Disparue le 18 mars 2008

Tim

23 mars 2015. Floride.
Pauline marche depuis au moins 20 minutes dans les couloirs de l'hôpital avec Tim dans les bras. C'est un joli bébé, il n'a que 3 jours mais il est tellement éveillé. Il ressemble tellement à...... Non, il faut arrêter de le comparer à Mia. Ça fait 7 ans maintenant qu'elle a disparue, la police n'a rien trouvé, même pas une piste. Les chances de la retrouver son quasi nul. Dans les 24h c'est 50℅ de chances dans les 72h 30℅ et plus les jours passent plus le pourcentage baisse. Alors imaginez 7ans. Pourtant elle ne peux se résigner a penser qu'elle est toujours vivante. Elle a le pré-sentiment qu'elle est quelque part, qu'elle attend de pouvoir s'échaper. Elle a 11 ans maintenant. Elle doit être belle. Mais un vieil homme, la cinquantaine, la sort de ses pensées. Il crit sur l'infirmière.
- Mais laissez moi partir j'ai des enfants chez moi.
- Monsieur Wetfird, vous avez un cancer du poumon stade 4. Vous n'allez sûrement pas partir.
Pauvre monsieur. Il ne lui reste sûrement pas longtemps à vivre.
-Madame que faites vous ici avec un nourrisson. Vous êtes inconsciente. Vous savez que c'est un nid à microbe par ici.
Lui hurla l'infirmière.
Alors Pauline fit demi-tour pour retourner dans sa chambre. Paut être que George aura daigné lui rendre visite. Depuis la disparition de leur fille George s'est noyé dans le travail comme une sorte d'hyper activité disait son psychologue. Pour oublier la douleur d'une perte d'un proche il a voulu oublier en travaillant. Mais maintenant il y a Tim. Et il a besoin d'un père, pas d'un avocat. Mais ça elle n'avait pas osé lui dire de peur de lui rappeler la disparition de sa fille. Ce pourquoi il était devenu comme ça.
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De retour dans leur petite maison de Floride avec leur bébé. Pauline et George installèrent Tim dans sa nouvelle chambre, décorée avec goût. A côté de celle-ci il y avait une porte qui n'avait pas été franchis depuis bien longtemps. Derrière elle se trouvait la future chambre de Mia. Du moins celle qu'elle aurait dû avoir. Elle était rose pastel, sa couleur préférée. Ils ne voulaient pas y toucher. C'était sa chambre, et puis ils avaient tout les deux l'espoir de la retrouver. Il était arrivé des fois que Pauline aperçoivent des cheveux blond comme Mia dans un magasin, elle criait son nom mais la petite fille ne se retournait pas. Pauline s'approchait et constatait que ce ne pouvait pas être elle soit parce qu'elle n'avait pas les yeux bleus ou tout simplement parce qu'elle ne lui ressemblait pas du tout.