Lorsque le corbeau, de ses funestes étreintes
A déposé sur toi de courtes plumes noires,
La peur a envahi ton cœur rempli d'espoir,
Et a marqué ton visage de son emprunte.
Toi qui n'était qu'une jeune fille innocente,
Te voilà désormais l'enfant du désespoir.
Toi la femme vêtue de silice et d'ivoire,
De toutes le perles tu es la plus brillante.
Tu te dissimules comme un oiseau de nuit,
Pour que l'on ne puisse remarquer ton ennui.
Malgré tes faux sourires, tes yeux te trahissent.
Tu préfères pleurer à l'abri des regards,
Mais lorsqu'il s'agit de toi, je n'ai aucun retard.
Je te promet de te sortir de tes abysses.
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Noir corbeau
PoetryAlexandrin parlant d'une jeune femme mélancolique mais dissimulant sa peine derrière un masque.