Chapitre 3

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- Karel. Je n'ai rien trouvé sur cette femme. m'avertis Yanko.

- Mierda !

En rentrant de la boite, j'ai demandé à mes hommes de chercher des informations sur cette femme. Je ne l'avais jamais vu avant et ça, ça me déplaît. Je connais tous les habitants de cette ville et elle, je ne l'ai jamais vu. 

Je sors de mon bureau et me dirige vers Andres l'un de mes meilleurs hommes. Quand il me voit arriver, il se redresse et me regarde droit dans les yeux. Une fois à son niveau, il baisse la tête signe de son respect pour moi. J'aime ça. 

- Andres, toi et ton équipe, je veux que vous alliez dans La Havana fouiller de fond en comble cette ville. Si l'un des habitants ne veuilles pas que vous rentrez dans leur maison vous les butés. J'en ai rien à foutre. Et ramenez moi cette femme. En vie de préférence.

- Ok patrón.

Andres est l'un de mes meilleurs hommes, il m'a montré de nombreuses fois que je pouvais avoir une confiance aveugle en lui, mais bien évidemment, je ne lui fais pas aveuglément confiance. Je sais qu'il est prèt à tout pour moi et mes hommes. Il n'a aucune famille sauf nous. 

Andres retourne rejoindre son équipe et les avertit de leur mission. En moins de cinq minutes, ils sont déjà tous partis. Je me retourne pour rejoindre Ernesto et Aniel et croise le regard de ma mère. Elle me lance un regard noir et me dévisage tout en croisant les bras. Je le regard tout en fronçant les sourcils et lui demande ce qu'elle a, mais je ne reçois aucune réponse. Je laisse tomber rejoins les gars. 

Ils sont tous deux dans le salon, sur le canapé. Je les rejoins. 

- Alors primo, des nouvelles sur cette femme. m'interroge Ernesto.

- Non et ça commence à fortement me casser les couilles. C'est un fantôme. J'ai envoyé mes hommes à sa recherche, je leur ai demandé de fouiller la ville de fond en comble. dis-je en m'installant sur le fauteuil.

- Et si elle, c'est enfuit ? demande cette fois-ci Aniel.

- Je la retrouvais. fis-je en me servant un verre de whisky.

Aniel hoche la tête tandis qu'Ernesto me regarde tout en fronçant les sourcils. 

- Pourquoi ? m'interroge-t-il au bout de cinq minutes.

Je souris et lui répond. 

- Et bien parce que je n'aime pas qu'on fouille dans mes affaires et surtout pourquoi vouloir contrôler ma boîte ? je me lève et marche dans le salon tout en dégustant mon whisky. Alors que j'ai fait un pacte avec le président, je lui vends des armes, je protège sa famille et lui pendant ce temps-là, il blanchit notre argent et fait passer toutes vos fautes à la poubelle afin qu'on ne vous fou pas en taule ? Non, c'est louche et je veux savoir qui l'envoie et pourquoi avoir choisi ma boîte.

- Attends attend. Comment ça « vous » ? Et toi ? intervient Yanko qui venait sûrement d'arriver quand je parlais.

- C'était l'une des conditions. Je me fais choper, je vais en taule. Mais est ce que j'en ai quelques choses à foutre ? Absolument pas. Je suis beaucoup trop prudent. Et surtout, ils ne connaissent pas mon véritable nom.

- Non mais tu te rends compte là, j'espère ! Nous, on ne risque rien, mais toi, toi, tu risques la prison, mais aussi la peine de mort. Tu le fais exprès d'être aussi con ? s'énerve Yanko.

Je sens mes narines se dilater de plus en plus. Il commence à me casser fortement les couilles. 

- Cállate la boca ( ferme ta gueule ). Je ne suis pas d'humeur alors ne me brise pas les couilles. dis-je d'un ton sec.

Une merveilleuse erreurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant