Le ciel était bleu, je promenais mon chien, petit jack de huit mois le nez en l'air et la queue qui remuait.
Je faisais sa balade quotidienne du lundi, sur les bords de Seine à regarder les amoureux s'enlacer et s'embrasser.
Je ne trouve pas cette endroit très romantique à cause des déchets qui flottent et les voitures qui klaxonnent.
Il n'y avait pas beaucoup d'autres chiens, mais ce jour là, j'ai vu un golden retriever accompagné de son maître, blond, les yeux bleus avec une tenue des plus classiques, un polo blanc et un pantalon noir. Cette ensemble lui allait si bien, je n'ais pu décrocher mon regard de lui. Mes yeux ont croisés les siens puis mon cœur c'est mis à battre fort, s'en doute la gène qui me fait cette effet là. Il était si beau, je le regardais insistement, je le dévisageais presque...
Après ce regard j'ai rougi et j'ai fait semblant de m'intéresser au sol.
Il est passé à côté de moi et de mon chien, Hotto, qui ne cherchait étonnamment pas à renifler le derrière de l'autre chien.
Plus il s'éloignait, plus mon cœur ralentissait jusqu'à reprendre son rythme normal. Le beau garçon avait disparu et je continuais mon chemin remarquant que la joie de mon chien diminuait petit à petit, jusqu'à avoir la queue entre les pattes.
Pourquoi avait-il peur puisque l'autre chien était partit?Quelques minutes après, le ciel d'un beau bleu c'était transformé en gris déprimant, et en peu de temps les gouttes commençaient à tomber, de plus en plus fort et de plus en plus vite.
J'étais à trois kilomètres de chez moi, trop loin pour faire demi-tour alors je me suis dis que le plus intelligent serait de me mettre à l'abri.
Je me suis donc placer sous un arrêt de bus, un arrêt de bus où il n'y avait personne.Mais en peu de temps une personne m'avais rejoint, avec la pluie qui donnait l'impression d'un brouillard je ne l'avais pas tout de suite reconnue, mais c'était lui !
Le garçon de tout à l'heure le beau blond avec son chien, ils étaient essoufflés et trempé.
-Bon.. bonjour, se... n'était pas vous...que j'ai...vu il y a...peu de temps ? me demande-t-il en haletant.
Je rigole en lui confirmant sa question. Soudain nous sommes ébloui par les phares, ceux du bus qui se dirigeait vers nous. Il s'est arrêté et les portes se sont ouvertes, le garçon s'avance mais il a été refusé, parce qu'il était accompagner d'un chien. En descendant il m'a regardé et m'a dit :
- Nous allons devoir attendre la fin de la pluie ; ici ; seuls...
- Vous le dîtes d'une façon si dramatique, lui dis-je en pouffant de rire.
- Je trouve que ça donne un côté drôle à cette situation. C'est important de rire et de voir le positif !
- Pour le moment je ne vois pas vraiment le positif, je tremble de froid parce que je suis trempée, mon chien est tétanisé par l'orage et je n'ais aucun moyen de rentrer chez moi sans que mes vêtements fassent option éponge...
Il éclate de rire:
- Option éponge ? Je n'ais encore jamais entendu cette expression. Je pense que la pluie ne s'arrêtera pas tout de suite, asseyons nous!
Il s'assoit sur le banc humide et je fais de même en rassurant Hotto.
Après quelques minutes de silence il me pose une question très étonnante:
- Vous êtes trouillarde vous aussi ?
- Heu...non pourquoi ?
- Vous ne connaissez pas l'expression tel maître tel chien ?
- Ça n'est pas vrai pour tout, dis-je en levant les yeux, ça vous arrangerait bien, une fille apeurée par l'orage qui cherche à se rassurer en se blottissant dans les bras d'un bel inconnu ! Un beau film romantique nan?
Il rougit et détourne le regard. Concentré dans cette conversation je sursaute à cause d'un éclairage plus bruyant que les précédents.
- Et bien si nous sommes dans un film vous êtes une belle actrice, me dit-il en ouvrant ses bras pour m'y installer.
Je m'approche de lui, acceptant l'invitation. Ses bras se sont refermés sur moi ses vêtements étaient humide et froid mais ce câlin était chaud et rempli d'amour, c'était tellement confortable que je me suis endormie.
A mon réveil il ne pleuvait presque plus mais le soleil était toujours caché.
- Vous vous réveillez enfin, cela doit bien faire une heure que je vous sert d'oreiller.
- Et bien vous êtes très confortable !
Nous rions ensemble sous les quelques gouttes qui rencontrent le sol.
- Je suis désolée de devoir partir, il y a beaucoup moins de pluie que tout a l'heure j'aimerais en profiter. J'espère vous revoir bientôt !
Presque immédiatement après que je me soit levé une main attrape mon poignet et en peu de temps je me retrouve à dix centimètres du visage de ce beau blond. Quelques secondes après nos lèvres se rejoignent, nous nous embrassons, à ce moment-là un éclair illumine le ciel. Il se retire en me disant de me dépêcher si je 'e voulais pas faire option éponge. Le seule mot que je réussi à sortir est "merci". Nous partons chacun de notre côté, je n'ose pas me retourner. Je dois rentrée mais je n'en ai pas envie, je veux juste rester avec lui...je voudrais bien le revoir mais je ne connais même pas son prénom. Son prénom !
Je me retourne pour lui crié
"Comment vous appellez vous !"
Mais c'est trop tard il n'est plus là.
Hotto a renifler ma main comme pour chercher quelque chose, en l'ouvrant j'ai vu un papier plié en 4 dans lequel il y avait écrit: "Croyez-vous aux coup de foudre ?"
Le beau garçon me l'avais sûrement glisser lorsque l'on s'embrassaient.
Et cet éclair pendant notre baiser était-ce un hasard ?
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Coup de foudre ou simple tonnerre ?
Short StoryJe vais vous compter une histoire...mon histoire, celle d'un coup de foudre. Bonne lecture.