Son corps s'effacait de papillons. Elle n'était qu'éphémere, telle une chenille dans son cocon. Son coeur n'était que nectar. Sa chair, elle, n'était qu'une couverture de papier perméable. Elle regrettait d'avoir fait souffrir le monde. Elle regrettait d'être née à chaque instant. Ses jours étaient compté et elle n'avait pas le courage de se pardonner elle même. Son papillon intérieur, sa flamme, sa raison de vivre, s'était envolé avec son corps. Celui ci, mort, s'était asséché avant de libéré sa cage. Sa peau blanche avait jaunie, et avait craquelée. Ses lèvres avait pris un teint violet. Ses yeux étaient devenus vide, sans plus aucune expression. Voilà ce qu'elle était devenue. Son visage avait disparu. Puis son cou. Puis sa poitrine. Puis ses bras. Enfin son ventre. Son corps n'existait plus. Elle n'existait plus.