Chapitre 12

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Dans la peau de Amina

Je m'enferme dans ma chambre en sortant toutes les larmes de mon corps 😭😭😭. Je ne comprends pas réellement ce que Aïda joue , à chaque fois elle m'inflige de la douleur comme si qu'elle n'est pas une membre de la famille. Pourquoi toute ma famille me déteste autant ? Pourquoi ma mère ne se soucie pas de sa fille 😭 ? Elle est partie comme ça sans rien me dire. Je ne vois plus l'importance de vivre walay...😭(en mettant la tête sur les genoux). C'est lorsque j'ai levé la tête que j'ai remarqué la présence de ma patronne Nafi dans ma chambre

Nafi : Amina éeeee yaw lay wakhal ( Amina , c'est à toi que je parle )

Moi : tata man je ne comprends pas pourquoi Aïda se comporte mal avec moi. Elle ne me supporte pas je ne sais pas pourquoi (en pleurant).

Nafi : Amina man xam na Aïda bou bakh barina problème torop mais nak deugg rek lako xamé(Amina , moi je connais Aïda très bien, certes elle a beaucoup de problèmes mais tout ce qu'elle dit est vrai).  

Moi : Tata Nafi lo beuga wakh fofou ?( Tata Nafi , qu'est-ce que tu veux dire par là) avec un air surpris

Nafi : Lima beuga wax dal moy man douma yor kouy sathi ak kouy nangou diekeurou diambour yii lolou mom menou mako (ce que je veux dire c'est que je ne peux pas admettre dans ma maison  quelqu'un qui vole et qui prend le mari d'autrui)

Moi : Alors tu crois que je suis ici pour te voler ou te prendre ton mari ? Si c'étais ça, j'aurai pu le faire depuis mon arrivée. Ok je vais sortir de ta maison pas de souci ( avec les larmes aux yeux )

Nafi : Voici ton payement (en me tendant des billets). Ranges tes bagages et tu sors de ma maison

Ma vie n'a aucun sens , toute ma famille ignore ma présence comme une orpheline.  Mais bon , Dieu est avec moi
Je fais mes affaires et je sors avant que personne me voit.
Je ne sais plus nul part où aller , j'erre dans les rues avec un état triste , désespéré, perdu , comme une folle. Puis, j'aperçois une femme à distance réduite (handicap) en face de moi

Elle : Ça va ma belle ? Tu vas bien ?

Moi : ... ( je la fixe sans dire rien )

C'est lorsque j'ai ouvert les yeux que je me suis rendue compte que je me trouve dans une chambre plus précisément sur le lit avec la femme dont j'ai rencontrée dans la rue

Moi : vous êtes qui ? ( en me levant) Qui vous a envoyé? Aïda ? Qu'est-ce-que vous me voulez ?

Elle : je ne te fais rien de mal , personne ne m'a envoyé s'il te plait assieds toi d'abord je t'explique

Je m'assois en l'écoutant

Elle : je t'ai trouvé dans la rue avec un air inexplicable. J'ai décidé de venir prés de toi pour te parler mais malheureusement tu avais perdu la connaissance. Et là j'ai demandé de l'aide à des passants pour t'amener chez moi. Lorsqu'ils t'ont déposé sur le lit , j'ai appelé vite le médecin et alhamdoulilah il m'a dit que c'est juste la fatigue. Voici les médicaments qu'il m'avait demandés d'acheter ( en me les montrant). Bon , je ne te ferai rien de mal , je voulais juste t'aider en tant que femme.

Moi : Je suis vraiment reconnaissante de ton aide . Tu pouvais m'abonner dans la rue comme tout le monde mais tu ne l'as pas fait. Si je connais un mot plus fort que "merci" , je te le dirai . Merci infiniment

Elle : Je t'en prie ma sœur, je dois t'aider car on est tous de même Adam et Eve. Si tu veux quelque chose n'hésites pas de m'appeler. Je te laisse reposer après on fera de connaissance d'accord ?

La chronique d'Amina : Ma vie pénibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant