe rempli de billet et un pistolet.

- Je t'aime Leila ne l'oublie pas. On se reverra le plus tôt possible InshaAllah.

Je n'ai pas osé dire quoi que ce soit. Je l'ai simplement regardé d'un air triste mais aussi dégoûté car il m'a menti. Mais je ne comptais rien lui reprocher. De toutes façons je n'avais pas le temps.
Je sors de l'a voiture et exécute les « ordres » qu'il ma donné.
Il me regarde quand même avec un air sur de lui puis sort de notre véhicule.
Les voiture bruyante qui nous suivait depuis toutes à l'heure s'arrêtent aussi et en sors 6 policiers.
Anis lève les mains signe qu'il se rendait mais les policiers l'attrape violemment et le plaque contre leurs véhicules. Ils le fouillent de haut en bas pour au finale lui mettre les menottes. }

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𝗡'𝗵𝗲𝘀𝗶𝘁𝗲𝗿 𝗽𝗮𝘀 𝗮̀ 𝗺𝗲 𝗱𝗶𝗿𝗲 𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗲𝗻 𝗽𝗲𝗻𝘀𝗲𝘇 !