-PdV Connor.-

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Je tapote du doigt sur la table d'un air agacé. Tony me regarde, lui aussi semble agacé.

De nous deux, je pense que c'est moi qui suis la plus légitime de l'être. Trois ans dans le QG et on me colle le nouveau pour la prochaine mission. Je devais y aller avec Sam et Steve, mais les plans semblent avoir changé. Pour mon plus grand malheur.

Je soupire.

"Écoute Connor, c'est comme ça, un point c'est tout."

"J'ai bien compris que je n'y couperai pas. Mais sérieusement ? Le bleu ? Tu me le fout dans les pattes ? La mission devait être simple, je rentrais, je faisais de la lèche au gars pour lui soutirer des infos, et je partais avec ce dont on avait besoin."

"Oui, mais les plans ont changé. Celui qu'on veut arrêter est à l'intérieur. Donc on va l'arrêter directement. Tu ne peux pas y aller seule et Rogers et Wilson sont trop reconnaissables pour t'accompagner."

"Parce que lui, il ne l'est pas peut être ?" dis-je en levant les yeux au ciel. "Il a été recherché dans le monde entier pour acte de terrorisme. Et même si c'était pas lui le coupable, tout le monde sait à quoi il ressemble."

"Il ne ressemble plus à ça." lance Steve, assis derrière moi.

"Génial." Dis-je d'un air sarcastique. "Et il arrive quand ?"

"Je suis déjà là."

L'homme rentre dans la pièce. Effectivement, il n'est pas comme sur les photos que Tony m'a montré. Je le détail de la tête aux pieds. Il a les cheveux courts et une barbe de trois jours. Il porte des gants en cuire et une veste à manche longue. Quelle idée de porter ce genre de vêtements en plein mois de juillet.

Steve se lève et va faire une accolade à son ami.

"Ça me fait plaisir de te voir, Bucky."

Ledit Bucky lui rend son accolade et lui souris. OK, donc il a plus d'émotions que ce que m'avait raconté Tony.

Je lance un regard suppliant au milliardaire, tentant une dernière fois de lui faire comprendre que je peux gérer cette mission seule.

"Pas la peine Connor."

"Merde." Pestais-je entre mes dents. Je vais vraiment devoir me le trimballer alors.

Steve se tourne vers moi.

"Aller ! Vous allez bien vous entendre, j'en suis sûr."

"Comme cul et chemise même. Merci Cap." Je lui fais un clin d'œil et lève le pouce en l'air.

Mon ami me regarde, intrigué par mon changement d'humeur.

"C'était ironique, Steve."

"J'ai cru comprendre."

Je me lève à mon tour et me dirige vers la porte.

"Tu vas me payer ça, Stark."

"Oui, j'attends de voir ça." me dit-il en riant.

"On part demain, le bleu. Soit prêt, sinon, je t'assure que j'hésiterai pas une seule seconde à partir sans toi."

Je pars en claquant la porte.

Viva Las VegasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant