Chapitre 4: le lac

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Niniel monde des mortels

je prends quelques tenues, et je bourre tout dans mon sac. je prends aussi ma brosse à dent, un peu de propreté ca ne fait pas de mal.

En descendant je découvre Kémentari qui tries les quelques potions que l'on a.  En totalité nous avons 3 sacs. je ne sais pas comment elle veut si prendre mais il est hors de question que je porte les trois. 

- Nous pouvons partir. je m'apprête à mettre un sac sur mes épaules quand ma tante m'arrête. Elle lève sa main, je vois un léger filé argenté s'en échapper pour entourer les sacs. Aussitôt ils se soulèvent et viennent se mettre au même niveau que ma tête. Impressionnant.

je regarde une dernière fois Minette, elle va me manquer.

Nous prenons la direction du lac. Nos bagages nous suivent. Nous sommes obligées de marcher, mes ailes me faisant mal depuis l'attaque de la boutique avec la créature. Un frisson me parcours la colonne en y repensant.

nous marchons pendant deux heures, je ne sent plus mes pieds, quand je vois enfin le lac. Il est immense. 

Kémentari s'arrête devant, elle se penche et pose sa main doucement à la surface de l'eau. Puis sans prévenir elle se laisse tomber en avant. Les bagages la suivent les un derrières les autres. Je m'approche et je fait la meme chose. Je ressent une chaleur qui débute dans mes pieds et se repend  jusque dans mon cou.  Je me laisse tomber en avant. La différence de contraste entre la chaleur de mon corps et le froid de l'eau me pétrifie. j'ai eu peur de ne pas avoir assez de souffle mais en quelques secondes je me retrouve dans une eau chaude. La sensation est exaltante. Kémentari est la, elle me sourit, je comprends vite son sourire en regardant le paysage. Les couleurs sont éclatantes. C'est magnifique. 

Nous nageons jusqu'au bord. nos vêtements dégoulinent d'eau. 

-Il ne faut pas trainer, il sait que nous sommes ici. Je le sent.

Nous reprenons notre marche. Les bagages toujours derrière nous. Le chemin nous mène devant une forêt. je n'entends aucun bruits. mais ce silence n'ai pas apaisant, il me noue le ventre. Kémentari entre la première dans ces bois sombres. Elle avance doucement, je rentre à mon tour.  Les plantes sont nombreuses et de plusieurs espèces. Nous marchons doucement, puis au bout de quelque minutes j'entends un cliquetis régulier. Dig... Dig... Dig...

-c'est quoi ce bruit ? ma tante se retourne vers moi et me fait signe de ne pas faire de bruit. nous nous accroupissons derrière une fougère géante. le bruit se fait de plus en plus fort. 

J'aperçois à quelque pas de nous, 3 gardes. Leurs armures est en argent, elles brilles avec les rayons du soleil.  leur épées tintent sur leur armures. Ils s'arrêtent et tournent leur tête de chaque coté. 

-Tu sent cette odeur ? c'est le garde en tête de marche celui avec le nez pointu.

- C'est l'odeur d'une femelle ! Oh je crois que l'on a tiré le gros lot !

- Trouvons la. 

je regarde Kémentari, mon cœur s'emballe. Nous venons tout juste d'arriver et nous voila déjà piégée.

elle fixe un des garde et puise dans son énergie. Il s'écroule de fatigue. Sa chute attire les autres qui deviennent de suite agressifs. l'un deux fait appel a son pouvoir, celui de la terre visiblement. La fougère qui nous protégé jusqu'à lors, devient rouge vif. 

ma tante se tourne vers moi

-Court !

Ni une ni deux je prend mes jambes à mon coup et je cour le plus rapidement possible.

Nous courons depuis quelques secondes qaund j'entends ma tante marmoner des mots incompréhensible dans sa barbe.
La forêt est danse, il est difficile de courir avec toutes ces plantes.
Le sol est jonché de fougères qui sont plus grande de 2 fois ma taille.

De temps à autre je vois des feuilles de raphia royal qui sont tellement grandes qu'elle m'empêche d'avoir accès m'obligeant à faire un détour.

Nous arrivons dans une clairière, kementari se met à fermer les yeux et à réciter le même charabia qu'il y a quelques minutes.

Euh.. Elle fait quoi la ? C'est pas le moment de  chanter une berceuse.

Des bruits de pas agités se fait entendre. Les gardes ne sont pas loin dernière nous.

Au loin, dans le ciel j'aperçois une masse s'avancer vers nous.
"la suite bientôt"

les ailes de l'autre mondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant