Dans les ténèbres

2. Incertitudes

Ces apparitions, ces cauchemars me suivirent jusqu'à mon adolescence.
De mes 6 à 8 ans et quasiment chaque semaines, les monstres étaient là.
Mes parents ne sachant que faire m'avaient inscris chez un psychiatre du nom de M.Carlet. Ce dernier appelait mes apparitions des "terreurs nocturne" et selon lui c'était fréquent chez les enfants en bas âge pourtant il n'avait jamais vu un cas comme moi: il me décrivait entant "qu'enfant perturbé par des agitations nocturne anormalement régulières". Tout ce baratin pour ne pas me dire que j'étais "taré" comme le disait mon oncle Stan. Ces apparitions faisaient débats dans ma famille, mes parents refusant les médicaments et ma famille les encourageants à les accepter, tout comme M.Carlet.
De mes 9 à 13 ans tout s'est atténué.
Je les voyais de moins en moins et mes parents me croyaient guéris. Ils avaient même organisé une fête en l'honneur de mes 6 mois sans terreurs nocturne. Tout cela semblait derrière moi, je dis bien "semblait".
À mes 14 ans tout redevint comme avant: j'enchaînais les nuits blanches en essayant de les combler comme je le pouvais sans réellement y arriver.

Depuis le début, je me rend compte que je vous parle du côté familial et de mon cercle privé mais qu'en est-il pour l'école ?
Je ne vais pas vous le cacher, j'ai, jusqu'à mes 16 ans, pu le cacher et j'en suis assez fier.
Ce n'étais pas chose facile.
Je ne sais même plus comment cela à fuité mais j'ai eu droit au surnom de "dodo" jusqu'à la fin de ma scolarité. Cet endroit merveilleux qu'est l'école, là où on se fait des amis, où l'on bâtit son futur et tisse un raiseaux de relations. L'endroit où les brutes et hypocrites prolifèrent dans l'unique but de se nuire... là où tout semble si superficiel...

A la fin de mes études mes craintes avaient atteintes leur paroxysme. Je n'étais pas un élève brillant (loin de là) et mes nuits étaient toujours aussi agités. C'est ainsi que je me retrouva à Greenhill, magnifique bourgade... pour y mourir lentement.