Timide- Sarah Morant

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" J'avais cherché à me fondre dans le paysage, en grosse froussarde que j'étais. Car, si certains craignaient les gens, j'avais surtout peur de leurs jugements. Ces préjugés de tout le monde envers se contemporains.  J'aurais aimé dire que j'étais unique au monde, que je m'abstenais de critiquer, mais les stéréotypes et les préjugés étaient humains et je n'échappais pas à la règle. La société avait fabriqué des moules qui nous façonnaient et lorsque vous ne vous conformiez pas aux classiques de la majorité, vous étiez rejeté."

" Il y en avait même pour qui une simple rencontre avait fait basculer leur quotidien."

" Je savais qu'on pouvait partir le matin, un matin banal comme il en existe des centaines, et revenir en découvrant que votre vie a basculé."

"On dit que le temps guérie les blessures. C'est faux. Le temps fait en sorte qu'on les oublies. C'est tout. La perte de nos proches est inguérissable. On ne peut jamais se soigner, à moins de n'avoir aucun cœur. Surtout quand c'était si.. Imprévisible."

" Les mecs avec des vestes en cuir ne sont pas dignes de confiance."

" Lorsque j'écris, il n'y a aucune barrière, tu comprends ?" Tu n'es pas rangé dans une catégorie. Un rôle que tu dois assumer. Tu poses les doigts sur ton clavier et tu te sens... voler.  Tu n'es plus vraiment toi tu n'es pas vraiment tes personnages non plus.  Tu es toute l'histoire, son intrigue, ses lecteurs. Ses défauts, aussi. Tu te faufiles entre le lignes pour hurler ton message."

" Plus on s'attachait à une personne, plus on lui donnait les moyens de nous détruire. C'était fou quand on y pensait : on permettait nous-même notre destruction."

" Ce n'es pas une vie, de craindre les pensées des gens qui t'entourent. Si tu montres que leurs paroles te touchent, ça ne fera que les encourager. Alors, même si tu n'es pas à l'aise en public, même si tu préfère rester dans l'ombre, il ne faut jamais, jamais t'empêcher de vivre pour les autres. Tu n'as qu'une vie, mon chérie. Sois assez égoïste pour te la réserver toute entière sans laisser quelqu'un t'en dérober un instants."

" J'aimais la littérature. Enfin non, j'aimais créer de la littérature et c'était totalement différent."

" J'étais déçue par ces personnes qui ne cherchaient pas à voir au delà-là de la surface ni à découvrir qui je pouvais être, si on me laissait le temps d'être moi-même."

" Les gens sont hypocrites de nos jours. Ils te jugent avant même de te connaître. Pourquoi me donnerais-je la peine de me mêler à eux ?Alors qu'ils me poignarderont dans le dos dès que l'occasion se présentera ? Pourquoi devenir leur ami si, à la fin, ils m'abandonnent quand même ?"

" C'était dur, parfois. les moments devenaient des souvenirs. Et les souvenirs s'oubliaient, inéluctablement. Le passé était le passé. Se le rappeler ne servirait qu'à réveiller de veilles blessures qu'elle préférait ignorer."

" La mort d'une personne qui nous est chère- sa disparition - nous change. C'est comme inscrit à l'encre indélébile en toi, mais... Mais tu ne dois pas- tu m'entends - tu ne dois pas laisser cela gâcher le présent. Tu es devenu celle que tu était destinée à devenir et tu ne dois pas changer."

" Un grand homme as dit un jour que l'écriture, c'était avoir le cœur qui éclate en silence. Je trouvais ça niais, avant d'essayer. Et puis, j'ai compris ce qu'il voulais dire. Tu as ce papier, ce bout de page blanche, et toi. Tu sais que, quoi qu'il se passe, ce papier ne te jugera jamais. Peu importe ce que tu écris, peu importe que tu sois douée ou mauvaise, populaire ou rejetée, intelligente  ou bête. Tu laisses toutes tes émotions t'échapper en même temps et c'est merveilleux, ce sentiments de libération et de bonheur qui en découle. "

" Est-ce que tu as parfois cette impression que ta vie ressemble à un feuilleton américain ?"

" Peut-être étaient-ce les personnes importantes de nos vies qui nous modelaient sans s'en rendre compte."

" Il sourit tristement face à son téléphone. Il avait le cafard, aujourd'hui. En réalité, il se sentait comme cela depuis quelques temps. A l'extérieur, il pouvait mettre ses problèmes de côté et faire comme si tout allais bien, comme s'il n'avait pas besoin d'aide. Mais, lorsqu'il rentrait chez lui... Lorsqu'il venait s'enfermer dans ce petit appartement suffocant... Il avait envie de se rouler en boule contre un mur et d'attendre que le temps passe."

" La vérité, c'est que je ne sais plus quoi faire, Matt. Je tourne en rond... Et personne ne peut m'aider."

" Parce que beaucoup disent des compliments, mais rares sont les personnes qui les pensent vraiment."

" L'amour ne se construit pas sur des réflexions. Il se bâtit sur du concret, les actes que l'on fait, les paroles que l'on prononce."

" J'étais là. J'aurais aimé être n'importe où loin de cet endroit et pourtant je me tenais là. [...] Mais les larmes coulaient, encore et encore, sans que je puisse m'en empêcher. Les gens me regardaient bizarrement mais, pour une fois, je n'en avait rien à faire. Jason se tenait dignement devant le cercueil de son père sans broncher. Il serrait sa mère dans ses bras alors que cette dernière s'écroulait sur son épaule. Il avait le regard vide, absent. Je savais qu'il ne se souviendrait probablement que de la moitié de la cérémonie, qu'il ne saurait plus mettre de noms sur les visages qui viendraient présenter leurs condoléances. Je savais tout ça parce que je l'avais déjà vécu. Il ne pouvait pas pleurer, Jason était bien trop fier pour cela.. Alors je pleurais pour lui, pour nous deux. Je versais ses larmes en espérant que cela lui enlèverait un poids."

" Alors, certes, j'avais peur. Je craignais qu'il ne me donne des ailes pour me faire ensuite chuter du haut d'un gratte-ciel. Mais je savais aussi que lui n'avait pas hésité à remettre cette même arme entre mes mains. Et, rien que pour cela, je n'avais pas le droit de fuir."

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