PARTIE XIV

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Pdv de Ahmed

Bref, vers 15 heures je vois...oh mon Dieu... Ne me dites pas que c'est elle...

Bon, je vous explique. Vous savez que de base Liyah est mignonne quand-même. Elle n'est ni trop belle ni moche, c'est-à-dire qu'elle est passable. Mais le choc d'aujourd'hui est que cette dernière est vêtue en robe qui est évasé à partir des hanches, une trousse à la main, et ses cheveux frisés. Je vous jure, elle n'est pas male car je me suis même surprise à la regarder comme un con mais elle est un peu comme ma petite sœur donc on oublie.

Elle s'avance vers ma mère et lui fait la bise, ensuite à ma sœur et à moi, elle a juste serré la main puis est repartie vers ma mère pour s'asseoir à côté d'elle. Durant toute la fête, elle n'a fait que sourire à tout ce qu'on lui disait.

Ma mère : sinon, t'as quel âge ma fille ?

Liyah : j'ai quinze ans et onze mois.

Moi: trop de précision en cette fille.
Il fallait tout simplement dire que tu as seize ans et c'est fini.

Liyah : non, je n'ai que...

Ma mère : ma fille ne t'en fais pas. Lui c'est un raté. Il ne sait même pas distinguer seize de quinze.

Liyah: non, ça va ma tante.

Ma mère : appelle-moi maman m'a puce car si lui, est ton ami, donc moi je suis la maman...

Liyah: oui, bien-sûr maman.

Je vous assure que ce soir là, je n'ai fait que la regarder encore et encore, tellement elle était belle sa race. Je ne sais pas trop, peut-être que c'est parce qu'elle n'a jamais eu un autre accoutrement que des joggings.

On a mangé, dansé, rit, crié. Normal que nous ayons eu un seul invité car nous n'avons pas de famille. Bref, le moment de couper le gâteau est arrivé. Du coup, ma mère a pris un couteau de la cuisine puis a départagé le gâteau entre nous.

Liyah : j'ai un tout petit cadeau pour toi ma puce.

Elle avait Jasmine dans ses bras. Elle lui faisait des guilis guilis et je vous jure que ma sœur riait comme pas possible.

Elle est allée dehors et a demandé à son chauffeur de rentrer pour fêter avec nous. Par la même occasion, elle a donné à Jasmine une grande poupée, un ours en peluche, une gourmette, et de la pâte à modeler pour que ne soit pas trop de celles qui aiment jouer avec du sable.

Jasmine : merci tata.

Liyah : eyy, je suis ta sœur et non ta tante ma chérie.

Moi: quoi, mais non tu es...oui tu as raison.

Ma mère : vraiment Seigneur, qu'as-tu fait en me donnant un enfant aussi stupide et idiot comme celui-ci. J'espère seulement que Jasmine, elle au moins sera intelligente.

Moi : mais maman...

Ma mère : tais-toi. Tchiiiiiip.

Liyah: non maman tu m'as tué.

Je vous jure que nous avons passé une très belle journée avec Liyah. Il faut surtout noter que c'est la toute première personne que j'ai présenté à ma mère. Liyah et ma mère ont fait ami-ami et se sont passés leur numéro.

Comme toute chose a une fin, Liyah devait s'en aller.

Liyah: maman, j'ai vraiment aimé vous rencontrer aujourd'hui.

Ma mère : oui, de même ma fille.

Liyah: bon, maman...je voulais vous donner ceci. Ce n'est vraiment rien mais au moins ça pourrait servir.

Ma mère : je ne peux le prendre.

Liyah: non, c'est juste pour compléter la liste des cadeaux de Jasmine.

Ma mère : merci beaucoup et surtout, reviens moi très rapidement.

Liyah:...

MA GÉNÉROSITÉ A ÉTÉ MA BEAUTÉOù les histoires vivent. Découvrez maintenant