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Salem aleykoum, Hey

Bissmilah❤

Neïssa: Le Noir et le Blanc

"Ma mère m'a dit mon fils le hasard n'existe pas"

Neïssa

Sa mère nous ouvre la porte.
Mon regard se pose sur elle franchement j'étais ébloui.
Ma shaa Allah.
Elle avait grave des airs d'Assim.
Il avait tout pris de sa mère.
Du moins je pense car je n'avais jamais vraiment vu son père.

Elle me sourit légèrement.

Sa mère: Salem aleykoum, Neïssa c'est ça?

Moi: Aleykoum Salem euh oui c'est bien ça.

Sa mère: Moi c'est Warda mais tu peux m'appeler tata. Rentre rentre.

Je lui souris puis je rentre.
Elle m'emmène jusqu'au salon.
Asmaa et son père passent et me regarde en se foutant de ma gueule je crois que ça se voyait que j'étais stressée un peu.
En plus de ça ils se barrent eh eh faut pas me laisser en galère comme ça.

Tata Warda: Ça va?

Moi: Euh oui al hamdoulilah et vous?

Tata Warda: Tutoie moi olalala et oui al hamdoulilah. Tu veux quelque chose?

Moi: Ah non non merci mais c'est gentille quand même.

Tata Warda: Humm t'es zwina (mignonne/belle) ma shaa Allah.

Moi: Oh euh merci.

Elle me sourit.

Tata Warda: W'Allah je sais pas comment te remercier.

Moi: Me remercier pour?

Tata Warda: Mon fils. Kamel (son mari) et Asmaa m'ont tout raconté d'ailleurs Asmaa en savait beaucoup quand même. Mais w'Allah merci t'avais même pas à faire tout ça mais tu l'as fais quand même. Tu as fait ce que je n'est pas pu faire..

"Tu as fait ce que je n'est pas pu faire."
Cela m'a fait rappeler les paroles d'Assim.
"T'es la mère que j'ai pas eu."

Moi: Oh euh bah derien c'est normal.

Tata Warda: Non justement..t'en a fait beaucoup et je pense que je suis pas au courant de tout.

Effectivement.

Moi: Lui aussi il en a fait beaucoup pour moi. Ça allait dans les deux sens.

Tata Warda: Ça me fait plaisir d'entendre ça w'Allah. Tu sais pas comment ça me détruit..

Elle marque une pause.

Tata Warda: J'étais tellement mal vis à vis de mon premier mari que j'ai délaissé mon propre fils. La honte. C'était même pas voulu mais j'étais tellement mal. Puis quand je me suis reconstruite grâce à Kamel et Allah azawajal il avait déjà tirer un trait sur moi.

Çe me brisait le cœur.
C'était trop triste.
La pauvre, ça se voyait qu'elle s'en voulait de fou.
Mais les deux étaient fautifs.

𝑵𝒆𝒊𝒔𝒔𝒂: 𝑳𝒆 𝒏𝒐𝒊𝒓 𝒆𝒕 𝒍𝒆 𝒃𝒍𝒂𝒏𝒄Où les histoires vivent. Découvrez maintenant