NEY VENUS : La Traque aux morts - I

AOÛT

Le 8 Août 2018

Le temps était mauvais, la pluie devenait de plus en plus dense, les tonnerres grondaient de plus belle, rendant encore plus cette nuit orageuse, sombre, pleine de mystères. Éclairée à la seule lumière des foudres en colère. Loin des yeux et oreilles indiscrets, dans une petite ruelle sur le Samak, non loin de chez Adrian Venus, ils s'étaient donné rendez-vous, avec William.

— Es-tu sûr de ce que tu avances ? Commence Adrian Venus, septique. Pourquoi voudraient-ils te tuer ?

— Oui, réplique William Reeves. J'en suis certain de ce que je dis. Je l'ai entendu de mes propres yeux. Le problème est que je n'arrive pas à mettre la main sur des preuves concrètes. Ils m'échappent à chaque fois. Ils sont très malins Adrian. Ils me filent sous les doigts à chaque fois. Ils sont rusés et fassent attention. Ils ne laissent rien de compromettant derrière eux. Ils sont vigilants, conclut-il d'un ère songeur.

Ils étaient tous les deux recouverts des manteaux sur leurs t-shirt en coton manches longues. Et aux pieds, des bottes montants. Capuche abattus sur leur tête.

— Si tu es sûr de ce que tu avances, abdique Venus inquiet. Alors on doit agir au plus vite possible pour déjouer leur plan... On doit élaborer un plan pour controverser le leur. 

Reeves se dit en son fort intérieur, comme toujours son fidel ami arrivait à trouver de solution à chacune de ses problèmes. Il avait énormément de respect pour Adrian Venus. C'était son ami, son employé, son confident. C'était pour lui la personne la plus sincère qu'il connaisse. 

— Tu m'étonnes, lance William, plus sereine. Comme toujours quoi, tu nous fais honneur de ton intelligence, dit donc... Bref, j'ai un plan, mais c'est à deux, ta participation est cruciale, impérative. 

Adrian Venus comprit de suite en quoi il en retourne. Il avait énormément confiance en lui. Il pourrait, sans hésiter, lui confier sa vie et celui de sa famille.

— On y va, déclare Adrian.