nail paint ⁂ larry stylinson (in french.)

tampons and makeup.

harry grogna alors qu'il se cogna à la dure barre de fer qui se tenait derrière son bureau de caissier. il détestais vraiment le métier de caissier, enfin il détestait sur le fait de travailler dans un supermarché, surtout quand son contrat est de travailler dans la section 'femme'. il détestait quand des femmes venait le voir en tenant un paquet de tampons ou de serviettes et lui demandait si ils étaient super absorbant ou si ils les avaient en jumbo size. ça le faisait devenir fou, honnêtement.

"suivant." il marmonna en pianotant sur son bureau, trop ennuyé pour regarder le nouveau client.

"achats s'il-vous plaît." il tapota sur les touches de la caisse et le tiroir s'ouvrit accompagné d'un petit bruit métallique.

"ceci s'il-vous plaît." une petite voix cassé qui n'était pas féminine du tout résonna. harry leva la tête sous le choc. il était rare que des hommes entre dans cette section, puisqu'ils achetaient rarement du maquillage ou ce genre de truc pour leurs femmes ou petites-amies.

au moment où les yeux verts rencontrèrent les bleus, l'air dans les poumons d'harry fut aspiré par la beauté du magnifique garçon (qui avait un beau sourire) qui se tenait devant lui.

"oh-okay." balbutia harry et fuck, il ne bégayait jamais. il n'avait jamais bégayé de sa vie, même quand il avait vu le plus beau des plus beaux garçon.

celui aux yeux bleus rigola et couvrit sa bouche avec ses petites mains. il n'a pas fallu longtemps pour qu'harry remarqua que ses doigts étaient peints en verre menthe alors que son index était couleur pêche avec deux petits points argentés au milieu.

harry remarqua ensuite les produits posés sur le tapis de caisse, trois pots de -dieu ne sait quelle unique couleur-
vernis, un pinceau à pointillés et une bouteille de dissolvant.

"ce sera tout ?" demanda harry, sa gorge était soudainement devenue sèche. il n'avait jamais rencontré quelqu'un -particulièrement un homme- qui peignait ses ongles. c'était un moment assez bizarre pour lui mais il ne pouvait pas résister à la magnifique créature qui se tenait devant lui. la situation n'était pas gênante.

"oui." répondit poliment le garçon, et l'attention d'harry se porta sur ces belles lèvres, qui, elles-mêmes étaient couverte d'une fine couche rosée.

harry savait que c'était malpoli mais il ne pouvait pas s'empêcher de le regarder. pour deux raison- a. c'était un des plus beaux garçons qu'il n'avait jamais vu et b. il était intrigué, pas effrayé de son vernis et de son rouge à lèvres.

"c'est, hum, une belle couleur" souris harry, en essayant de paraître le plus gentil possible, mais de la façon dont les mots sortaient de sa bouche, on aurai pu croire qu'il était méchant.

le garçon se redressa. "hum, merci.." il dit, timidement.

"je ne- tu sais je-je- putain- j'aime vraiment- je rigole pas." bafouilla harry, et à chaque fois qu'un mot sortait de sa bouche il voulait taper sa tête contre le mur.

"c'est bon, je suis habitué." le garçon souris légèrement et avança sa main pour prendre le sac en papier marron des mains d'harry.

"non vraiment- je ne- pardon, tu me rends énormément nerveux !" s'étouffa harry.

"nerveux ?" demanda le garçon, en soulevant son sourcil.

"tu est tellement joli et- merde les garçons ne sont pas jolis- j'ai juste- tu- oh mon dieu, tuez moi!" harry devint rouge comme une tomate et baissa la tête, il voulait ramper dans un terrier de lapin et y passer sa vie. il se sentait idiot.

"t'es drôle." s'amusa le garçon, et harry était confus. normalement, si il avait appelé d'autres garçons 'jolis', ceux-ci auraient certainement quitté le magasin, énervés et agacés. mais ce garçon était différent, il avait sourit et avait presque complimenté harry et sa stupidité!

"merci, je suis harry." rougis harry en tendant sa main, pour que louis la serre.

"je suis louis." et harry jura au ciel, que le nom était aussi magnifique que le garçon. louis.

"c'est un très joli- merde je veux dire, je-" harry soupira encore, il avait dit le mot "joli" deux fois, il était dans de la profonde merde maintenant.

"je vois ce que tu veux dire." ricana louis, en sortant un peu le bout de sa langue. "eh bien, on se vois plus tard, harry ?" dis louis en regardant sa montre.

"oui, on se voit plus tard louis."