Johny John McCay.

4 0 0
                                    

Johny John McCay


​​​Le 13 mars 1998, un homme fut tué sur la chaise éléctrique.
​​​Le cinquième jour de février, Johny John McCay, surnommé JJ, était sur la route pour récupérer sa jeune fille Miranda, dont la mère était morte le jour de sa naissance, il était donc veuf et chômeur ; il ne gagnait sa vie qu'en vendant d'anciennes affaires qui appartenaient pour la plupart à sa défunte conjointe. Donc, ce jour là, avant de récupérer sa fille à l'école, il avait un entretien d'embauche dans un casino de luxe en tant qu'homme de la sécurité. De par sa corpulence nulle personne n'avait envie de se frotter à lui. Le patron, Tony Monta, était un homme d'affaires réputé, mais pas seulement pour les bonnes raisons. Fraudes, mises sous silence, destruction et falsifications de preuves, il était la bête noire des douanes. Face à cet homme, JJ ne baissait pas les yeux. Il était toujours très courageux, même face aux personnes dangereuses. Fort heureusement pour lui, c'était ce que Monsieur Monta cherchait. Il partit satisfait, un dossier à la main, chercher sa fille.

​​​Lors de son premier jours, tout se passa bien, seulement quelques personnes à sortir de force, rien de plus. Une fois venu six heures de l'après-midi, il rentrait pour une pause de cinq heures, et tout les soirs il repartait à vingt trois heures pour finalement rentrer à trois heures du matin. Il n'avait, avec ce travail, que quatre jours de travail par semaines, de neuf à dix huit heures puis de vingt trois à trois heures du matin. Il avait donc le vendredi, le samedi et le dimanche de libre pour emmener Miranda au parc ou l'accompagner faire du roller avec ses amies.

​​​Un jeudi, un client alcoolisé qui insultait à tout vas des personnes noires, fut sortit de force par Johnny John. En le sortant de force, JJ blessa cet homme. Non loin du casino, un groupe de personnes qui avaient été insultées par cet individu le tabassa violemment. Le lendemain, ua domicile McCay la police débarqua, alors que la jeune Miranda était à l'école, avec un mandat d'arrestation pour tentative de meurtre sur personne haut placé publiquement. Quelle surprise ce fut de découvrir ce mandat. Il fut embarqué au poste de police et fut interrogé de longues heures. Des vidéos de surveillance truquées avaient été faites et présentées à lui. Il plaidait son innocence, mais personne ne le croyait. Le 29 février 1998 il fut condamné à mort. Sa fille Miranda ? En famille d'accueil. Son avocat ne pouvait rien. Son patron et ses collègues avaient mentis sous serment​.

Alors, suite aux jours de prison, il se rendit de force sur la chaise, le 13 mars. Attaché, mouillé, sous le sourire de son patron et de la personne « agressée » et sous le regard impuissant de son avocat et de sa fille que l'on avait forcé a venir voir ce tragique spectacle. Il pleura, ferma les yeux et entendit : « 3,2,1... Go ! ». Son corps s'était crispé et figé. Il était mort sous les yeux de sa fille et sous les infâmes rires des personnes qui l'avait piégé.

Johny John McCay.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant