Nos parents, Notre histoire /en pause/

𝟑.

𝐏𝐝𝐯 𝐀𝐦𝐞𝐥𝐢𝐚

Nous étions arrivées au centre commercial, nous étions passées par quelques magasins par ci par là.

Et la mère d'Eva voulut aller au toilettes.

- Sérieux, maman ! T'as la vessie d'une mouche ou quoi ?

- J'ai bu un café avant de partir.

- Mais...roo tu me fatigues on va acheter le gouter pendant ce temps.

C'est ainsi que l'on se sépara.
Les muffins de chez "L'oncle Patrik" était vraiment les meilleurs qui pouvaient existé, sur toute la Terre. Ils n'étaient clairement pas très diététiques, mais bon dieu, croyez-moi c'était un délice. Un cœur fondant au Nutella, entouré de pâte et de pépites de chocolat blanc.
C'était notre pêcher-mignon à Eva et moi.

C'est ainsi qu'en tant que ses meilleures clientes, le vendeurs nous fit grâce d'un euros sur nos deux pâtisseries.

A peine le dû payé, nous nous sommes jetés sur les muffins, je crois que je m'en lasserai jamais. De plus nous avons continuer à vagabonder dans le centre commercial jusqu'au bistrot le plus proche, pour nous commander de quoi boire.

Le serveur nous a donné notre commande, un diabolo grenadine pour Eva et un Shweps agrumes pour moi. Nous sommes allées nous assoir et avons fini notre gouter. Mon amie a envoyé un message à sa mère, décrivant notre emplacement, elle mettrait surement quelques minutes à nous retrouvé car ce n'était pas la porte à côté.

 Il y eu un blanc dans notre conversation, je remarquai alors qu'Eva ne me regardait plus, elle avait les yeux rivés sur autre chose. Je me tourna vers la trajectoire de son regard. 

Ma mère se trouvait devant le bar, bien vêtue, toute droite.

- Pourquoi ta mère est là Am ? me demande en chuchotant Eva.

- J'en sais rien, je croyais qu'elle devait aller nourrir les chiens de mamie-

- Bais elle les nourrit drôlement bien ces chiens dites donc.

Je lui lança un regard haineux.

- Mais...ça n'explique pas. Pour aller au café seule ?

- A moins qu'elle n'y aille pas seule !

- Attends, tu penses que ma mère à un rencard ?

- Ce serait fort plausible.

- Oui mais, quand même. Pourquoi ne m'aurait -elle rien dit ? 

- Tu n'as pas besoin de tout savoir Am !

- C'est ma mère quand même, et si je devais avoir un beau père, j'aimerais savoir qui c'est. Pas toi ?

- Si si.

Quelques secondes plus tard, le visage de ma mère s'éclaira, et un large sourire apparu sur son visage. A l'encontre des notre qui s'assombrirent quand la silhouette de l'amant de ma mère apparut.

Je regardai Eva paniquée. Sa réaction n'était pas mieux que la mienne. Elle avait la bouche entrouverte et les yeux qui sortaient de leurs orbites.

- Dit-moi que je rêve, balbutia Eva.

𝐏𝐨𝐢𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐕𝐮𝐞 𝐌è𝐫𝐞 𝐝'𝐄𝐯𝐚

Quelques minutes après avoir reçu le message envoyé par les filles, je me suis dirigée vers le café. Mais au moment où j'allais l'atteindre, je les vis arriver en courant.

- Aller Maman, il serait peu être temps de rentrer, j'ai des devoirs, et je dois réviser ma musique. me pressa Eva.

Elles étaient bizarres les deux.

- Oui, je dois m'avancer sur mes devoirs, approuva Amélia.

- D'accord, et bien rentrons.

C'est ce que nous fîmes.  Amélia fut ramenée chez elle, dans un étrange calme. A chaque départ de virée au centre commercial, les filles étaient toujours très excitées. Soit elles avaient vu un fantôme, ou quelque chose de bizarre, soit elles avaient encore fait une bêtise monumentale.

Quand je fermai la porte derrière mon passage, je demandai directement à ma fille les raison de cet extrême silence.

- Que c'est-il passé au café avec Amélia ?

- Rien pourquoi ?

- Parce que vous n'avez pas parler de tout le trajet !

- Et alors, on a eu une longue et fatigante journée aujourd'hui. Nous somme juste épuisée. ça arrive que je ne parle.

- Pas souvent non.

Elle monta faire sa musique, me laissant dans mes songes.

𝐏𝐨𝐢𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐯𝐮 𝐀𝐦é𝐥𝐢𝐚

A peine j'eus passé le bat de la porte, que je me précipitai prendre une bonne grosse douche chaude, pour m'enlever l'image de ma tête.

J'avais toujours eu un profond respect pour ma mère. Elle avait sumonter des épreuves dures durant mon enfance. Elle avait sut m'élever seule sans mon père, que je ne voyais qu'un week-end sur deux.

Mais là, elle avait dépassé les limites. Je revis l'expression du visage d'Eva quand nous avons vu la pire scène se jouait sous nos yeux. Notre cauchemar était devenu réel.

Je ne pouvais pas songé une seule fois, à ce que pouvait pensé ma meilleure amies à ce moment-même.

Eva avait toujours été une fille sérieuse, un peu fainéante, mais avec un bon cœur, et qu'il s'impliquait toujours dans les histoires avec ses amies.

Elle devait se sentir tellement trahis. 

𝐏𝐨𝐢𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐯𝐮 𝐄𝐯𝐚

Le soir, j'ai mangé à une vitesse, que je n'aurais jamais cru capable d'atteindre, pour éviter de croiser mon père. Pour éviter d'éprouver un telle colère en le voyant. Et d'éviter la gênante que j'allais avoir en me trouvant dans la même pièce que lui.

Bien évidemment je sais que je en pourrais pas l'éviter éternellement, et que je devrai lui énoncer ce que j'ai vu cet après midi.

Je me couchai avec un gros poids lourd sur le cœur. Amélia ne pouvait pas comprendre de se sentir comme je suis actuellement, mais je ne lui en voulait pas. Elle n'y été pour rien du tout. Mais j'avais envie d'hurler sur mon père devant ma mère, de tout lui raconter, de l'humilier. 

De le traiter d'incapable, de monstre, de débile...de tout !

Bon ça restait mon père tout de même, mais je ne pouvais m'empêcher de la haïr ce soir là. De songer à comment j'annoncerai ce que j'ai vu à mère.

Il fallait bien que ça sorte à un moment. Il fallait que je lui décrive dans les moindre détails.

Le fait d'avoir vu Mme Smith, embrassant mon père sous nos yeux au café. Jamais je n'oublierais ce moment.

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C'était bien.

Désolée j'ai mis beaucoup de temps à publier, mais je suis sur beaucoup d'autres livres en ce moment !