Just friends 【Takemikey】

Chapitre 9 : Espérance

TW : présence de contenu sensible

Je suis responsable de ce que j'écris, non de ce que vous lisez
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Suite...

Ma tête me piquait... mon corps me brûlait... allongé sur le sol froid j'étais comme paralysé. Mes yeux s'ouvrir avec difficultés. Il faisait nuit, le salon n'étant éclairé que par la faible lueure de la lune. Je rassemblais le peu de force que j'avais et me relevais titubant jusqu'au canapé où se trouvait mon téléphone.
Une fois à ma porté je me laissais tomber ma tête atterrissant sur un coussin.

Je venais de sortir d'une crise et n'ayant plus l'habitude mon corps c'était éteint. Une vie de victime, du début jusqu'à la fin. Je déverrouillais mon tel' et l'heure apparut en grand "3h55". Je laissais passer entre mes lèvres un long soupir. Je n'irais pas au lycée. Il faut que je prévienne Chifuyu, seulement il doit dormir à cette heure... bon, c'est pas si grave, je lui envoie quand même un message, ainsi il le lira demain.

Une fois le message envoyé je posais le tel' sur la table basse et retombais dans les bras de Morphée, laissant mes douleurs s'imprégner de la noirceur de la nuit.

Transition :

Les rayons du soleil frappant mes yeux urent l'effet d'un baque d'eau fraîche sur mon système nerveux. Petit à petit je les entrouvaient prenant conscience de la soirée dernière. Une long râle de douleur franchit la barrière de mes lèvres quand j'avais tenté de me redresser sur mes bras. Abandonnant cette idée je cherchais du bout des doigts mon téléphone que j'avais déposé sur la table à côté du canapé. Aussitôt dans mes mains je l'allumais pour constater qu'il était déjà 9h35. Je m'aperçu que Chifuyu m'avait répondu avant d'aller au lycée.

-"Je viens ce soir".

Pas étonnant de lui, j'étais certains qu'il viendrait. Il a toujours fait ça lorsque j'envoyais des messages aussi vagues.
Je pris toute la force dans mes jambes et me relevais soufflant tout l'air que j'avais inspiré. Mes pas me menèrent jusqu'à la cuisine où je fit chauffer de l'eau. Je sortie un paquet de gâteau du tiroir et le posais à côté de ma tasse Barbapapa. Aucune crédibilité mais moi je l'aime bien.
Je versai dans cette tasse l'eau chaude qui dégagea de la vapeur.

Un sachet de thé plus tard je me retrouvais devant la télé une série tournant dans le vide absolu de mes réflexions. J'en oubliais de manger, assi en tailleur à repenser à ce qui avait dégénéré. La pression émotionnelle avait été si grande que je ne l'avais pas supporté. C'est ce qui arrive avec les gens comme moi.

À midi ainsi qu'à 18h j'avais reçu les cours envoyé par Chifuyu.

J'attendais ça venu, je savais pertinemment qu'il allait tout inspecter car il faisait ça à chaque fois que j'étais absent. Une habitude prise lorsque mon silence lui déplaisait.

J'essayais tant bien que mal de finir un exercice quand j'entendis la porte se déverrouillé. Puis celle-ci s'ouvrit sur le blond qui me fit un signe de la main.

Chifuyu : Salut, Take'chi.

Je lui fit un signe de la tête et il déposa son sac près du canapé.

Chifuyu : Je t'ai ramené tes cours, 'fin les feuilles quoi.

Il s'assit à mes côtés et soupira.

Chifuyu : T'es pas malade, hein ?

Je ne lui répondit rien, il souffla avant de reprendre.

Chifuyu : Qu'est-ce qui ne va pas ?

Je tournais lentement la tête vers lui.

Takemichi : Je suis désolé...

Des larmes se mirent à couler le long de mes joues. Il se mordit la lèvre et me prit dans ses bras.

Chifuyu : Nan, c'est pas de ta faute. Ça arrive. Tomber 7 fois mais se relever 8 fois comme on dit... Qu'est-ce qui t'as dérangé ?

Takemichi : J'y ai repensé... j'ai peur que ça recommence... avec lui...

Il s'écarta et me sourit.

Chifuyu : Oui, c'est compréhensif. Écoute, si tu n'es pas prêt, c'est pas grave.

Takemichi : il n'y a pas de sentiments... je devrais pouvoir y arriver normalement...

Chifuyu : Tu as besoin d'être rassuré, c'est normal. C'est peut-être allé trop vite. Mikey le comprendra si tu veux faire une pause.

Je n'arrivais pas à m'imaginer faire marche arrière. Ce n'était pas possible. Ça c'était bien passé, le problème venait de moi, pas de nous.

Takemichi : Non. Je veux continuer.

Chifuyu : Je vois... mais, te voir en venir à là à cause de cette relation me- comment dire.... ? Je comprends pas. Je ne veux pas que tu te fasses du mal pour lui.

Le fait qu'il lui rejete la faute me fis l'effet d'un défibrillateur. Je me redressai faisant face au blond.

Takemichi : C'est pas sa faute, c'est moi. Et puis elles n'étaient même pas profonde.

Chifuyu : Je m'en fout qu'elles le soit ou pas ! Tu peux te griffer, te pincer te mordre pour moi ça revient au même ! Tu dois te faire du mal pour aller mieux...

Je ne savais plus quoi dire : il avait raison ce con. J'étais pris au piège.

Mais je me battrais, quoi qu'il en coûte. Oui, c'est ça que je veux. Les idées suicidaires peuvent bien aller se faire foutre (avec moi si possible), tout ce que je veux c'est l'oublier.
C'est soit ça, soit tous mes efforts n'ont servi à rien, et il en est hors de questions. Chifuyu est la bouée qui me sort la tête de l'eau, certe, mais il faut que j'apprenne à nager par moi même, et c'est Mikey que j'ai désigné comme professeur.

Takemichi : Je continuerais.

Il sembla surpris, puis sourit. Il se releva et sorti son téléphone de sa poche. Il tappa son code et porta son tel' à son oreille.

Chifuyu : Allô ?..... Oui c'est moi..... il va bien.... yep.... à plus.

Il me fixa et me fit un clin d'œil.

Chufuyu : Il était inquiet...

Je sentis mes joues changer subitement de couleur, passant de beige à rouge.

Oui, il était là.

Et heureusement, pour l'instant.

Suite au prochain épisode...

Vous avez des théories sur ce qu'il c'est passé ?

Cœur sur vous ♡