Nous étions le 10 octobre, pendant le cours de musique.
Marc s'était endormi comme tous les jeudis de 15 h 30 à 16 h 30. Mais cette fois-là, il ne se réveilla pas quand la cloche sonna. Il avait lu sur Wattpad jusqu'à 4 h du matin, c'est pourquoi il était si fatigué. Le professeur de musique qui approchait de la retraite à grands pas, sortit sans vérifier s'il restait quelqu'un et s'en alla en pensant déjà à ce qu'il devait acheter au supermarché.
Une heure plus tard...
Marc se réveilla avec un mal au cou – les tables, ce n'est pas très confortable, s'était-il dit. Il regarda sa montre, elle affichait 17 h 30 et il faisait déjà presque nuit !
Marc avait peur car il connaissait la légende. À ce que l'on racontait, le collège était hanté par ceux qui sont morts quand cet endroit était encore une prison !
Le garçon sortit de la classe de musique – le professeur avait oublié de fermer la porte à clé. Il monta jusqu'au bâtiment D. Rapidement des bruits étranges se firent entendre. Marc regarda autour de lui et crut voir des yeux qui le suivaient. Alors il se mit à courir le plus vite possible et s'arrêta devant ce grand bâtiment pour reprendre son souffle. Ce jeune homme n'était pas un sportif : à son dernier cours de sport, il n'avait réussi qu'à faire une pompe en 45 secondes !
Tout à coup, il entendit un son qui ressemble à un cri sans vraiment en être un. Il alla se réfugier dans cet imposant bâtiment. Il choisit de se mettre à l'abri dans le CDI car c'était un de ses endroits préférés dans le collège et où il s'y sentait en sécurité. À peine assis sur une chaise, il entendit un chuchotement et vit de minces lueurs spectrales en travers des livres. Marc s'enfuit sur la pointe des pieds et se dirigea vers le self mais s'interrompit à mi-chemin. Il se rendit compte que dans un self il y avait une cuisine et que dans une cuisine, il y a des couteaux. Celui-ci repensa aux films d'horreur qu'il avait vu, les revenants et les lames tranchantes ne faisaient pas bon ménages. Alors qu'il se retourna pour repartir, le jeune homme entendit de nouveau cette sorte de cri. Aussi, il rechangea de direction. Cette fois-ci, il décida d'aller vers sa classe d'histoire. Il était terrifié désormais. Marc n'était pas un trouillard mais presque. Tous les membres de son corps tremblaient tandis qu'il s'avançait vers le bâtiment H. Les arbres se balançaient au grès du vent, ils avaient perdus la moitié de leurs feuilles, ce qui les rendait encore plus effrayants. Marc aperçut deux points jaunes passaient devant lui à toute allure. Il se mit à courir en se disant qu'il avait fait assez de sport pour une vie en tout-cas pour la sienne.
Le jeune homme monta tout en haut du bâtiment – Bien ! Encore des escaliers !
Il essaya presque toutes les portes de l'étage avant d'en trouver une ouverte. Il entrouvrit la porte pour vérifier s'il pouvait y être en sécurité. Elle était vide alors il y entra. Mais quand son regard passa par les fenêtres, il crût voir des spectres et s'évanouit sur le coup.
Marc fut réveillé le lendemain matin par le cri de surprise du professeur d'histoire. Les autres professeurs qui se trouvaient dans les alentours furent alertés par ce cri. Le premier collègue à le rejoindre fut monsieur Gentil qui reconnut de suite son élève, Marc Durain.
Un surveillant appela sa mère pour la prévenir qu'il avait trouvé son fils. Rassurée, elle arriva au plus vite pour amener Marc à l'hôpital pour le faire examiner.
Les médecins lui dirent qu'il n'avait que quelques égratignures et une bosse sur la tête.
Bien entendu, la gendarmerie fut avertie et une enquête fut menée.
Les policiers expliquèrent que la cause des « cris » et autres bruits étranges provenaient des croassements de corneilles qui avaient fait un nid dans les conduis d'aération et les « spectres » n'étaient que des arbres que l'on ne voyait pas bien dans le brouillard.
Marc n'était pas sûr de ces théories mais il les accepta pour ne pas être pris pour un fou.
FIN
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Et si c'était vrai ?
HorrorPetite histoire d'horreur au collège. Écrite pour un cours de français lorsque j'avais 13 ans, je l'avais publié puisque je la trouvais pas mal.