chapitre 2

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Je me blottis dans ses bras en tenant fermement sa chemise bleue, comme si cela allait m'aider. Il me fait un baiser sur le front et me resserre contre lui.
-Je sais que...
-Non tu ne sais rien. Criai je en relâchant notre étreinte. Bordel, tu ne sais rien, sais tu ce que c'est que d'avoir toute une université à son dos ? J'ai rien demandé mais...
Je suffoque, je cherche de l'air mais rien. Oh non ! Ma crise a recommencé, j'ai laissé ma ventoline chez moi Niels est paniqué, il m'appelle mais je peux pas lui répondre. J'ai ma main sur ma gorge, j'essaie de respirer en vain. Je me sens soulever je sais que c'est Niels
-Chloé où est ta ventoline ? Dit il tout paniqué
- Au... Au... Au F
J'haletais, mais il était hors de question que ma crise s'empire et que l'on alerte mes parents.
Je suffoque plus , Niels essaie tant bien que mal de marcher rapidement avec moi dans les bras mais mon poids ne le lui permettait pas.

Niels
J'ai cette vie entre les mains qui lutte pour de l'air, c'est la première fois que je la vois faire une crise à cause des larmes. Le plus souvent elle ne pleure pas, elle se montre toujours forte. Qu'est-ce qui a provoqué ses larmes ?
Bon, en fait je sais, c'est son poids. Mais elle n'en est jamais arrivé aux pleurs.
J'arrive au F, le bâtiment du dortoir des filles et me précipite vers la chambre 10, la sienne. Elle avait les clés autour de son index,donc ça été facile d'y entrer. Sa ventoline était posée sur sa table d'études. Je me dépêche de poser Chloé sur son lit et m'en vais saisir cette putain de ventoline, lorsque je reviens à sa hauteur, elle ouvre la bouche, après avoir mis l'objet dans sa bouche, elle me montre de sa main de l'appuyer et je m'exécute. Au bout de deux minutes sa crise se calme, elle repousse gentiment l'objet signe d'arrêter et se couche
Chloé Kenza
Il repart poser l'objet sur la table et revient s'asseoir sur mon lit. Je nettoie furtivement mes larmes, honte de les avoir laissé couler... En plus devant lui
- Tout le monde a le droit de pleurer tu sais... Tu vas mieux. Dit il
- Oui... Merci. Niels merci pour cette attention et aussi de m'avoir sauvé de la mort mais éloignes toi de moi. Tam a été très claire
- Tamara ?! Attends tu pleurais pour elle ?
-Non ce sont les propos de Maëlle qui m'ont blessés mais rien de bien grave
-Attends. Qu'est ce que Tam t'as dit ?
Là, j'ai une idée... Je passe en mode destructrice de couples :
-Qu'elle ne devait plus me voir avec toi sinon elle me dégonflerait... Écoute Niels merci mais va t'en
BAM !...
Ma porte vient de s'ouvrir dans un fracas, laissant apparaître Noura et Tamara
-Chloé, tu ne revenais pas et j'ai pris peur. Certains étudiants m'ont dit que tu as fait une crise je suis allée à l'infirmerie tu y étais pas donc j'ai déduit que tu étais ici... Ça va? Commença Noura
- Oui je...
- Donc, les gens disaient vrai. Tu es avec ballon. Dit elle, le regard plein de mépris à Niels
- J'allais pas la laisser mourir. Et c'est quoi cette histoire de dégonflage ? Tu te crois meilleure qu'elle parce que t'es toute refaite ? Présente lui des excuses. Dit il d'un ton calme mais autoritaire
- Niels ! Tu oses me parler de cette manière devant elles ?! Dit elle en indexant tour à tour Noura et moi
- Présente lui des excuses
- Cause toujours. Dit elle avant de s'en aller en claquant violemment la porte
- C'est pas aussi la porte à ton père. Dit Noura d'un ton amusé
- Chloé.... Je vais y aller. Je sais que tu es entre de bonnes mains, à plus tard les filles. Dit il avant de filer
Noura me regarda et on éclata de rire
- Tu as vu ?

Tout a commencé avec un pariOù les histoires vivent. Découvrez maintenant