Welcome in my world honey

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Je sors du bureau de l'homme qui va être mon futur client. Je sais si c'est mon client, pourquoi est-ce que c'est moi qui sors de son bureau? Et bien, que voulez-vous c'est comme ça avec les riches égocentriques qui aiment avoir le contrôle sur tout, alors que je suis clairement en position de force. C'est moi qui leur permet de ne pas perdre la face en se présentant accompagné dans leur soirée rempli de personnes aussi riche que le président, souvent ils sont beaucoup plus riche que lui même; dans leur costume hors de prix qu'ils ne remettront sûrement jamais. Ces soirées là sont souvent ennuyante, ils parlent tous de combien ils sont riches, des actions qu'ils possèdent un peu partout dans le monde, sans oublier de se venter de leur énorme piscine qui est dans leur 4ème maison au moins.

Heureusement que tout ça ne dure qu'une soirée, je ne suis là que pour le temps d'une soirée. A la fin de l'événement, la mascarade prend fin, les masques tombent, je récupère mon argent-si ce n'est pas déjà fait- ils reprennent ensuite leurs vies dans le luxe et les paillettes, dans leur monde où ils sont tellement le nez dans leurs papiers qu'ils ont besoin de moi, car ils n'ont pas le temps de se trouver une vraie petite amie. Ce qui n'est absolument pas pour me déplaire, étant donné que ceux à qui j'accroche mon bras sont la plupart du temps des riches. Quant à moi, je préfère nettement accompagner ceux qui sont dans le commun des mortelles, comme moi, et non tout en haut d'une immense tour en verre, et qui la possède en plus de ça; que l'on voit partout à New-York ; mon portefeuille quant à lui préfère, et de loin les riches tout en haut d'une tour de verre.

Honnêtement, j'aime beaucoup mon travail, il n'est pas du tout épuisant, tout ce que j'ai à faire c'est mettre une magnifique robe de luxe, coller un faux sourire sur mon visage, savoir danser avec classe; ce qui n'est pas du tout compliqué puisque la plupart du temps presque personne ne danse hormis l'organisateur de cette soirée avec sa femme(ou bien une actrice comme moi). Et puis pour finir avoir de la prestance, et faire semblant d'être amoureuse. Voilà c'est terminé, pas de bisous, excepté si c'est nécessaire pour perfectionner le jeu d'acteur, mais rien de plus, surtout pas de sexe! Le contrat qui est rédigé par ma personne l'interdit formellement, et puis ce n'est pas comme-ci j'avais envie de le faire avec des hommes qui pour certains menaçaient de se casser la hanche en marchant, alors pour un effort physique de cette ampleur je vous laisse imaginer. Ensuite, mon travail s'arrête là, je ne garde aucun contact avec eux (ça aussi c'est dans le contrat) sauf si ils ont encore besoin de moi pour une autre mission, c'est comme ça que j'aime appelée la tâche que je fais, une <<mission>>.

J'arrive enfin au pied de mon immeuble, bon j'avoue que je me suis arrêté en route pour acheter ma robe pour ce soir. Je prends l'ascenseur, j'habite au huitième étage, il ne faut pas abîmer ces magnifiques pieds avant ce soir. Bon, j'avais surtout la flemme, en plus je ne monte jamais chez moi avec les escaliers, je n'aime pas le sport. Je mets ma clé dans ma serrure, mais je constate que ma porte est déjà déverrouillée. La paranoïaque que je susi, verrrouille toujours la porte, je prends alors ma bombe lacrymogène et un stylo, au cas où si je dois planter quelqu'un avec, direct dans la jugulaire. J'ai vu ça dans un film hier! L'espoir fait vivre, parce que à mon avis si on doit se battre je ne perds pas tout de suite mais je finirai par perdre. Je rentre d'un pas prudent dans mon appartement en faisant le moins de bruit possible. Ce que je vois me sidère. Mes deux attardées de sœurs allongées dans mon canapé comme-ci elle payait le loyer.

-C'est chez votre mère ici?dis-je en haussant les sourcils agacée.

-Qu'est-ce que tu fais avec une bombe lacrymogène ?me demanda l'une d'entre elle comme-ci ce n'était pas évident.

Franchement il faut tout leur dire à ces deux là !

-J'ai cru que c'était un voleur ou je sais pas! En tout cas ma vie était en danger là !dis-je en haussant le ton.

Le contratOù les histoires vivent. Découvrez maintenant