Chapitre 18 : Retrouvailles inattendues.

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> Point de vue externe.

C'est quoi ce bordel ? Demanda pour la énième fois Louis. Les deux jeunes filles se pincèrent les lèvres. Louis soupira, exaspéré par leur manque de coopération. Pourquoi mon putain de PC es t-il allumé ? Et pourquoi il y a l'adresse de Perrie affichée sur l'écran ? Questionna t-il. Abby et Maïte avaient les cheveux en bataille, des poches sous les yeux. Il était 02:23 et elles ne dormaient toujours pas. Je vous jure. Il marqua une pose et reprit: Si vous ne m'expliquez pas tout de suite pourquoi vous êtes entrées dans ma chambre, sans autorisation, je précise. Alors, vous ferez vos valises ! Hurla Louis, plus qu'énervé. Qu - Quoi ?! Cria à son tour Maïte. Abby souffla. Partir d'ici, n'était pas l'envie qui lui manquait. Repartit chez elle, profiter des temps de pluie et de soleil, tremper ses pieds dans la mer, accompagnée de ses amis. Sa vie d'avant. Avant de les avoir rencontrés.

Zayn et Liam les rejoignirent dans la chambre enfantin de Louis. Zayn venait tout juste de rentrer dans la villa de son ami. La couette était toujours tirée de part et d'autre de son lit, ses oreilés étaient posés sur une petite chaise à côté des étagères entre-ouverte, montrant qu'il s'apprêtait à aller se coucher. Pourquoi est-ce que vous gueulez à cette heure ? Jura Liam. Parce que ces deux demoiselles là. Il pointa son doigt en direction d'Abby et Maïte, qui étaient debout en plein milieu de la chambre. Elles sont venues dans ma chambre pas plus tard que ce soir. Annonça Louis. Et il s'avère qu'elles ont oublié d'éteindre mon PC. Et devinez quoi ? Harry arriva discrètement. Sur l'écran, on voit d'affiché l'adresse de Perrie. Reprit-il. Zayn écarquilla les yeux. Il était vêtue d'un haut simple noir, d'un jean foncé qu'il venait de re-mettre et rien d'autre. Comment ça se fait ? Demanda Zayn en se tournant vers les lycéennes. Elles ont voulu squatter chez ta meuf, c'est évident. Balança Harry, qui écoutait la conversation depuis l'encadrement de la porte. Zayn haussa un sourcil. Perrie était donc la petite amie de Zayn ? Se demanda Abby. Bien sûr que non ! Cria celle-ci vers Harry. Celui-ci jouait avec l'une de ses mèches rebelles, qu'il entrelassait dans ses doigts. La vérité, Abby. Rien que la vérité. Continua Louis. Nous avons voulu sortir nous amuser et on a cherché sur internet l'adresse où il y avait une éventuelle soirée ! Finit par lâcher Maïte. Harry rigola. On ne savait pas que vous allez être là bas ou alors que s'était la maison de ta petite amie. Continua Abby en se tournant vers se grand homme aux yeux noisettes et aux cheveux foncés. Il ne répondit rien. Vous n'avez pas à entrer dans ma chambre sans ma permission. C'est du savoir-vivre. Expliqua Louis. Si vous aviez voulu vous 'amuser' pourquoi vous nous avez pas accompagné ? Demanda Niall qui entra dans la chambre, en compagnie d'Enzo et de Chris. Je ne sais pas. Vous étiez peu-être sensé faire du bowling, non ? Alors que vous vous êtes retrouvés les fesses bien au chaud sur un canapé dans une soirée. Expliqua Maïte en regardant Chris. Nous avons fait un bowling, oui. Mais nous avons été à cette soirée parce que Zayn, Louis et Liam ont voulu nous présenter leur copines. Expliqua Chris, sur la défensive. Abby roula des yeux. On peut régler ça plus tard ? J'aimerai bien aller me recoucher sans être une nouvelle fois interrompu par des cris et des hurlements. Annonça Liam. Louis acquiesça, et ils repartirent tous se coucher.

*
Bip Bip Bip. . Une fois, deux fois, trois fois. L'alarme sur le téléphone d'Abby raisonait dans cette chambre commune. La jeune fille submergea et éteignit rapidement l'alarme pour ne pas réveiller sa 'colocataire' qui dormait encore. Abby grogna et se leva. Malgré avoir mit un réveil, de son plein gré, se réveiller était tout de même un combat quotidien. Elle fit rapidement le lit et ouvrit son armoire pour se préparer. Aujourd'hui elle voulait prendre l'air, faire un bon jogging, n'importe où, elle s'en contre-fichait. Elle choisissa ses vêtements et entra dans la salle de bain. La salle de bain était simple: le mur était peint en blanc et sur le sol, était déposé des carrelages grisés. La douche était installée dans le coin du mur. En face, il y avait une grande glasse avec un lavabo et quelques étagères où était disposé quelques parfum de femme ? Dior, Channel, Trésor, Démon et autres moins connues. La jeune fille fit couler l'eau et entra dans la cabine rapidement. Elle se lava avec les produits mis à disposition: Un champoing Syoss et un gel-d'ouche Dove. Abby s'entoura d'une serviette lorsqu'elle sortit de la douche. Elle mit son jogging noir avec un haut à bretelles blancs et une veste de jogging Adidas noir. Elle releva ses cheveux et fît avec un élastique une queue et elle se maquilla rapidement avant de repartir dans sa chambre. Abby ouvrit la porte et regarda en direction du lit opposé son amie. Elle dormait encore, conclua telle lorsqu'elle entendit des ronflements. La jeune fille s'empara de son iphone et de ses écouteurs avant de redescendre discrètement vers la cuisine. Personne, deduisa t-elle en faisant le tour de la villa. Abby s'avança dans la cuisine et se permeta de prendre une pomme et un vers de jus d'orange. Lorsqu'elle se retrouna elle sursota. Mon Dieu, Liam. Tu m'as fait peur. Annonça t-elle en reprenant son souffle. Je suis désolé. Expliqua t-il en souriant. Où vas-tu ? Demanda t-il en scannant de haut en bas Abby. Je vais faire un tour, ça ne me fera que du bien. Continua t-elle. Bonne idée. Je peux t'accompagner ? Demanda Liam, poliment. Non merci, j'ai envie d'être seule. Expliqua t-elle. Oh.. Lâcha Liam, déçu. Mais une prochaine fois. Promit-elle. Le jeune homme acquiesça et Abby le salua avant de claquer la porte derrière elle.

*

Il était 8:00 tout pile. La lumière se levait, le vent soufflait légerment et quelques voitures roulaient. Il fallait en profiter, se disa Abby. En effet, dans une heure tout au plus, la ville sera bondée de voitures polluantes, de bruits de klaxons et de gens qui bavarderons en plein milieu des rues. La jeune fille mis une chanson et plaça ses écouteurs dans ses oreilles. Elle traversa un passage piétons et s'orienta vers un grand parc. On ne voyait que du vert à perte de vue; les fleurs, les arbres, les plantes, l'herbe. On y respirait la nature. La jeune fille marcha sur quelques chemins de terres, passa devant plusieurs aires de jeux pour enfants et s'arrêta devant un banc. Elle s'assia et prit le temps d'admirer ces montagnes au loin, qui étaient cachées par un petit brouillard. Il n'y avait pas que des inconvénients à être ici, pensa t-elle. Abby déverrouilla l'écran de son portable et choisissa une nouvelle chanson The rose de Bette midler. Elle remit ses écouteurs correctement et elle s'enfonça dans le banc avant de s'asoupir.

*

Abby se réveilla à cause du vent frais qui balayait son visage. Elle clegnit à plusieurs reprises ses yeux et s'étira avant de contacter ses messages. Il était 12:07. Cela faisait déjà 4 heures qu'elle était partie, elle a dû dormir 3 heures. Il y avait plusieurs messages de Liam qui lui demandait quand comptait-elle rentrer parce qu'il s'inquiétait. La jeune fille lui répondit rapidement et fût interrompu par des chiens qui aboyaient, des cyclistes qui passaient dans l'herbe interdite, par des bruits de moteurs qui venaient dans une rue un peu plus loin et par les commérages de certains. La jeune fille soupira. Elle avait raison, le calme ne resterait pas si longtemps. Elle entendit un bruit qui venait d'à côté d'elle. Elle se tourna et fît un bond. Un jeune homme, décontracté, les cheveux bien coiffés, la veste ouverte avec le premier bouton de sa chemise détaché, était assi à côté d'elle. Tu as bien dormis Abby ? Demanda t-il en reprenant une bouffée de sa cigarette. Qu'est-ce que tu fou ici ?! Cria t-elle. Le jeune homme soufla, exaspéré par son vocabulaire familier. Abby le scruta du regard. On pouvait voir de la tristesse, de la haine mélangés à la peur. Il passa son bras derrière le dos de la jeune fille, et déposa sa main sur son épaule. Elle le repoussa rapidement. Putain ! Dégage ! Jura t-elle. Tu ne changes pas. Annonça t-il. Depuis combien de temps tu es là ? Demanda t-elle. Je dirai une heure. Répondit-il. Maintenant pars. Je ne veux plus te revoir. Elle insista sur le mot 'plus'.

Il était là comme si rien ne s'était passé. Comme si il avait tout oublié.

Your daughterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant