Depuis ce jour-là ...

Chapitre 1

Je republie parce qu'il y avait trop de faute.

Donc voilà, bonne lecture !!!

***

Où suis-je ?

J'ai froid...

Je ne vois rien. Je n'entend rien. Le vide m'entoure et me dévore.

Est-ce que je suis en train de rêver ?

Ceux où nous restons conscients. A tel point que tout nous paraît réel.

Peut-être bien...

Puis, devant mes yeux, des iris bleus m'apparaissent.

Ils me regardent. Me sondent. Ils observent l'intérieur même de mon âme. A tel point qu'ils la touchent.

De ces pupilles envoûtantes, naît en moi un pressentiment. Une intuition.

Mais aussi un sentiment d'apaisement et de tranquillité m'atteint.

Et soudainement, plus rien...

Tout disparait.

Je ferme les yeux pour tenter d'y voir.

Mais quand je les rouvre ce n'est pas ses iris que je croise mais ceux de M.Galione, mon professeur de mathématiques.

Oh non, on va me passer un sérieux savon.

Je me suis endormi et le professeur déteste ça. Pour lui, nous ne devons jamais relâcher la concentration. Et je trouve qu'il a raison mais j'étais beaucoup trop fatigué pour rester focaliser sûr une seule chose aussi longtemps. Comme j'ai dormi tard pour réviser, je n'ai pas résisté et mon corps a repris les commandes.

- Alors ? Vous revenez dans le monde des vivants mademoiselle Parks, je ne vous dérange pas au moins? Dit-il avec une ironie plus que manifeste dans sa voix.

J'entends mes camarades rire stupidement.

- J'ose espérer que vous avez bien tout pris puisque je relève vos feuilles de cours histoire de vérifier que vous avez bien tout pris. Comme celui-ci semble tant vous ennuyer. Est-il trop simple pour vous mademoiselle Laine ? Dit-il en arrachant littéralement mes feuilles de dessous mes bras croisés encore engourdies. Et je vous retire également deux points sur notre prochain devoir. Reprend-il une nouvelle fois en ne cherchant même pas à cacher son animosité à mon égard.

Après cela M.Galione repart à son bureau en marmonnant des injures à l'encontre de notre génération trop insolente. Je ne comprends pas depuis que j'ai ce professeur il ne semble pas m'apprécier. Et cela pour une raison que j'ignore totalement. Ma tête ne lui revient sûrement pas.

Les révisions du devoir d'aujourd'hui de philosophie m'ont pris une bonne partie de la nuit et je n'ai donc pas beaucoup dormi. Maintenant j'en paye les conséquences. A mon plus grand damne.

Encore une bonne journée en perspective !

*****

Quand je descends du bus, je pousse un long soupir de soulagement. Je suis épuisée. Enfin. J'ai fini les cours à dix-huit heures aujourd'hui et j'en ai marre. Je suis plutôt de nature studieuse et discrète, mais j'avoue que j'en ai marre du cycle scolaire qui n'en finit plus. Je voudrai vite finir mon année en FAC pour enfin commencer à réellement avancer dans la vie. Il est vrai que je ne sais pas encore ce que je veux vraiment faire, je sais seulement que ça touchera le domaine de l'économie. C'est pour cela que je me suis inscrite  en faculté pour ma première année histoire de me laisser encore une année pour savoir ce que je veux faire vraiment de ma vie. Le commerce tout ça. Je peux pas dire que ça m'attire tout particulièrement, seulement que c'est le domaine dans lequel je pourrai le mieux me sentir.