⸻ 𝙳𝙰𝙱𝙸 𝚇 𝙾𝙲
Illusiona, une vilaine de l'alliance des super-vilains renferme en elle des démons causés par son malheureux passé. Malgré tout, elle arrive à forger une belle relation avec un autre vilain, Crématorium couramment appelé Dabi. Cep...
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La soirée avait été mouvementée pour les deux vilains, un moment magique pour eux. Confortablement installée dans les draps, Illusiona se réveilla difficilement de son sommeil alors que les rayons du soleil traversèrent la baie vitrée étant donné qu'elle n'avait pas fermé les volets. Elle se redresse en balayant la pièce du regard et remarqua que Dabi n'était plus à ses côtés. L'appartement était silencieux.
"Peut-être qu'il a des choses à faire. Pensa-t-elle."
La jeune femme à la chevelure violette se leva de son lit et attrapa ses vêtements pour se rhabiller, elle fit un peu de ménage étant donné qu'il y avait encore les affaires d'hier soir. Elle finit par s'affaler dans son canapé et au même moment, la porte d'entrée s'ouvrit brusquement. Elle se tourna surprise et vit Toga et Dabi entrés dans le salon.
" Illusiona ~ On t'a ramené le petit déjeuner !
- Ferme là un peu, répliqua Dabi en soupirant, elle dort peut-être encore.
- Bonjour, intervient-elle en les saluant de signe de main.
- Tiens c'est pour toi, répondit Toga en lui donnant un petit sachet avant de se tourner vers Dabi un sourire en coin au visage, elle est réveillée !"
Les trois vilains s'installèrent de nouveau autour de la table basse, Illusiona croisa le regard du garçon et sourit mutuellement. La blonde alluma la télévision comme si elle était chez elle tandis que la violette se hâta de prendre une viennoiserie.
Quelques jours passèrent depuis l'anniversaire de Illusiona. Ce soir-là, Dabi arriva à la planque un peu en retard et remarqua qu'illusion était absente. Cela l'intrigua étant donné qu'elle était souvent celle en avance, il s'approcha de Twice installé sur le canapé et s'installa à côté de lui.
" Où est Illusiona ? Demanda-t-il.
- Elle est malade, répondit Twice en se tournant vers lui, elle m'a dit qu'elle avait attrapé un rhume..."
L'homme à la peau brûlée acquiesça les explications de l'autre vilain et décida d'envoyer un petit message à Illusiona. Une heure plus tard, aucune réponse. Ça l'inquiétait, et s'il lui était arrivé quelque chose ? Ce n'était pas normal.
23:00.
Le garçon à la chevelure foncée se dirigea vers l'immeuble où Illusiona vivait. Lorsqu'il arriva, il entra à l'intérieur et appela son prénom, mais elle ne répondit pas augmentant son inquiétude. Le salon était plongé dans l'obscurité et en arrivant dans le couloir, il remarqua que de la lumière sortait de sa chambre.
Elle était là. Assise sur le sol, elle était tournée face à son miroir. Ses yeux habituellement rouges étaient cette fois-ci écarlate. Des larmes coulées sur ses joues. Il fronça les sourcils étant donné que lorsque Illusiona avait ses yeux rouges écarlates était quand elle utilisait son alter.
Est-ce qu'elle l'utilisait sur elle-même ? Dabi s'approcha d'elle rapidement et passa une de ses mains sur ses yeux. Illusiona reprit ses esprits et se tourna brusquement vers lui, elle le regarda plutôt surprise de sa présence ici.
"Est ce que ça va ? Demanda l'homme à la peau brûlée, un air inquiet sur le visage. Tu utilises ton alter sur toi-même ? Pourquoi ? Tu pleures.
- Dabi...? Qu'est que tu fais ici ? Répliqua-t-elle, je...Hm...
- Est ce que tu veux m'expliquer ? Je serais à l'écoute."
La vilaine hocha la tête doucement tandis que Dabi essuya ses joues humides à cause de ses larmes, les deux s'installèrent contre le lit. Elle posa sa tête contre son épaule et soupira bruyamment, elle glissa timidement sa main dans celle du garçon pour entrelacer leurs doigts ensembles.
"Effectivement, j'utilise quelquefois mon alter sur moi pour me projeter dans une vie où je serais heureuse et normale. Sans souffrance, sans rien, expliqua-t-elle, je n'ai plus envie d'être là. Je suis déprimée.
- Je comprends, répondit-il en venant caresser ses cheveux, tu ne devrais pas utiliser ton alter sur toi. Tu pourrais confondre les illusions et la réalité. Même si c'est difficile, je sais que tu es forte. Tu arriveras à y passer au-dessus. Je suis à. Il y a des gens qui tiennent à toi, j'en suis sûr.
- Exact, je suis contente que tu sois là. Tu es le meilleur.
- Je sais, je sais !
- Ça va tes chevilles ? Ricana-t-elle.
- On va parler d'autres choses, dit-il en réfléchissant, pour te changer les idées. "
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