Son Aconit - THIAM

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Imaginez, imaginez-vous un Instant.
Moi et Théo, en train de nous embrasser, nous enlever les vêtements un à un.

Mes mains sur sa peau, sa peau contre la mienne, des soupirs, des sourires.

Nos corps qui bougent en harmonie. Nos lèvres qui s'entremêlent, nos coeurs qui battent dans un seul et même rythme.
Moi et Théo.

J'étais d'abord contre le mur, il m'a remit sur mon bureau en jetant tout ce qu'il y'avait dessus par terre.

-ma mère va finir par se poser des questions, je lui murmure à l'oreille.

Je vois ses lèvres s'étirer dans un sourire.

-t'as cas lui dire qu'on essayait de buter un cafard.

Je rigole.

-elle n'y croira jamais, dis-je en collant mon front contre le siens.

Il ferme les yeux.

On reste comme ça un moment.
J'écoute, j'admire auditivement sa respiration.

-j'ai l'impression de faire le plein de batterie, me déclare t-il

-j'ai jamais été aussi bien, dis-je en ouvrant les yeux et pourtant Dieu sait à quel point j'ai voulu ta mort Théo.

Il ouvre aussi les yeux en rigolant

-tu causeras la mienne toi.

Je plonge mon bleu des yeux dans le sien.

-ah?

-si tu peux me retenir à Beacon Hills alors que Lydia a vu la fin du monde, c'est que tu es aussi important que dangereux pour moi.

Il fait des rond sur ma joue avec son pouce.

-Tu fais ressortir des parts de moi-même que je ne connaissais pas, continue t-il, est-ce que c'est bien? J'en sais rien.

-je crois que c'est bizarre de dire ça, je rétorque en lui arrangeant les cheveux, mais je peux tuer pour toi, Théo. Quitte à ce que mes yeux deviennent bleus

-ça va te paraître bizarre ce que je vais dire alors, relance t-il, mais moi je peux arrêter de tuer pour toi.

Je souris.

Théo devenir un gentil, qui lu cru?
Il me prend par la taille et me porte sur une épaule.

-qu'est ce que tu fous? Je l'engueule en chuchotant parce que si ma mère débarque et nous vois comme ça, pas sûr qu'elle nous laissera dormir ensemble encore.

Il me dépose sur le lit.

-ce que j'ai envie de faire depuis des mois.

Je le vois avancer et me monter dessus.
Je ne le repousse pas, au contraire, je me redresse pour qu'il soit à l'aise. Et l'embrasse encore.

Depuis que je l'ai fait une première fois. J'ai l'impression que c'est la chose que je fais le mieux, que j'aime le plus faire, que c'est la seule chose que je veux faire en fait.

-j'espère que tu sais qu'à tout moment tu peux encore refuser. 

Je le regarde. Il prend soin de moi. Il fait attention.

Théo Raeken veux prendre soin de moi.
-pareil pour toi, Dis-je.

Il bouge la tête de droite à gauche hilare

-depuis le temps que j'attends, c'est sûrement pas moi qui reculerai.

-comment ça "depuis le temps"? Je demande en me redressant.

Il pose un doigt sur mes lèvres.

-chut... Pose pas de question dans ce genre de moment...

Je hoche la tête à la fois stressé et excité.
On va le faire.