confrontation

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Cet enfoiré avait remonté un Club à Tubac à 70 kilomètres de Tucson soit à 100 kilomètres de chez nous. Ils se faisaient appeler les Hells from Hell et trempaient dans tous les trafics possibles. Hunter leur Président anciennement connu sous le nom de Sage, Président des Satans, était connu pour sa cruauté sans limite et ce club était sans foi ni loi. Je devais me dépêcher car je redoutais ce qu'ils pourraient faire à Sacha.

Je savais que le Clubhouse se trouvait dans une sorte de manoir aux abords d'une forêt. Je contournais donc la zone et me garais derrière la forêt. J'escaladais le mur servant de  rempart et ne trouvais aucunes caméras. Je remontais la forêt quand j'entendis du bruit. C'était un homme seul qui patrouillait. Je lui tranchais la gorge et l'allongeais derrière un bosquet. Je continuais comme ca à avancer et trancher des gorges jusqu'à atteindre l'arrière de la demeure. J'avais déjà éliminé 8 gars.

Je crochetais la porte extérieure mais elle n'était pas fermée. Tout cela était trop simple et sentait le piège à plein nez. Je rebroussais chemin et attendais plus loin. D'un coup , 5 hommes sortirent et se dispersèrent. Qu'est- ce que je disais? bon il me fallait trouver Sacha, je reviendrais les exterminer plus tard.

Je décidais de passer par le balcon pour atterrir au premier étage. Sacha était là dans le bureau baillonnée et ligotée. Je m'avançais à pas de loup et lui fis mine de se taire. Je rompis le coup du type qui la gardait puis me dépêchais de la libérer de ses liens. Elle me sauta au cou mais on avait pas le temps. J'allais pour repartir quand elle m'arrêta et me fit signe de l'attendre. On ne pouvait pas trainer.

 Elle ouvrit un tiroir et sembla fouiller un moment . Elle en tira un clé USB qu'elle empocha avant de partir. Du bruit en provenance du couloir arrivait jusqu'à nous. Nous n'avions plus le temps

 Je la fis sauter par le balcon et restais cachée dans l'angle de ce dernier. Trois hommes arrivèrent en courant et je les éliminais rapidement sans faire de bruit à l'aide d'un silencieux. En remontant vers ma moto, nous tombâmes  sur les cinq hommes qui me recherchaient. Je les éliminais un pars un puis nous passions le mur et arrivions enfin à la moto. Je démarrais en trombe direction le Club.

En arrivant, Sacha n'eut pas mi un pied par terre qu'elle s'évanouit. Cela devait être le contrecoup. Blue arrivait et la portait  pour aller l'allonger à l'infirmerie. J'étais exténuée et je ne rêvais que d'une douche et d'un lit. Tout le monde était sorti pour nous accueillir et me féliciter mais je n'en avais cure. Il y a moins de trois heures, ils me regardaient tous avec méfiance.

Je suivais Ice dans son bureau pour lui expliquer la situation et montais prendre une douche et me coucher. A peine la tête posée sur l'oreiller que je dormais déjà, Sophia blottie tout contre moi.

Je me réveillais le lendemain en pleine forme et reposée. Le réveil annonçait 15 heures : j'avais dormi plus de vingt heures. Je me sentais sereine : j'avais retrouvé Sacha, le club avait identifié son ennemi  et personne ne connaissait mon secret. Je pouvais enfin partir et laisser toute cette histoire derrière moi. Elle avait remuée trop de souvenirs, mon histoire avec Shadow était bien finie, il avait Tina maintenant et personne ne connaissait ma véritable identité donc je pourrais repartir comme j'étais venue. Ils ne garderaient à l'esprit que la rencontre d'une cousine française et de sa fille.

Je descendais à la cuisine me faire un café mais je la trouvais vide. Ice avait levé le confinement sous condition que personne ne sorte seul. Apparemment une grosse soirée s'annonçait pour le retour de Sacha et j'en étais très heureuse. Son père était au petit soin pour elle . Il m'avait d'ailleurs remercié à maintes et maintes reprises et j'étais heureuse pour elle.

Je ne trouvais pas Sophia et je la cherchais partout. J'allais dehors et me rendis jusqu'au lac. Là je vis une forme grise et blanche mais je ne distinguais pas ce que c'était. Tout d'un coup je me tenais devant une louve qui me regardait. Olga! c'était ma louve que j'avais recueillie bébé. Elle s'approcha tout doucement et vint me sentir. Je ne bougeais pas, puis elle me lécha la main et je pus la caresser.

LE POIDS DES REGRETS/ corrigeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant