1: Réveil, cours et bonne nouvelle

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Comme tout les jours, mon réveil sonne à 6h, ce qui est beaucoup trop tôt pour moi, et je doit me traîner sous la douche pour ne pas me rendormir. Ensuite je descent prendre mon petit déjeuner, et je découvre tante Émylie penchée devant la télévision : elle regarde le présentateur expliquer qu'il risque de neiger la semaine prochaine.

   - Tante Émy, j'y vais ou je serai en retard ! lui dis-je en passant la porte de la cuisine.

   - D'accord mon chéri, pense bien à prendre ton déjeuner pour ce midi ! s'assura-t-elle.

   - Mais oui ne t'inquiète pas pour ça, tu sais très bien que si il y a une seule chose que je ne vais pas oublier, c'est mon déjeuner ! dis-je, en plaisantant.

   - Oui, mais je sais bien que tu est très tête en l'air ! répondit-elle sur le même ton.

   - Tu me connais trop bien, dis-je en guise d'au revoir.

   - Et c'est parti, direction le lycée youpi. me dis-je sans enthousiasme.
Il a beau être vrai que dans ce lycée, je suis une personne plutôt populaire, je n'ai pas vraiment d'amis, et à part Simon, ce sont plutôt des amis dit "toxics". Eux ne veulent être amis avec moi que pour ma popularité.

Je ne leur en veut pas vraiment, mais c'est vrai que ça devient énervant de toujours être suivit par une bande de filles "pom-pom girl", de "basketteurs" ou "rugbyman" qui, soit disant, veulent absolument être amis avec moi.

Bref, en arrivant au lycée, je me dirige tout de suite vers la bibliothèque, qui est un peu mon coin refuge, parce que j'adore lire et que les autres "populaires" trouvent que c'est ringard. Je retrouve Simon, qui lit un livre de science-fiction, affalé sur l'un des minis canapés de la bibliothèque.

   - Hé, dis-je en guise de bonjour.

   - Salut Sasha, me répondit-il. Dis moi, vu que tu est populaire et en plus délégué de classe, tu voudrais pas demander au conseil des élèves de nous mettre des sacs moins lourds ? Parce que ça pèse vraiment une tonne ce truc !

Il se plaint souvent que les sacs sont trop lourds, et j'ai beau lui répéter que je ne peut rien faire pour ça, à chaque fois il recommence à ce plaindre.

   - Je t'ai déjà dit que je peux rien faire pour ça !

   - Oui mais tu veux pas au moins essayer ?

   - On verra...

La sonnerie retenti, et Simon et moi nous levons pour aller à notre premier cours, celui d'histoire-géographie.

Pendant le cours, la phrase de M. Marcier me revint en tête : "Et vous verrez, cette année, je vous réserve une surprise pour Noël !"

De quoi est-ce-qu'il pouvait bien parler ? Je m'interrogeais là-dessus, quand je m'apperçut que tout le monde me fixait : ma prof m'avais interrogé sur les devoirs à faire pour aujourd'hui.

Je décide donc de me reconcentrer sur le cours et de repenser à cette fameuse surprise plus tard.

Quand la cloche sonne enfin, je me précipite presque dehors, trop impatient de connaître cette fameuse surprise. Simon me rejoint en courant.

   - Je peux savoir tu va comme ça ? me lance-t-il

   - Je suis juste impatient d'aller en Français, tu sais que M. Marcier nous a promis une surprise !

   - Raah, t'es vraiment un gamin c'est pas possible ! dit-il en souriant.

   - C'est pour ça que t'es mon meilleur ami ! répondis-je.

   - Mouais...

   - Aller, dépèche !

En arrivant enfin devant la salle, je découvre que je ne suis pas le seul à être impatient de connaître cette fameuse surprise : quasiment toute la classe à formé un attroupement devant la porte de la salle 212.
Quand M. Marcier ouvre enfin, tout les élèves se précipitent pour lui dire bonjour et aller à leur place.
Il attend le silence avant de nous faire asseoir, et commence son cours en disant que cette fameuse "surprise" sera dévoilée en fin de cour. Je comprend qu'il veut nous faire attendre pour ménager le suspense, et je DÉTESTE ça.

Ce Noël hors du communOù les histoires vivent. Découvrez maintenant