Chapitre 288

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" Charles Marc Hervé Perceval Leclerc, Ramène ton jolie petit cul ici !"

Oui, ça devait bien faire 3 fois que je l'appelait de ma plus douce voix, et qu'il ne venait pas me voir, donc je hussais le ton.

" Qu'es qui se... Mais tes sérieuse la ?"

Il s'était mis à rire, alors que je le regardais dans une position assez bizarre, oui bien sur que je suis sérieuse la !

" Est ce que tu veux bien m'aider ou je vais me faire foutre ?"

Charles m'avait regardé un peu dépité et il était venu vers moi

" Allez dégage de la dessus, je monte dessus et toi tu fermes"

Je m'étais levé de ma valise et Charles avait pris ma place.

" Mais qu'es que tu peux amener dans 2 valises plei... Allllez la, ferme cette valise !"

Oui ben ma valise va littéralement explosé. Littéralement.

" Mais j'en prend 3..."- " Mais tes pas bien toi !"- ".. et Jen garde une vide pour mes achats, on va au USA bordel "

Je sais que c'est peut être de l'abus pour un grand nombre d'entre vous, mais je dois faire les US, le Mexique,  le Brésil et le Qatar , donc oui j'ai besoin de 2 valises... Entre mes affaires professionnelles, mes affaires personnelles, sachant que ça va être halloween, que je vais aller à Los Angeles, à la plage au Mexique... Il m'en faut oui. Et je prend plus que pas assez, c'est comme ça.

" C'est oui.. Je devrais être habitué depuis le temps"

Absolument, ça a toujours était moi, toujours.

" Allez, voilà !"

On avait amené toute les valises dans l'entrée comme ça on sera prêt à partir.

" Tes sur que ça te dérange pas ?"

On avait manger tout les deux et on devait partir vers 13h45 pour l'aéroport de Nice et il était juste 13h donc Charles voulait allé jouer à ses jeux et ça me dérange pas parce que j'allais bossé

" J'vais bosser, t'inquiète, mais a 45 on y va "

Il s'était levé dans la foulée, m'avait fait un bisou et il était parti dans sa salle de jeu.
Je m'étais moi installé sur le canapé et c'était parti pour les rapports.
J'avais pas forcément envie de les faire dans l'avion parce que je voyageais avec Charles mais aussi Max, Daniel et d'autre personne, donc je sais que avec eux, je vais pas avoir de calme ou alors me connaissant je vais avoir une flemme de malade. Ouais.
Et puis j'avais avancé ce week-end, ça avait franchement fait un bien fou de n'avoir pas fait grand chose, juste profiter un peu de Monaco, des potes, de Charles... C'était vraiment génial...
Mais j'étais quand même super contente de repartir, même si ça allait être 4 semaines folles avec 5 week-end et 4 courses, j'avais vraiment super hâte d'y être, c'était franchement un truc de dingue de pouvoir faire ça comme métier.
C'était un moment aussi tendu pour l'équipe la pression montait de folie, et on savait que si on fessait bien les choses on pouvait faire un grand pas pour le titre. Mais tellement peu de point sépare Max de Lewis que tout le monde est super tendu, surtout depuis la pénalité à Max, on était rentré dans un autre monde, c'était la guerre ou alors elle s'annonçait. Et honnêtement, je pense que j'arriverai pas à resté objectif. Surtout depuis le Japon.
Non honnêtement, je travaille pour redbull c'est vrai, mais... Mais quand j'ai commencé à travailler pour eux, j'aurais jamais imaginé que je serais allé jusqu'à la.
A l'époque c'était juste que j'avais besoin de rester occupée , il m'avait juste donné un boulot j'étais chez moi et je suivais même pas les GP, a vrai dire, avant ça, je les détestais même.. Pour Pierre et pour plein d'autre chose  je n'aimais pas Max, je n'aimais pas Christian, j'aimais clairement rien chez eux. Puis j'ai fait 1 GP, 2 GP... Et j'ai commencé a changé d'avis, jusqu'à aujourd'hui être totalement fan de mon équipe. J'arrivais encore a resté objective mais maintenant je réalisais que j'adorais cette équipe. Toute les personnes qui la composé, ils  m'avaient adopté, et acceptaient et j'étais juste vraiment fier d'être avec eux.
Je sais que dans cette bataille, il n'y aura rien d'autre que Max pour moi maintenant. Et son objectif d'être champion, cela me stressé et je commençais honnêtement à le sentir physiquement, le stress était présent et la pression aussi. Je ne préfère pas imaginer les stratégistes et les mécanos. 
Christian savait que j'étais l'atout psychologique de Max, et qu'il y avait probablement que moi pour le mettre en confiance et le rassurer, je sais qu'il comptait sur moi pour les 2 prochains mois de course qui restaient, je devais le rassurer, lui enlever la pression mais je me demande encore comment je vais gérer ça si même moi je suis sous pression ? J'ai très peur des 6 dernières courses.

Mon trio Magique Suite Où les histoires vivent. Découvrez maintenant