Vers ce qui devait être sept heures et demie du matin, tu entendis quelqu’un sonner à ta porte, te forçant à quitter ton lit. Tu traversas alors l'appartement, encore enroulé dans ta couette qui traînait par terre, ne laissant que ta tête en dépasser
- Salut princesse ! S'exclama Wakasa lorsque tu ouvris la porte
- Ferme-la, les Haitani dorment
Il jeta un coup d'œil derrière toi et tu remarquas la traînée de sang qui coulait de son crâne
- Tu t'es pris un coup sur la tête ?
- Ça ? C'est rien t'en fait pas
- Ça saigne un peu quand même
Un soupir quitta tes lèvres et tu te décalas pour le laisser passer
- J'vais poser ma couette et j'vais te soigner
- C'est trop aimable
- Ferme-là
Il faut bien avouer que les réveilles forcé aussi tôt c'était pas du tout ton truc, étant d'ailleurs l'une des causes pour lequel tu avais arrêté les cours.
Tu posas donc ta couette sur ton lit, manquant de céder à l'envie de retourner te coucher pour ressortir, Wakasa était près du canapé, un marqueur noir à la main
- Wakasa n'ose même pas ! Grognas-tu
- Aller ça peut être drôle
- J'ai dit non, pas avec ce marqueur là, il s'en va trop facilement !
Un sourire apparu sur son visage et il prit un autre marqueur, passant quelques instants à dessiner sur le visage des Haitani avant de s'approcher de toi
- Ils vont te tuer. Soufflas-tu en partant à la salle de bain
Le jeune homme s'assit sur le bord de la baignoire et tu commenças à désinfecter sa plaie
- Contre qui tu t'es battu ?
- Des mecs du gang de ton frère mais t'en fait pas, j'ai gagné
- Mmh...
- C'est pas trop dur de te retrouver coincé entre les trois gangs ?
- Comment ça ?
- Eh bien tu as les Haitani qui sont au Rokuhara, ton frère au Kanto Manjikai et moi au Brahman
- Ne t'en fais pas pour moi, j'ai déjà fait mon choix
- Oh ? Et qui ?
- Ça ne te regarde pas, oh fait, évite de porter l'uniforme du Brahman quand tu viens ici, les Haitani ont parfois des potes du Rokuhara qui viennent et j'ai pas envie que mon appart devienne un champ de bataille
- Effectivement
Un silence s'installa, il te fixa quelques instants avant de poser un chaste baiser sur tes lèvres, te faisant frémir
- J'ai vraiment hésité à venir me glisser dans ton lit cette nuit. Murmura-t-il
- Comment ? Ma fenêtre était fermée
- J'aurais jeté des cailloux ou j'aurais jouet de la musique en chantant, comme Roméo ! Je te prends au mot ! Appelle-moi seulement ton amour et je reçois un nouveau baptême : désormais je ne suis plus Roméo.
- Depuis quand tu site du Shakespeare toi ?
- Je l'ai vu dans ta bibliothèque hier
Un rire quitta tes lèvres et il reprit
