« 𝕷𝖊 𝕭𝖑𝖆𝖈𝖐 𝕷𝖔𝖛𝖊 𝖒'𝖆 𝖌𝖚é𝖗𝖎 »

[001]

a brazaagurl production

« Le Black Love m'a guéri »

Jardin📍

Moi : ... et ... arrêtez de prendre ma poupée
.. : Non elle est trop belle
.. : Grave. En plus maman elle dit toujours qu'on doit partager
.. : Arrêtez d'embêter ma princesse toi
.. et .. : Il veut quoi lui
Moi : C'est pour ça que t'es mon préféré
.. et .. : On compte pour du beurre
Moi : bah oui. Bon .. et .. fa-
.. : *Crie strident*

On se retourne tous et on se met à courir en direction de la maison. Arrivée dans le salon j'aperçois 4 hommes très grands en costard noirs, un homme en costard gris et mes parents au sol. Prise de panique je me blottis contre .. et .. L'homme au costard gris se retourne vers nous. Juste avec son visage et sa posture il dégage une mauvaise onde.

L'homme au costard gris : Bonjour les enfants désolé d'avoir fait autant de bruit je ne voulais pas vous déranger pendant que vous jouez.

Moi : *les larmes aux yeux* Pourquoi ma maman elle pleure et que mon papa il saigne de la bouche ?

.. : Tais-t-.

L'homme au costard : Voyons jeune homme ce n'est pas une manière de parler à sa petite sœur tout de même. Écoute ptit chou il se trouve que tes parents ont des services envers moi qu'ils n'ont toujours pas effectué. Alors je me dois de venir ici leur prendre quelque chose.

.. : Monsieur mes parents c'est difficile pour eux de travailler et de tous nous satisfaire. Si vous voulez vous n'avez qu'à prendre nos jouets.

L'homme au C.G : *rire* Tes petits jouets ne pourraient rembourser la dette de tes parents. Je les avait prévenu que je viendrais chercher un de leurs enfants si ils ne payaient pas dans les délais.

Moi : *en pleurs* Mais monsieur vous pouvez pas nous séparer. On est frères et sœurs. Svp ne faites pas ça

L'homme au C.G : Eh bien il fallait dire à tes parents de payer avant ma ptite.

Tout d'un coup il fait un signe de tête à ses hommes qui nous séparèrent moi et mes frères et sœurs. Nous essayions tous de nous séparer mais ils étaient bien trop forts pour nous.

L'homme au C.G : Eh bien lequel ou laquelle va venir avec moi.

Il commence à s'approcher de nous. Il nous touchait les cheveux, les dents et le visage. Il arriva enfin à moi. Il me regarda fixement dans les yeux et me caressa la joue ce qui me provoqua un frisson de dégoût.

L'homme au C.G : Tu es vraiment très charmante jeune fille. C'est quoi ton petit prénom ?

Moi : *lui crache dessus* Laisse moi tranquille espèce de moche. Tu pues de la bouche en plus.

Il s'essuya avec le revers et de son costard et me décolla une violente gifle. Je vis mon père essayait de se lever mais un des hommes de cet ignoble monsieur lui donna un coup de pied qui le fit se recroqueviller sur lui-même.

Ma mère : *en suffoquant* Je vous en supplie monsieur .. laissez mes enfants en dehors de tout ça. Prenez moi à leur places mais laissez ils n'ont même pas encore connu la vie.

L'homme au C.G : Eh bien ça il fallait y penser avant. *se retourne vers moi* Alors comment tu t'appelles ?

Moi : * reste silencieuse*

Il fit un rire nerveux, posa sa main derrière son dos et sortit un pistolet. Il le charge et le pointe vers mes frères et sœurs.

L'homme au C.G : Je te le répète gentiment une dernière fois COMMENT TU T'APPELLES ET TU AS QUEL ÂGE PUTAIN DE SALE NEGRESSE

Moi : *sursaute* Jahia Monsieur. Je m'appelle Jahia et j-j'ai 5 a-ans.

L'homme au C.G : Bah voilà ma puce c'était pas si compliqué. Désolé t'avoir crier dessus mais il faut se plier aux règles quand je dis A c'est A. Compris ?

Moi : Oui Monsieur

L'homme au C.G : Très bien ma chérie. *il me porte* eh bien sage que c'est toi que j'ai choisi comme remboursement de mes dettes. Tu vas quitter ta famille dès aujourd'hui. Tu as 10 minutes pour leur dire au revoir tu ne prends rien avec toi. Je t'attends dehors ne tarde pas trop stp je n'ai pas envie de m'énerver.

Il me dépose, fait un signe de tête à ses hommes qui lâchent mes frères et sœurs et ils sortent tous. Nous courrons tous vers nos parents.

Moi : Maman Papa vous allez bien ?
Ma mère : Je suis désolé les enfants à cause de nous vous allez être séparer de votre sœur
Moi : C'est pas ta faute maman
Papa : Jahia même si tu pars avec cet homme je te promets que nous te retrouverons tôt ou tard
.. : Oui on fera tout pour te retrouver
.. : Je t'aime Jahia je veux pas que tu partes t'es ma grande sœur
.. : Et moi t'es ma jumelle je t'aime trop pour qu'on se séparer comme ça
.. : Tient prend ce collier promet nous de ne jamais l'enlever. C'est la seule trace qui te restera de nous
Moi : Je vous le promets

On a continué à pleurer en se serrant les uns contre les autres. Je n'arrive pas à croire que je dois partir avec cet homme pour sauver ma famille. Les 10 minutes c'était écoulé c'était le moment pour moi de partir. Je pris juste une veste et sorti de la maison. A tout jamais.

Je me dirigea vers un 4x4 noir. Je ne vis que l'homme de tout à l'heure et un chauffeur. Ses hommes de mains c'était comme: volatilisé.

L'homme au C.G : C'est bien tu as respecté les délais je suis fier de toi. Maintenant nous allons quitter l* ** pour aller en France.

Moi : *larmes aux yeux* Je ne reviendrais jamais ici alors ?

L'homme au C.G : *me caresse la cuisse et la joue* Eh non trésor tu vas grandir en France chez moi avec ma femme et mes deux enfants.

Je n'aimais pas du tout la façon dont il me touchait et dont il me regardait. Malgré mon jeune âge je savais que cela n'était pas bien. Mes parents m'ont toujours appris à reconnaître des comportements anormaux que des personnes pourraient avoir envers moi.

Moi : Excusez moi Monsieur mais est-ce que vous pourriez enlever vos mains svp elles me gênent ?

L'homme : *remonte un peu plus sa main* Oh il faut savoir que j'aime énormément les petits jeux et ça se n'est qu'un jeu d'accord. Il n'y a rien de mal à ça. Quand nous allons arriver à l'hôtel je t'expliquerais les règles d'accord.

Moi : Oh excusez moi alors c'est juste qu'avant maman disait que lorsque un adulte me touche là bah c'était pas bien

L'homme : Oh tu as du confondre avec autre chose *enlève sa main* Tient tu peux boire ça tu dois avoir soif avec cette chaleur

Moi : *boit* Oui c'est vrai il fait très chaud ici. Merci beaucoup monsieur.

Après quelques minutes ma tête commença à tourner et je m'endormis.