Prologue

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Ok, je vous explique. Hinata est ma copine. Nous sommes ensemble depuis cinq ans environ. Notre appartement se situe à Konoha, en plein centre ville. Assez proche de nos potes et nos boulots et assez proches de notre famille. Situation idéale. Sauf que, depuis quelques temps, Hinata soupçonne que je la trompe. Je ne suis pas dans sa tête, je ne saurais pas vous dire pour quelle raison. Hinata égale femme de ma vie. Naruto impossible de tromper Hinata. Nous nous disputons très souvent et je refuse de laisser cette idée dans sa tête. Néanmoins, Hinata a un souci quand il s'agit de discuter. Un rien la fait pleurer. C'est assez énervant parce qu'on ne s'en sort pas mais que voulez-vous, je l'aime comme ça.

Comme maintenant, elle est entrain de rédiger une liste de règle parce qu'elle a décrété que nous n'étions plus ensemble mais que nous devenions colocataire. Quand elle me dit ça, je ne peux pas m'empêcher d'étouffer un rire. C'est pour ça qu'Hinata est ma copine. parce qu'elle a des idées aussi folles que ridicules.

- Donc si je comprends bien, nous ne sommes plus ensemble mais nous habitons tout de même ensemble ? Je reformule avant de boire une gorgée de café. Tu te rends compte que c'est un peu ridicule comme situation ?

- Pourquoi ridicule ? Je trouve que c'est un bon moyen de nous laisser respirer.

- Si tu as vraiment envie de respirer, quitte moi, je lui propose avec un sourire en coin.

- Tu sais très bien que je ne quitte jamais mes partenaires.

- Nous ne sommes plus ensemble apparemment, donc je ne comprends pas pourquoi est-ce que nous devrions continuer d'habiter ensemble.

- Parce que c'est logique ! Il nous faut du temps quand même ! Tu n'as pas de respect vis-à-vis de ce qu'on a vécu ?

Je me pince les lèvres pour me taire et ne pas rire. Non, non bébé, ce n'est pas logique. J'acquiesce pour affirmer ce qu'elle me dit et elle repart satisfait. En tournant les talons, j'en profite pour lui mater les fesses. Ma copine est un spécimen rare dans le milieu, tant physiquement que psychologiquement. Je siffle comme un con pour lui signifier que je la trouve bonne ce matin. Elle m'envoie balader en me faisant un doigt d'honneur. Je rigole et pose mon café sur le comptoir avant de la rejoindre dans la chambre. Je la vois dresser une barrière de coussin entre sa place et ma place.

- Tu fais quoi ?
- Je delimite le territoire de chacun. Hors de question que je dorme dans le canapé et toi je sais que tu n'iras jamais.

Je souris parce que je ne peux m'empêcher de me dire qu'elle sait très bien que son histoire ne tient pas la route. Elle force parce qu'elle est têtue.

Je vais m'allonger de mon côté qui est, contrairement à son côté à elle, bien plus rétrécie. Je hausse un sourcil inquisiteur et l'interroge du regard.

- Peux-tu m'expliquer pourquoi est ce que ton côté est bien plus grand que le mien ?
- Parce que je suis celle qui bouge le plus la nuit.

Elle attrape son téléphone et m'ignore par la suite. Ok.

- Viens me faire un câlin avant que je n'aille bosser, je dis en écartant tous les coussins pour l'attraper alors qu'elle tente de m'échapper.
- Ce n'est pas consenti ! Grogne-t-elle.
- Mais bien sûr, bébé, je soupire en la prenant dans mes bras.

Même si elle m'énerve, l'avoir dans mes bras me rassure.

- Vas donc retrouver ta pute ! Siffle-t-elle en essayant de me repousser.
- Il n'y a personne, je soupire.
- Tu crois que je ne sens pas tes vêtements ?
- Quand tu auras de vraies preuves, mon coeur, nous pourrons en reparler. Pour l'instant, c'est ridicule. Laisse-moi profiter de la matinée avec toi s'il te plaît.

N'écris pas, dis-le moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant