Le premier week-end 2nde partie

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Aux premières lueurs du jour, Tony était présent. Il fit le petit déjeuné seul, sans rien griller et il était très fier de lui. Cette nuit avait été longue sans Dalya mais il fallait bien qu'il la laisse un peu près de sa fille.

Evy, sentant la bonne odeur de pain grillé, se leva, posa ses lunettes toute suite sur son nez et après avoir embrassé la tête d'Archimède, alla dans la cuisine. Elle y trouva son héros préféré qui nettoyait les traces de son passage. Il avait manifestement renversé du café. Evy, sans bruits, le regarda attentivement. Tony avait sorti 3 tasses. Une remplie de lait chocolaté pour elle, deux remplies de cafés pour eux. Il avait fait des assiettes, avec le beurre et la confiture devant, la cerise devant l'assiette de sa mère. Oui, Tony se donnait beaucoup de mal. La preuve !

Anthony avait tout préparé avant le reveil de Dalya, sa protégée et de sa fille, Evy. Tandis qu'il nettoyait ses bêtises, l'homme réfléchissait. Il appréciait beaucoup Evy et s'il s'avérait que Dalya et lui se mettaient en couple, cela ferait de Tony une sorte de beau-pere. Etait-il prêt à endosser ce rôle ? Il l'ignorait. Il appréciait la petite, vraiment et il avait envie d'avoir des enfants. Il essayait de faire ce qu'il fallait pour que la petite soit heureuse et qu'elle veuille revenir avec sa mère, à la tour. Et qu'elle accepte évidement que Tony vienne la voir. L'ingénieur posa ses deux mains sur le plan de travail et baissa la tête avant de pousser un profond soupir.

Evy regardait son héros faire lorsqu'elle le vit soudainement partir dans ses pensées, la mine grave. Elle lança un vif coup d'oeil à la chambre de sa mère et se permit de baisser les lunettes qu'elle avait sur son nez de quelques millimètres, les yeux clos. Pourtant, lorsqu'elle les ouvrit, ses yeux étaient passés du bleu azur au rouge sang. Elle posa son regard une nouvelle fois sur Anthony et scruta le fil de ses pensées.

Anthony était dans un bureau, assis devant un ordinateur. La porte s'ouvrit à grande volée et une grande femme blonde entra. Elle portait un tailleur bleu marine et une chemise grise, à moitié ouverte.

- Il faut qu'on parle, Tony.

- Pas maintenant, Pepper. Je suis occupé.

- Tu es toujours occupé. Maugrea la femme en croisant les bras.

Tony leva ses grands yeux vers la jeune femme et fronça les sourcils.

- Tu n'es pas prêt.

- Prêt pour ?

- Pour une relation. Tu n'es pas prêt pour une relation stable avec quelqu'un. Tu veux t'amuser, picoler  faire le mariole. Mais tu ne seras jamais satisfait, posé avec une femme et des enfants.

- Je n'en veux pas pour le moment. Lui lança l'homme en levant les bras au ciel.

- Tu as perdu tes amis, Anthony. Tu as perdu cette famille que tu t'étais créé. Et tu viens de me perdre. Je pars.

- Pepper...

- Tu ne seras jamais heureux, avec quelqu'un comme moi, quelqu'un d'ordinaire. Tu vas te lasser. C'est comme ça. Et je plains ta future conquête à qui tu promettras la lune et qui restera pourtant sur terre.

Une jeune femme hors du communOù les histoires vivent. Découvrez maintenant