DEUX OPOSÉS

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Je suis réveillée brusquement quand j'entend mon téléphone hurlait une énième fois à travers la chambre. Je l'attrape difficilement sans ouvrir les yeux et essaye de décrocher.

-Allo ?

-Mina ?       

-Lucas ?

-Vient j'ai besoin de toi.

-Qu'est ce qui ce passe ?

-Nabil a vu Mehdi.

-Quoi mais quand ?

-Nader l'a appelé tout à l'heure.

-Putain il fait chier lui.

-Et encore tu le connais pas.

-Ok j'arrive vous êtes où ?

-Chez lui.

-Je pars de chez moi.

-Fait attention à toi. Nader est dehors.

Je sors de mon lit et me dépêche d'enfiler un jogging et un sweat au dessus de ce qui me sert de pyjama c'est à dire un débardeur et une culotte.

J'attrape mon téléphone en route avant de quitter l'appartement.

En sortant du bloc la fraicheur de la nuit me frappe le visage.

A part une petite bande de jeune devant le bloc de Nabil qui tiennent les murs tout est relativement calme. Je les salue poliment avant d'entrée.

En entrant je tombe directement nez à nez avec Nader devant l'ascenseur qui me dévisage littéralement. Je ne prête pas attention et je monte par les escaliers.

-Attend deux seconde toi.

Je me retourne vers lui.

-Tu crois que ça va passer ?

-Quoi ?

-T'arrive comme une fleur après avoir foutu ta merde ?

-Lucas m'a appelé et si jamais t'as oubliée je lui ai rien demandée.

-Bien sûr.

-Nader je sais pas pourquoi t'as la haine contre moi mais je suis pas là pour foutre la merde dans sa vie.

-Alors barre toi maintenant même si c'est déjà trop tard. Dit-il sans me lâcher un regard tout en redescendant.

Je souffle et continue de monter jusqu'à ce que je me retrouve devant chez lui.

Je tire sur les manches de mon sweat avant de frappe à la porte.

Lucas m'ouvre des cernes sous les yeux.

-Si jamais y a quoi que ce soit appelle moi. Me dit Casper en me souriant timidement.

-Pas de soucis repose toi. Dis-je avant de fermer la porte derrière moi.

J'entre dans l'appartement sombre sans aucune lumière.

-Laisse moi Lucas. Grogne Nabil.

J'entre dans le salon. Des déchets de verre sont parterre une bouteille de vodka vide se trouve à mes pieds.

La vision de Nabil qui est assis à terre le dos contre le canapé, les jambes tendus une bouteille dans sa main me crispe, des mauvais souvenirs remontent.

Je m'approche doucement tout en gardant mes distances et ramasse la bouteille vide.

-C'est pas Lucas. Murmurais-je.