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 "There's only two types of people in the world

The ones that entertain, and the ones that observe

Well, baby, I'm a put on-a-show kind of girl

Don't like the back seat, gotta be first "

Circus, Britney Spears

PDV APRIL : 

Il m'a fait de la peine, ouais...il a lâché quelques larmes hier soir...je sais pas pourquoi mais je sens qu'il a une vie difficile. Par contre il est vraiment lunatique parfois il est gentil et parfois il pète un câble. 

Ducoup bah je l'ai pris dans mes bras...on aurait dit un petit bébé, il était tellement chou. On s'est endormis comme ça...ouais, le lendemain je me suis réveillé par terre, lui toujours dans mes bras. J'ai pas osé le réveiller tout de suite...on sait jamais, il pourrait s'énerver.

 On va en cours et là de toute la matinée, on ne s'est même pas adressé la parole, on s'ignore mutuellement. Je crois qu'il a honte de ce qui s'est passé. Il a honte d'avoir pleuré, de s'être fait réconforté. 

Je pense que tout sa vie il a donné de lui l'image du mec rebelle, qui n'a pas de limites, et surtout pas d'émotions, que rien ne l'atteint...et il a honte de révéler sa vraie nature aux autres : quelqu'un de banal, avec des émotions. 

PDV AIDEN : 

Ouais...hier soir j'ai pleuré...un peu...enfin deux ou trois larmes. Ma mère m'a toujours dit que quand on pleurait, ça ne voulait pas dire qu'on était faible, mais ça voulait dire qu'on avait été trop fort trop longtemps. Je me suis toujours forcé à ne pas pleurer, même dans les moments ou j'en avais envie. 

Mais hier c'était trop...la dernière fois que j'ai pleuré remonte à mes 9 ans, ou mon père m'avait battu assez fort ce jour là et j'avais pas pu résister eux pleurs longtemps. Je me rappelle que a mère avait voulu s'interposer et...fin bref...faut plus que je pense à ça. 

Toute ma vie je me suis dit qu'aimer quelqu'un, c'était être faible. Tout simplement parce que ma mère aimait mon père. Et elle lui pardonne ses coups parce qu'elle est amoureuse, elle l'aime. 

Alors vers l'âge de mes 6 ans, le jour ou j'ai vu ma mère s'écrouler sous les coups de mon père, devant moi, j'ai pris une grande décision : Aiden Jones n'aimeras plus jamais personne...plus jamais. Je veux juste pas être faible et me faire avoir. 

Et je veux pas que April répète à tout le monde que j'ai pleuré, je veux pas que ma réputation de dur à cuir parte en fumé à cause d'elle. 

Je la regarde, elle est sur son lit, en train de faire ses devoirs.

MOI : April ?

APRIL : Oui ? 

MOI : Pour ce que t'a vu hier...genre les larmes, tu répète à personne ok ? 

APRIL : Ne t'inquiet pas ton secret est bien gardé...la réputation du grand Aiden n'est pas gâché et le grand Aiden peut continuer de régner. 

MOI : Exactement. Je dis fièrement. 

APRIL : Les gens ne sont pas tes sujets Aiden. 

MOI : Oh mais si, tu vois je vais te dire un truc, la vie est comme un échiquier taille réelle : il y a un roi, une reine, des cavaliers, des tours, des pions et des fous. Moi je suis la reine, je me déplace ou je veux et à la vitesse que je veux, je suis la reine parce que je l'ai choisi tu vois ? Maintenant à toi de choisir si tu veux être un pion ou quelque chose d'utile comme une tour par exemple, quelqu'un sur qui on peut se reposer et qui assure la défense, tu peux être un cavalier aussi, faire en sorte qu'on ne te vois jamais venir, être imprévisible, tu peux être un fou, habile...mais si vite démasqué, tu peux être le roi, ne servir à rien mais être le plus précieux ou alors tu peux aussi choisir d'être un pion, un mouton, d'obéir a plus fort que toi et de te plier aux règles. 

APRIL : Je pense alors que je choisirais d'être une reine. Dit elle d'un ton décidé. 

MOI : Impossible, c'est déjà moi dans cet internat. 

APRIL : Et alors, il peut y en avoir deux non ? 

MOI : Il n'y a qu'une reine. 

APRIL : Très bien. Considérons que tu sera la reine blanche et moi la noire. 

MOI : Nous sommes donc ennemis ? 

APRIL : Je ne dirais pas ça...seulement que nous sommes deux personnages audacieux et qui n'ont peur de rien. 

MOI : Et alors ? 

APRIL : Et alors si tu ne veux pas qu'il y est deux reine dans cet internat je préfère de dire qu'il n'y en aura bel et bien qu'une : Moi. 

Elle commence à me péter les couilles avec ses petits airs de princesse badass. 

MOI : T'es en train de dire que tu veux me déloger de mon rôle de bad boy du lycée ? 

APRIL : Pourquoi pas ? Après tout t'est pas si invincible que ça...

MOI : Et toi donc ? Combien de fois t'as pleuré hein ? Pire ! Tu as dit que tu avais peur. 

APRIL : Non. 

Et de mauvaise fois en plus. 

MOI ( en l'imitant ) : Ai..Aiden...arrête j'ai peur...s'il te plait...snif snif...

April me fixe dans les yeux. 

APRIL : En fait t'as rien compris. Les larmes et la peur ne sont pas un signe de faiblesse, ils font seulement partie de la vie, c'est tout, mais bon, ça t'est trop abrutit pour le comprendre. 

Je me retiens de ne pas l'encastrer dans le mur. 

MOI : T'est vraiment qu'une putain de pute. 

Elle me regarde avec des yeux qui plissent puis détourne les talons et part.  


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Bad boy VS Fille badassOù les histoires vivent. Découvrez maintenant