Mon réveil sonne, il est 8 heures. Pourquoi sonne-t-il ? C’est samedi aujourd’hui, je pourrai dormir jusqu’à 16 heures si j’en avais envie ! J’éteins mon réveil et commence à me rendormir, quand soudain le téléphone sonna. Un appel ? A 8 heures du matin ? J’espère au moins que c’est important …
Je me lève pour décrocher :
- Allô ? dis-je d’une voix endormie.
- …
- Allô ?...Allô ? ça vous amuse de réveiller les gens un samedi matin ?
- …
Je raccroche violement, et m’apprête à retourner me coucher, quand le téléphone se remit à sonner :
- Bon, qu’est-ce que vous me voulez ? dis-je furieusement
- Je… euh… bonjour, je voulais euh…comment vous dire ça…
- Qu’y a-t-il ?
- J’ai une bien triste nouvelle à vous annoncer…
- Laquelle… ?
- Eh bien voilà, j’ai le regret de vous annoncer de votre père est décédé, il a eu un accident de voiture…
Après avoir entendu cette phrase, mon cœur se mit à battre absurdement, je pouvais à peine respirer. J’essayais de toutes mes forces de retenir mes larmes…
- Mon père ? Vous en êtes certain ?
- Les médecins non pas pu le sauver à temps, il est mort dans la nuit au Calderdal Royal Hospital d’Halifax je suis vraiment désolé Julie...
- Merci à vous d’avoir téléphoné. Et, votre voix m’est familière, on se connait, non? Comment vous appelez vous ?
- …
- Monsieur, vous êtes toujours là ?
*bip...bip*
Je repose le téléphone sur son socle. Il y a quand même quelque chose qui me tracasse, pourquoi à t-il raccroché lorsque je lui ai demandé son nom ? Et puis…comment connait-il le mien ? Qui était cette personne ?
Bref. Cela m’importe peu maintenant, ce qui compte c’est que j’aille en Angleterre le plus rapidement possible, je dois voir mon père, il faut que je lui dise au revoir, une dernière fois.
Une fois ma valise faite, je m’apprête à partir, mais juste avant, je prends un stylo, un bout de papier, et commence à écrire :
« Olly, mon cœur,
Je suis partie pour l’Angleterre, je viens d’apprendre la mort de mon père, je suis encore sous le choc mais je dois absolument y aller, l’enterrement aura surement lieu demain. Je ne sais pas quand je reviendrai, mais je t’appellerais une fois arrivée.
Je t’aime,
Julie.
PS : J’ai laissé du poulet pour toi dans le frigo. »
