Le contrat

Habiter chez un imbécile

Manhattan, 20h

Mes soeurs sont parties depuis 19h30, elles m'ont aidé à faire ma valise d'abord. Elles voulaient nous laisser seuls apparemment, mais nous laisser seuls pourquoi ? Oh, je viens de comprendre. Beurk non. Enfin, c'est pas beurk,ce serait même plaisant... Un "toc" à ma porte me fit sortir de mes pensées. Elles ont oublié quelque chose ? J'alla ouvrir en pensant que c'est mes soeurs, mais à ma grande surprise je vis Kyle. Comment a-t-il eu mon adresse ? Il ne prêta attention à moi, trop concentré sur son téléphone, hors c'est lui qui a toqué. Je toussa faussement pour attirer son attention. Il leva les yeux vers moi.

-Tu veux rentrer ou tu préfères m'attendre sur le pas de la porte ?

-Non, je veux bien rentrer.

Je me décala de la porte d'entrée, et il pénétra dans mon salon, il regardait partout de lui, découvrant où je vis. C'est le premier client qui y arrive, je sens déjà que nous deux, ce ne sera pas comme les précédentes missions que j'ai pu avoir. Je lui proposa de s'asseoir, mais il refusa, tout comme il refusa mon offre pour une boisson ou quelque chose à grignoter.

-Je ne veux pas de tes trucs qui seront sûrement empoisonné. C'est petit chez toi ! Heureusement que nous allons chez moi, et qu'on ne vit pas ici, je me serai sûrement senti étouffé dans ce trou à rat.

Oubliez ce que j'ai dis sur les efforts, que la détestance recommence. Ce mot n'existe pas. Ca ne me dérange pas de l'inventer pour lui !

-C'est vrai que ta maison ne donne pas l'image que tu es un chien, étant donné qu'elle est beaucoup plus grande que la niche dans laquelle tu devrais être.

Oui, je suis blessée, je suis amoureuse de cet appartement, je le trouve super spacieux, j'ai un mini étage, deux chambres, et une immense salle de bain, mais d'un point de vu de riche qui habite dans une maison plus grande que celle de Barbie, ça doit sembler minuscule. Mais je n'en ai rien à faire, tu ne critiques pas mon chez moi, mon petit bébé. C'est là qu'on voit combien je suis casanière... Enfin bon, que voulez-vous, c'est trop confortable ici.

-Comment t'as su que c'était ici chez moi ?me décidai-je enfin à poser la question qui tournait dans ma tête depuis que je l'avais vu sur mon perron.

-J'ai mes sources, répondit-il avec un clin d'oeil.

-T'as demandé à mes soeurs ?

-Je ne me rappelle même plus de leurs prénoms chérie, dit-il nonchalamment.

Je leva les yeux au ciel, c'est pas vrai il a vraiment une mémoire de poisson rouge. Mais bon, ce n'est pas plus mal, au moins je suis sûre qu'elles ne pourront rien faire qui me mettrait dans une position embarrassante. Je partis chercher mon énorme valise, puis retourna au salon, où il était, et sur son téléphone. Il se tourna vers moi en entendant le bruit de ma valise que je posa sur le sol. Il prit la valise, et alla vers ma porte, je vérifias que je n'avais rien oublié, et que tout était en place, puis je le suivis. Je ferma bien ma porte à clé, puis nous allâmes vers la cage d'ascenseur. Nous montâmes ensuite une fois qu'il fût à mon étage.

Je tourna ma tête vers lui en sentant son regard sur moi depuis que nous sommes monter, ça ne semble pas le déranger que j'ai vu qu'il me matait. Dans un ascenseur c'est intéressant, d'autant plus qu'il prend beaucoup de temps pour arriver au rez-de-chaussée. Je m'étouffa en entendant ma petite voix, je me demande si c'est ma conscience, je n'ai jamais su réellement ce que c'était. Je suis tout simplement celle de nous deux qui dit le fond de ta pensée, d'ailleurs il y a autre chose qui devrait aller au fond, je dis ça je dis rien. Je détourna mon regard du sien,étant gênée par ma propre pensée. Heureusement pour moi, on arriva au rez-de-chaussée. Oh, ils ont peut-être réparé l'ascenseur. Je dis ça parce que, ces temps-ci, l'ascenseur était devenu extrêmement lent.